(...) chaque recoin cachait un fantôme, (...) chaque détour, chaque tournant des rues étroites et mal pavées hanté de souvenirs. (...)
Le ciel était gris et un vent soulevait la mer. Les vagues se brisaient sur la plage et contre la jetée avec un cri plaintif et un frisson d'angoisse.
Partout, des ombres et des voix venues d'un autre monde, des voix d'un passé désormais mort et disparu; elles chuchotaient, hurlaient quand l'air était immobile, et tout au long des rues et des fantômes couraient, ombres des enfants qui avaient joué là, jadis.
Chapitre VIII