Les huit agents se sont engouffrés derrière McCoy, elle les précède dans le vestibule. Le dos plaqué au mur, les deux mains sur le Glock attaché à sa hanche, elle monte sans bruit jusqu’à l’étage et écoute à la porte de la chambre. Elle perçoit des sanglots à l’intérieur, malgré les bruits de pas de ses coéquipiers qui font craquer les lames du plancher. Elle tend la main pour actionner le bouton, et la porte s’entrebâille. Après l’avoir ouverte plus largement, du pied, elle pivote sur elle-même, l’arme braquée vers l’intérieur de la pièce. Et voit ce qu’elle s’attendait à voir.