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Citation de Crunches


Le sourire de l'inconnu disparut et il saisit le bras de Parménion.
"Pour le moment, tu n'as pas besoin de moi, Spartiate, lui dit-il. Mais ce jour finira par arriver.On te confiera une tâche et mon nom te viendra à l'esprit. A ce moment, viens me retrouver là où nous nous sommes rencontrés. N'oublie pas ma recommandation Parménion... elle est d'une importance vitale."
Le général se leva.
"Je m'en souviendrai, et je te remercie encore une fois de ton hospitalité. Si nous repartons pas là où nous sommes venus, ressortirons-nous au même endroit ?
- Non, vous émergerez au milieu des collines qui surplombent Pella"
L'homme aux cheveux gris se mit à son tour debout. Il tendit la main à Parménion, qui la serra. Le Spartiate fut surpris par la poigne de son interlocuteur.
"Tu n'est pas aussi vieux que tu en as l'air, dit-il en souriant.
- Cela n'est que trop vrai, s'entendit-il répondre. Viens me voir retrouver quand tu auras besoin de moi. Ah, au fait : alors même que nous parlons, le roi de Thrace se meurt, empoisonné par l'un des amis de Philippe. Ainsi finissent tous les souverains que la cupidité étouffe, n'est-ce pas ?
- Certains, oui, acquiesça Parménion en montant lestement sur le dos de son cheval. As-tu un nom l'érudit ?
- J'en ai même beaucoup, mais tu peux m'appeler Aristote.
- J'ai entendu parler de toi, mais pas en tant que magnus. On dit que tu es philosophe.
- Je suis ce que je suis. Va, Parménion... le chant t'attend."
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