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Critiques de David Gibert (4)
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Fantôme de chair

"Enfin terminé..." ai-je déclaré d'un soupir... Il est rare que je sois soulagée de finir la dernière page d'un livre... Hélas, j'ai vraiment peiné à avancer dans l'intrigue et j'ai plusieurs fois pris sur moi pour éviter d'abandonner ma lecture... Malgré un début prometteur, je me suis ennuyée tout au long du roman "Fantôme de chair"...



Alors qu'il pratiquait l'escalade, l'une de ses passions qui lui permet de méditer, William Adam fit la rencontre de Lise Daemon, une superbe jeune femme pourtant bien déterminée à se suicider en se jetant dans le vide... Avec humour et un soupçon de séduction, William réussit à dissuader la belle inconnue de ne pas commettre l'irréparable. En très peu de temps, ils finirent par devenir amants... Hélas, William découvrit très vite que sa maîtresse n'était pas simplement sujette aux idées noires : en tombant sur un curieux journal intime, il apprit qu'un démon hantait son corps et qu'elle n'avait d'autre choix que de se venger éternellement.... Enchaînée par sa propre démence et son envie de vengeance, la belle buveuse d'âmes semblait commettre plusieurs crimes malgré elle... Alors, par amour, William décida de la sauver de sa damnation éternelle... Mais à quel prix ?



L'idée de base est assez intéressante : on plonge dans une ambiance sombre où règnent la mort, les esprits démoniaques et la vengeance. Hélas, tout s'évapore en une cinquantaine de pages et ce, pour plusieurs raisons... Il y a d'abord le style d'écriture qui ne m'a pas forcément plu : le vocabulaire est assez simple et quelques fautes d'orthographe ponctuent de temps à autre le récit. C'est dommage, car cela peut agacer le lecteur. Pour ma part, il est rare que j'y fasse attention, car je suis généralement prise dans l'intrigue... Mais comme cela n'a pas été le cas, elles m'ont sauté aux yeux... Les descriptions sont également très nombreuses : l'auteur semble vouloir TOUT décrire au point d'en faire un peu trop. D'autant plus que ces descriptions sont généralement assez longues (voire lourdes), pas nécessairement utiles et peu aérées. La mise en page, parlons-en ! Pourquoi avoir laissé aussi peu de marges ? Pour quelles raisons l'auteur (ou l'éditeur ?) n'a pas aéré ses paragraphes avec des retours à la ligne ou un alinéa, sauf lorsque l'on change de point de vue ? Quand il y a quatre pages sans interlignes qui donnent en effet "pavé", c'est démoralisant. D'ailleurs, j'ai dû sauter quelques lignes plus d'une fois... J'aime lire, mais quand j'ai affaire à des "blocs" avec des descriptions étirées et redondantes, cela me fatigue...



Cela ne m'arrive pas souvent, toutefois c'est le cas ici : j'ai trouvé les personnages fades et peu crédibles... D'ailleurs, aucun ne m'a plu !...

Lise, la vampire psychique/buveuse d'âmes/mangeuse de fluide vital, m'a agacée. Le fait qu'elle soit un anti-héros ne me dérange pas ; ce qui m'a horripilée, c'est qu'elle a passé son temps à répéter qu'elle est le bras de la Vengeance. Elle n'aura de répit que lorsqu'elle aura éradiqué tous les violeurs et les êtres dépourvus de sens moral et dont la conduite est un fléau pour les autres... Une quête éternelle qu'elle va rabâcher dans son journal, à son amant, à Virgile, dans les limbes, etc. Afin de mener à bien sa mission purificatrice, elle se plonge dans la tête des pires représentants de l'humanité ou dans les pensées des victimes... Ensuite, elle absorbe leurs âmes, puis les plonge dans les limbes, un lieu où ses victimes errent sans fin... La raison de sa croisade meurtrière est expliquée dans son journal. Je vais donc éviter d'en dire plus car ce journal intime est l'un des meilleurs passages du roman. J'y ai vraiment apprécié le rythme, l'évolution du personnage de Lise et la découverte de ses pouvoirs. C'est vraiment dommage que la lecture s'étiole après ce chapitre contant le passé torturé de l'héroïne...

William est un vrai "gentil". Amoureux transi et niais au possible, il fera tout son possible pour sauver sa belle, quitte à se sacrifier pour elle. Il se prend pour un paladin, ce qui est assez lourd. Qu'il le dise une fois passe encore... Hélas, comme pour Lise et sa vengeance, il passe son temps à se proclamer "chevalier servant" ! Malgré les nombreux rejets de sa dulcinée et les révélations auxquelles il va faire face, il n'abandonnera pas. Il aime tellement Lise et son corps, surtout lorsqu'il le goutte avec ardeur et passion... Qu'on se le dise : des parties de jambes en l'air, il y en aura pas mal ; malheureusement elles sont aussi nombreuses que peu décrites (un comble quand on voit que David Gilbert dépeint tout le reste). Tout est suggéré : des courbes féminines, une légère description des seins de Lise, une montée de désir chez tous les mâles du livre et une suggestion du reste. Le couple passe son temps à copuler ET à se disputer. Il est dit que les deux amants s'aiment, cependant je n'ai pas trouvé leurs sentiments crédibles ni réalistes.

Lorsque la narration n'est pas vue par les deux protagonistes, le lecteur se trouve aux côtés de l'inspecteur Virgile. Celui-ci est perturbé par la perte de sa femme et enquête sur plusieurs affaires qui lui remémorent sans cesse son traumatisme. Curieusement, ses recherches le mèneront très vite à Lise, mais il passera plus de temps à observer ses formes et à s'imaginer les toucher, plutôt que de chercher des preuves ou d'agir. A chaque fois qu'un personnage masculin croisait l'héroïne, le lecteur avait systématiquement le droit à une description physique de la belle et de la montée du désir chez l'Homme. A croire que les Hommes ne pensent qu'avec leur bas ventre... C'est agaçant à force !

Les autres personnages ne sont pas spécialement décrits (si ce n'est Sire Wilfrid), ce qui fait qu'on les oublie vite. Cela dit, j'ai été étonnée que le voisinage ne réagisse pas : Lise vit dans un immense château, les gens la croisent, se questionnent sur ce qu'elle fait... Mais aucun ne remarque qu'elle ne vieillit pas et ce, même après plusieurs années, voire des décennies. Finalement, hormis les trois personnages principaux, le reste passe au second plan.



De façon générale, l'histoire est assez répétitive, ce qui donne un effet monotone et lassant. Au début, les révélations et l'intrigue se mettent bien en place. Mais, une fois le chapitre du journal intime de Lise passé, on s'ennuie ferme. Il n'y a pas d'action (ou peu), les descriptions ralentissent le rythme et les personnages ne cessent de se répéter. Lorsque Will est contraint d'aller dans les limbes, cela redynamise un peu le récit. Les chapitres permettent alors d'alterner la narration entre Lise et son amant. D'un côté, on a la réalité où Lise doit faire face à la justice avec Virgile qui avance dans son enquête et, de l'autre côté, on a les limbes où Will (qui est en fait dans le coma), doit affronter plusieurs épreuves au cœur du Moyen-Âge. Il rencontrera plusieurs avatars de Lise, mais également des personnes qui ont compté pour elle (en bien comme en mal), ainsi que les violeurs/pervers qu'elle a absorbé dans sa quête de vengeance. Si le principe est intéressant, le contenu fatigue peu à peu le lecteur... En fait, je m'attendais à avoir peur ou à frémir au fil des pages ! Certes, pas autant qu'avec un ouvrage de Graham Masterton ou de Stephen King, mais un peu quand même ! Cela n'a pas du tout été le cas, bien au contraire...



La fin est également décevante. En cinq ou dix pages, tout s'achève... Ainsi, non seulement j'étais ravie d'avoir enfin fini ma lecture, mais je me suis également dit "tout ça pour ça" ! Je ne recommande pas "Fantôme de chair", car cet ouvrage m'a assez déçue. C'est vraiment dommage, car le début était prometteur. J'avais envie de découvrir un récit avec des fantômes ou des démons... Malheureusement, mon envie et mon plaisir ne furent pas comblés ici. E. C.

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L'ombre de l'âme

C'est d'ailleurs le premier point qu'il me faut évoquer : la rapidité de lecture de ce roman ! Elle est impressionnante, et l'intrigue y est pour beaucoup. Partant de la vie d'un écrivain ne sentant pas à sa place dans l'époque moderne, on arrive à une intrigue sur plusieurs niveaux qui nous plongent dans les abysses de la folie humaine où les pires monstres semblent pouvoir prendre corps dans la réalité.



Prenez garde où vous mettez les pieds, car dans ce roman, on se perd entre réalité, fantasme et apparitions surnaturelles. David Gibert nous propose un voyage entre présent et passé entre lesquelles les frontières semblent avoir disparues.



Les personnages de L'Ombre de l'âme sont psychologiquement très travaillés, notamment sur le plan des relations sociales et amicales. Le sentiment d'amitié occupe une place primordiale dans cette histoire : comment réagirions-nous si nos amis les plus proches, ceux avec qui nous partageons tout étaient plongés dans de tels tourments ?

L'évolution mentale des personnages, qu'ils soient possédés par Zgor ou simplement décidés à aider leur ami envers et contre tout.



La suite sur le blog !
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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L'ombre de l'âme

Lorsque l’on m’a proposé plusieurs titres des sorties chez Lokomodo, je n’ai pas cherché longtemps à savoir lequel je voulais lire. La quatrième de couverture m’avait fait de l’œil, entre fantastique et fantasy, sans oublier guerrier viking, chevalier, pacte avec la mort, j’étais déjà conquise. Le titre aide pour beaucoup également et la couverture, que je trouve magnifiquement approprié aux mots couchés sur le papier. A la lecture de ces quelques pages (604) je l’étais encore plus. La lecture au début c’est faite lentement, pour bien imprégner les personnages, le contexte et éviter d’oublier des éléments, cherchant moi-même des réponses, sans en trouver une de raisonnable ou même de valable. Les deux premières parties ont donc été lues sur ce rythme, mais arrivé à la troisième et dernière, il n’y avait pas moyen de lâcher le livre. Les réponses étaient apparentes et pourtant les solutions ne me semblaient pas logiques en comparaison de ce qui était écrit auparavant. C’est pourquoi cette partie, je l’ai lue d’une traite, me demandant où l’auteur, David Gibert, allait nous amener, qu’allait-il nous faire découvrir et surtout pourquoi passer par des chemins tortueux pour arriver à une fin si… explosive ? En rassemblant toutes les pièces du puzzle, je n’ai pas pu m’empêcher de jeter un ‘Waouh’ dans les dernières pages, comprenant d’où venait tout ce charivari impressionnant.



Tout commence avec la mort d’un oncle de Sam, Nathaniel, prêtre de surcroit, dont le suicide hypothétique ne trompe pas Sam. Suicide ou coup de main d’une personne ? Dur à savoir, mais Sam, un jeune homme qui trouve un semblant de paix dans l’écriture, va mener son enquête d’une manière peu conventionnelle. Les ennuis étaient déjà présents sans qu’il ne le sache et va entrainer ses amis en plein cœur d’une épopée formidablement mortelle sans le vouloir réellement. Sam est un jeune écrivain, qui aime imaginer un monde où il pourrait se ressourcer. Son histoire est intéressante, un certain Zgor, chevalier qui, lors d’un retour de combat, va apprendre la perte de toute sa famille dans d’atroces souffrances. Cette perte va le faire devenir un assassin notoire, ne regardant pas qui il écrase sous ses pieds, tranchant de son épée tout ce qui s’approche de lui. Zgor va passer un pacte avec La Mort.



Comme l’indique la quatrième de couverture, cette création va échapper au contrôle du jeune écrivain et va faire vivre un cauchemar digne des contes d’horreurs. Zgor, considéré comme un héros aux yeux de Sam, va vite devenir un héros maudit, réussissant à hanter les esprits et corps de certains de ses proches allant même jusqu’à leur faire faire accomplir des actes d’une violence inouïe. Comment savoir si Zgor, n’est pas juste une invention de Sam afin qu’il puisse se débrider et accomplir ses plus bas desseins ? Et si Zgor existait réellement ? Et s’il n’était pas le fruit d’une imagination, mais le résultat d’une âme d’un guerrier existant il y à de cela des siècles, mais détourné de sa propre humanité ? Tant de questions et d’événements produits, s’enchainant les uns aux autres, déclenchant ainsi la curiosité du lecteur.



Les proches de Sam ne vont pas être en reste. Nous avons Joshua, Yann, Léa, Franck et Marianne, mais également le père de Sam et l’oncle Nathaniel, sans oublier le professeur de psychologie Charles Benedict. Je vais commencer par ses amis. Marianne est une jeune femme, fragile et amoureuse de l’écrivain. Elle est douce en apparence, mais également à l’intérieur, ne pensant pas un seul instant que l’un de ces amis est capable de faire du mal à un autre. Les circonstances vont la faire évoluer rapidement, le fait de perdre un proche va lui faire perdre pied sans compter des rêves qui ne vont pas lui être de tout repos. Ce qui lui arrive du début à la fin est comme un renouveau pour cette jeune femme ; c’est un personnage que j’apprécie énormément. Continuons avec Léa, l’autre jeune femme de la bande. Elle est plus expansive que son amie certes et pas la dernière à vouloir faire la fête. Mais lorsque les ombres envahissent son champ de vision, elle devient rapidement sérieuse. Son esprit n’est pas aussi fort qu’elle l’aurait peut-être voulu et va apprendre à ses dépends qu’être la marionnette d’un manipulateur en puissance n’est pas de tout repos.



Franck et Yann sont deux jeunes gens adorant les jeux de rôle, grandeur nature, allant jusqu’à assouvir cette passion en revêtant l’armure de chevalier des temps ancien. Alors que le premier va plonger dans les ténèbres en une seconde, emportant sur son passage son passé, le contraignant ainsi à disparaitre durant un certain temps… Le second reste dans la partie d’une manière plus douce. Yann sait faire la différence entre la réalité et le jeu, mais sera un appui certain lorsque ces amis auront besoin d’une tête qui saura par où commencer et où chercher essentiellement. Franck et Yann sont des amis de longues dates, mais également des confidents et lorsque l’un des deux sera en danger de mort, l’autre tentera de le sauver, malgré lui.



Joshua serait le plus terre-à-terre du groupe. Il ne vit pas dans des rêveries de chevaleries, ne croit pas qu’il puisse exister autre chose que des pathologies cliniques et surtout les fantômes et autres créatures n’existent pas. Il est rationnel et tente de trouver une solution réaliste à tout ce qui va leur arriver. Sera-t-il celui qui se rapproche le plus de la vérité ? Nul n’est à l’abri de la folie qui peut guetter n’importe lequel d’entre nous. Aider un ami n’équivaut pas à se perdre soi-même un peu ? Joshua ne verra plus de la même façon les légendes racontées au coin des feu, il va apprendre qu’il vaut mieux savoir ouvrir son esprit, plutôt que de se calfeutrer derrière des mots savants de psychiatre au risque de se retrouver armé d’un couteau de cuisine pour tuer l’une de ses amies.



Trois autres personnages sont importants. Il s’agit du père de Sam, son oncle, mais également Charles Benedict. M. Nuisant, géniteur du jeune écrivain, ayant perdu sa femme d’une part et son frère Nathaniel par la suite ne va pas aller très bien. ‘Un esprit fragile dans un corps fragile…’ C’est une phrase qui m’ait souvent revenus en tête à chaque fois que l’auteur parle de lui. A cause de lui, ou grâce à lui, suivant le point de vue du lecteur, divers incidents seront connus, mais également cachés. Le bien, le mal, des notions qu’il n’a plus forcément en tête, et l’absence de sa femme depuis de nombreuses années n’a fait qu’empirer son état. L’oncle de Sam, Nathaniel, dont nous découvrons au fur et à mesure ce qui lui ait arrivé est un homme bon. Plusieurs récits de ces derniers jours et même des documents trouvés attesteraient qu’il se serait bien donné la mort et ainsi disparaitre dans l’oubli, mais est-ce la vérité ? Un petit mot pour le professeur de psychologie, ami de Joshua qui va tenter de percer le mystère autour de Franck.



Deux personnages seront un peu moins présents au début, mais vont se faire connaitre et ils le méritent, car ils seront des maillons essentiels dans cette histoire. Il s’agit d’Astrid et Alaric, venant des temps anciens. Alors que la première pourrait être comparé à une prophétesse, le second serait un grand guerrier qui à déjà connu les affres de la douleur, mais la douleur elle-même de mourir en dehors des combats. Je n’en dirais pas plus sur eux, juste que de lire leurs histoires fait comprendre beaucoup d’éléments et que le Mal existait déjà bien avant la venue de l’homme sur terre.



Ce que j’ai vraiment apprécié, c’est le fait que le roman est à la troisième personne, laissant ainsi le point de vue de chacun des amis se dévoiler au fur et à mesure, nous donnant un avant-goût de ce qu’ils ressentent, voient, subissent et font subir. J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur, vive par moment, fluide tout du long, laissant un souffle se faire par endroit pour nous tenir en haleine plus loin. Je n’ai pas cessé d’avoir des frissons d’appréhension et de peur pour la plupart de ces personnages, non en fait pour tous les personnages. La folie régnant en maitre durant une bonne partie du livre, c’était à se demander si nous n’étions pas entré dans la quatrième dimension tellement les comportements des uns et des autres changeaient en un claquement de doigts. Diverses émotions apparaissent tout au long de l’intrigue : joie, tristesse, peur, colère, extase, excitation et j’en laisse encore beaucoup de coté, il n’y à pas une seule page où nous ne pouvons pas être touché d’une quelconque manière. L’auteur apporte toujours des éléments pour faire avancer l’histoire et lorsque vous avez des explications, des connaissances qui vous sont développés au niveau de la mythologie Nordique, sans oublier le passé dont nous foulons la terre, vous ne pouvez pas passer à coté.



Bonne lecture !



Mon avis : http://chroniqueslivresques.eklablog.com/l-ombre-de-l-ame-david-gibert-a106694474
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Fantôme de chair

Un roman sombre et attrayant.
Lien : http://lauryn-books.blogspot..
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