« La vulnérabilité du marcheur est une bonne incitation à la prudence et à l'ouverture à l'autre plutôt qu'à la conquête et au mépris.
[…]
L'expérience de la marche décentre de soi et restaure le monde, inscrivant l'homme au sein de limites qui le rappellent à sa fragilité et sa force. Elle est une activité anthropologique par excellence car elle mobilise en permanence le souci pour l'homme de comprendre, de saisir sa place dans le tissu du monde, de s'interroger sur ce qui fonde le lien aux autres. » (pp. 62-63)