MÉLANCOLIE DU RETOUR
Une marche sollicite toujours au moins trois dimensions du temps : on la rêve d'abord, ont l'accomplit, et ensuite on s'en souvient, on la raconte. Même terminée, elle se prolonge dans la mémoire et dans les récits que l'on en fait .
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Le retour chez soi est réenchantement paradoxal des lieux familiers. Si partir est soulagement d'échapper aux routines personnelles, sociales ou professionnelles , une échappée belle hors du prévisible , revenir apporte toujours un regard neuf sur les anciennes évidences de la vie quotidienne. J'aime en ce sens autant le départ que le retour.