la ville est un océan immense de personnes déplacées, qui s’en vont puis reviennent à leur point de départ à la recherche d’un parent, d’un emploi, d’un repas, d’un visage familier ou d’une rue non bombardée dans un quartier qui n’a pas brûlé, vendent ceci ou cela, d’une chambre à l’autre, d’un endroit à l’autre, ici une minute, disparues la suivante, revenues puis parties à nouveau, poissons minuscules dans une mer démontée…