La grande masse concentrationaire est devenue incapable de penser. La peur permanente, la faim,l'abrutissement du travail, les coups, l'impossibilité totale de d'isoler, l'absence de tout repos réel ont détruit dans la foule tous les ressorts, l'ont réduite au niveau de l'hébétude et de l'idée fixe ( manger, ne pas être battu).
Les conditions sociales de la vie dans les camps ont transformé la grande masse des détenus et déportés, en une plèbe dégénérée entièrement soumise aux reflexes primitifs de l'instinct animal.