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Critiques de David Zaoui (203)
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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Si vous aimez rire, sourire, vous émouvoir, vous attendrir, vous retrouver, ce roman est fait pour vous !

Un pur délice!





Alfredo Scali (et non Scalope voyons), juif non pratiquant est un artiste peintre qui a tout le mal du monde à être reconnu. Né dans une famille juive qui apprécie particulièrement les animaux avec un père travaillant au zoo, Alfredo peint les rêves des animaux. Il aime deviner les contrées oniriques de ces animaux endormis. Mais personne ne veut de ses toiles, personne ne croit en lui. Il finirait presque par perdre confiance le pauvre Alfredo. En attendant le succès, il court de job en job, des boulots tout aussi désopilants qu'à l'opposition de ses ambitions. Il écrit au responsable du pôle emploi pour être entendu mais ce dernier est un homme très particulier qui lui répond de manière robotisée la même litanie sur la nécessité de travailler. Ces passages m'ont d'ailleurs bien fait sourire car Alfredo n'a pas sa langue dans la poche !





Lorsqu'on confie un singe dressé à sa grand mère atteinte d'Alzheimer et que cette dernière des années plus tard est sur le point de faire griller la pauvre bête dans son bouillon, Alfredo reprend l'animal chez lui. Et c'est là que sa vie est sur le point de changer. Schmidt est un singe particulier aux multiples talents cachés.





Entre les rêves d'Alfredo et Schmidt, il y a aussi les parents et amis qui sont chacun un bel exemple d'humanisme. de beaux portraits qui poussent Alfredo à se rapprocher peu à peu de qui il est vraiment.





Ce roman m'a vraiment beaucoup plu, je l'ai d'ailleurs lu d'une traite. Car il révèle une palette multicolore de sentiments, de fraîcheur, d'humour, de tendresse et une réflexion touchante sur l'importance de croire en soi et en ses rêves. Les coups de pouce vont bon train pour aider notre artiste en herbe, un peu à l'image de la vie qui nous offre elle aussi des rencontres et des hasards vitaminés.





Qui n'a pas déjà eu cette impression de porter un masque pour se fondre dans la masse ? Pour plaire, pour être comme ils veulent, les autres. Ce roman nous ramène à nos origines en nous passant ce beau message : sois toi-même, les autres sont déjà pris !



Merci à NetGalley France pour l’envoi gracieux de ce très beau roman.
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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Chers Babeliotes, amis très chers ou pas du tout,



Je sais que vous allez certainement m'en vouloir. Certains seront même extrêmement fâchés et agacés par mes propos et ma façon d'agir. Je m'en excuse d'ores et déjà, mais il faut absolument que je vous parle d'un…roman que j'ai lu il y a quelques mois et qui me trotte encore dans la tête (c'est vous dire !).

D'ailleurs, j'en ai déjà vaguement parlé, sur deux autres de mes modestes chroniques. Si vous voulez bien vous donner la peine de lire mes humbles billets sur « Libres dans leur tête » de Stéphanie Castillo-Soler et de « Sept jours au Mazet-St-Voy » de Yves Montmartin, tous deux amis babéliens talentueux, vous aurez un petit aperçu de ce que je pense de ce…roman qui m'a bouleversée.

Oui, car « Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris » de David Zaoui m'a….bouleversée ! Littéralement.

Ce ….roman m'a chamboulée, émue, époustouflée. Il m'a redonné confiance en moi, en la vie. Il m'a rendue heureuse et m'a fait rire. Ce…roman a fait trembler mon âme sensible et a retourné mon coeur d'une façon que je n'ai jamais cru possible.

Je ne vous ferai aucun résumé de ce…roman. Je ne suis pas une quatrième de couverture et vous pourrez toujours aller sur la page de présentation babélienne de ce…roman pour en savoir un peu plus que ce je souhaite vous en dire.

Mais, j'avoue donc : ce…roman est bouleversant. De bêtise. Émouvant…d'absurdité. Époustouflant…de maladresse. J'en suis encore troublée…d'incompréhension.

J'ai été émue de voir qu'un texte, pour moi dénué de sens, vide d'idées et sans fil conducteur puisse être publié, alors que d'autres auteurs, bourrés de talent, n'arrivent pas toujours à se faire lire, sinon à se faire une petite place au soleil. Émue aux larmes. De tristesse.

Je ne connais pas Mr. Zaoui. J'ai lu son…roman dans l'espoir de passer un bon moment, de rire.

Le résumé promettait une histoire avec une grand-mère (j'ai adoré mes grand-mères quand elles étaient de ce monde), un petit singe (j'adore les animaux, même si mes préférés restent les chats), une amitié (j'adore mes amis), un peu d'amour (je suis très amoureuse, c'est la Saint-Valentin, que diable !), du suspense (boo ! j'vous ai fait peur ?) et j'ai eu tout ça…mais sans rien y comprendre !

Ce…roman m'a rendue heureuse…lorsque je l'ai enfin fini ! Parce que oui, je l'ai lu jusqu'au bout. Confiante que, dans le dernier chapitre, la dernière page, la dernière ligne ou le dernier mot même, quelque chose allait enfin donner un sens à ce….roman. Mais non. Peine perdue. En fait, pas de peine, non : j'ai beaucoup ri quand je me suis rendue compte que je venais de tourner la dernière page sans même m'en apercevoir et que, si histoire il y avait eu, elle était (enfin ou déjà ?) finie.

J'en suis donc ressortie le coeur retourné…pardon, pas le coeur…l'estomac retourné (je me suis trompé d'organe !) et l'âme tremblante de jalousie !

Ben oui, si ce…roman fait vivre son auteur, sans la contrainte d'avoir des horaires á respecter, les ordres du patron à suivre, la mauvaise humeur des collègues à supporter, je suis jalouse. Parce que je me demande si je n'arriverais pas à faire, sinon mieux, du moins pareil ! J'ai confiance en moi.

Je le répète : je ne connais pas Mr. Zaoui. J'aime l'absurde quand c'est Maitre Desproges qui l'écrit, parce que ça tient du génie : z'avez qu'à essayer « Des femmes qui tombent ». C'est merveilleux. Mais l'absurde, le déjanté de Mr. Zaoui m'a déconcertée. En plus franc : j'ai rien compris et je me suis enquiquinée à pied, à cheval et en voiture.

Pour finir (au risque de me répéter), je ne connais pas Mr. Zaoui, mais je le remercie et j'espère qu'il ne m'en voudra pas de le dézinguer de cette horrible façon. Mais puisque je n'ai pas aimé son…roman, celui-ci aura au moins servi à me permettre d'essayer de vous renvoyer sur deux ou trois de mes petites critiques minables qui vous parlent de deux ou trois Romans d'Auteurs très doués et qui méritent d'être lus.

J'ai nommé :

Mr. Yves Montmartin – Sept jours au Mazet-St-Voy – Pour le suspense et le don d'écriture

Mme Stéphanie Castillo-Soler – Libres dans leur tête – Pour l'amitié et le don d'écriture

Mme Cristine Verlédène – L'ècho de ta mémoire – Pour l'amour et le don d'écriture.



Merci.

À tous les quatres !



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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Fichtre ! J'aurais adoré avoir un singe plus précisément un capucin comme Schmidt ( que je n'aurais sûrement pas appelé de ce nom allemand sinistre, qui détruit tout charisme avant même qu'on le connaisse ) même si pour le moment je suis loin de l'Alzheimer....Vous allez dire, quelle relation entre un singe et la maladie d'Alzheimer ? Eh bien c'est le point de départ de ce truculent bouquin.

Par contre j'avais une mamie comme celle d'Alfredo, le mec protagoniste du bouquin, qui veut être ou est (?) peintre artiste, mais galère pour le moment, et qui pour elle, -elle c'est Daisy-, a loué les services de Schmidt le capucin ,"cet enkilé" (c'est du srilankais 😄)......Alors qu'Alfredo hésite entre la chance et la houtspa (culot monstre en yiddish), pour s'extirper de sa galère, Schmidt, lui n'a aucun soucis. Aprés avoir échappé belle au bouillon de Daisy, il se la coule douce ( Vive les srilankais et les nanas d'Alfredo ! ) et va même lui donner un coup de main, et quel coup de main !



Un livre vraiment bien écrit, mine de rien truffé de belles réflexions sur la vie, aux personnages attachants ( j'ai surtout kiffé grave sur le capucin multitalent , trop canon, 😀 ! L'animal de mes rêves ! ), plein d'humour, d'optimisme et d'amour et un zeste de folie, où même le rabbin est un humain qui doute de Dieu et sait plaisanter. Et puis il y a les frites, les frites casher délicieuses à déguster à Bruxelles....et beaucoup d'autres friandises qu'il ne faut surtout pas rater 😋!

Vu les sujets moroses qui sévissent dans les nouvelles publications et qui à la longue même avec une belle prose, dépriment, ce livre est un feu d'artifice !

Je me suis régalée ! Merci Ladybird !



Un grand merci aux éditions JC Lattés et NetGalleyFrance !



".....rien de rien ne devrait nous empêcher d'être nous mêmes, et de réaliser nos rêves."



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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Avec un titre pareil, on peut s'attendre au pire, genre énième bouquin de développement personnel pontifiant sur la recherche du bonheur, à coup de platitudes édifiantes (style "le bonheur est en vous, il suffit de savoir écouter (au choix) son coeur-son âme-son corps-son psy") et vaguement culpabilisantes ("mais oui c'est facile, si vous n'y arrivez pas, c'est (au choix) votre faute-parce que vous êtes bête- parce que vous ne voulez pas"). Mais je m'égare, puisqu'il n'est pas question de ça ici. Enfin, un peu quand même, mais c'est drôlement bien (et mieux) amené. Et donc, nous avons un roman, une fiction (et pas un essai, hein), mettant en scène un personnage principal, Alfredo, jeune homme vivant dans une tour HLM de la banlieue parisienne, sur le même palier que ses parents. Si cet artiste peintre, spécialisé dans la peinture de l'inconscient des animaux, ne bénéficie (encore) d'aucune reconnaissance dans le milieu artistique, il a néanmoins le privilège de bénéficier de toute l'attention de son lobotomisé de conseiller Pôle Emploi, qui s'efforce de lui dénicher les boulots les plus épanouissants et en totale adéquation avec les aspirations profondes d'Alfredo, à savoir (j'en passe et des meilleures) : déménageur, laveur de voitures, testeur de toupies, vendeur de poissons exotiques. Autour d'Alfredo gravitent ses parents aimants et fiers de leur fiston, une grand-mère douce-dingue atteinte d'Alzheimer, des amis fidèles et ... Schmidt, un singe capucin femelle, dressé pour aider Daisy, la grand-mère susmentionnée. Schmidt, qu'Alfredo recueille chez lui après qu'elle ait manqué de passer dans une des casseroles de Daisy. Schmidt, qui a une façon très particulière de donner son avis sur les conquêtes féminines d'Alfredo, qui va changer la vie de celui-ci et l'amener à se faire confiance...

Ce roman est à l'image de ses personnages : singulier, généreux, un peu barré. On rit, on pleure, on s'énerve sur le conseiller Pôle Emploi, on s'attendrit, c'est plein d'humanité et de bons sentiments mais sans être mièvre, ce qui n'est pas si courant. C'est loufoque et jubilatoire, c'est léger mais pas superficiel, et l'air de rien, c'est aussi sérieux et ça s'emporte, entre les lignes (entre les mails!), contre une certaine conception du monde du travail qui ne laisse que peu de place aux artistes et à ceux qui tentent de sortir du rang des « boulotteurs » alimentaires pour rechercher leur idéal.

Et donc, conclusion ? Oui, il faut croire en soi, chercher sa voie, être soi-même (les autres sont déjà pris). Mais c'est plus facile quand on a un Schmidt sous la main :-) .

Merci à mes copines babeliotes Bookycooky et Ladybird, dont les avis m'ont donné envie de lire ce roman pétillant !

En partenariat avec les éditions JC Lattès via Netgalley.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Le financier en chef

C’est avec impatience et enthousiasme que j’attendais le dernier roman de David Zaoui moi qui ai tellement mais tellement aimé « Sois toi-même, les autres sont déjà pris ».



Dans ce dernier opus, on retrouve un personnage tout aussi attachant, Jackson qui depuis son plus jeune âge n’a qu’un rêve, devenir cinéaste. Adulte, il n’essuie que des refus et forcé de démarrer sa vie, il s’invente tout un cursus digne des meilleurs et décroche un poste comme financier.



Alors qu’il ne connaît rien à la finance, Jackson va devoir faire preuve d’imagination pour garder son poste.



On retrouve l’humour cher à l’auteur dans ce dernier livre. Mais aussi la tendresse et la philosophie qui lui sont propres.



Malheureusement et j’en suis désolée, est-ce une question d’humeur ou de mauvais moment, je n’ai pas réussi à retrouver toute la magie qui m’avait tant séduite dans son dernier livre. Un langage un peu trop urbain pour moi, qui manquait un peu de finesse et de délicatesse par moment. J’ai tout de même souri quelques fois et si ce n’est pas un coup de cœur, ce fut tout de même un plaisir de me plonger dans un livre qui marie les rêves et l’humour sans prise de tête.
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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Je ne peux pas prétendre noter véritablement ce livre, car je n'ai pu aller au-delà de 100 pages. Le début m'a plu, l'originalité et les thèmes abordés, la vieillesse et le devenir des personnes âgées Alzheimer, l'impact sur la famille et les animaux, puis la difficulté à se faire accepter en tant qu'artiste, etc.

Mais très vite trop d'originalité pour moi a tué l'originalité, et je n'ai plus aimé. Vraiment déjanté !



Je reste moi-même et j'assume de ne pas avoir apprécié un livre pourtant plébiscité.
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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Ce matin-là, dans ma boîte aux lettres, m'attendait sagement un ptit colis rieur, d'une charmante destinatrice ailée ... colis malicieux porteur du message suivant : « Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris » ...



Me voilà embarquée dans ce délicieux roman : une histoire loufoque, de la poésie artistique , une jolie caricature de notre société et cerise sur le gâteau, un ptit singe farceur !



Résultat : mes zygomatiques n'ont pu résister à un tel cocktail explosif !



L'histoire la voilà : un HLM, un ptit studio modeste où vit Alfredo Scali. Alfredo c'est un jeune artiste peintre qui s'accroche, désespérément, à son projet artistique. Un projet, vous conviendrez, un peu surprenant et poétique aussi : « l'inconscient des animaux à travers leurs rêves ».



Oui mais ... notre artiste a beau s'accrocher, rien à faire, il n'arrive pas à percer ! Il a pourtant, incontestablement l'art de l'auto-motivation mais non ! il lui manque ce « ptit quelque chose en plus » ...



Le voilà donc forcé et contraint de subir les affres de ce redoutable monsieur ... j'ai nommé : Monsieur Pôle Emploi !

Désopilants échanges de mails, quiproquos mordants et compagnies ... en bref, bienvenue dans le monde merveilleux de Pôle Emploi ! Une exquise caricature qui cache, soyons honnête, une certaine réalité et j'en parle par expérience !



Allez je m'autorise, là, une ptite parenthèse personnelle. Il y a quelques année, suite à un licenciement économique, je découvre ce cher Monsieur Pôle Emploi. Premier RDV (pas galant du tout ^^), j'arrive, pleine d'espoir, avec sous le bras mon fameux gros dossier d'inscription (d'ailleurs en passant je croulais, limite dessous !). S'en suit, un rdv très bref, quasi aucun mots échangés, inspection à la loupe des pièces, coup d'oeil rapide sur mon CV, tamponnage, serrage de main et me voilà partie un peu perplexe ... le temps passe, rien, le vide ... j'appelle ne comprenant pas ce silence et pensant qu'on m'avait oublié. Verdict : RDV dans plus de 6 mois ! J'objecte : « Pardon ?! 6 mois mais je veux un rdv, je souhaite être conseillée MOI ! » Réponse : « Non Madame, au vue de votre dossier vous êtes considérée comme AUTONOME » Ben au final, je me suis effectivement bel et bien « débrouillée » toute seule !



Enfin bon, revenons à nos moutons ... ou plutôt devrais-je dire, à nos singes ... car oui, c'est l'arrivée inattendue d'un charmant petit capucin qui va être à l'origine d'un tsunami bienfaiteur dans la vie de notre ami l'artiste. Schmidt, petit singe malicieux, a bien plus d'un tour dans son sac ... Et il se pourrait bien qu'il apporte à Alfredo ce « ptit quelque chose en plus » pour qu'il prenne enfin son envol ...



Donc, je ne peux que vous conseiller ce roman rayonnant, aux personnages si attachants ! Une bonne dose d'humour sous laquelle on découvre une belle réflexion et un message très optimiste !



Pour terminer ce billet-sourire je tiens à remercier, et ce chaleureusement, mon amie ailée, Magali. Un énorme merci pour ce, très agréable, moment ! Un choix judicieux empreint de ta bienveillance ...
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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Et ben voilà ! C'était ça que j'avais envie de lire en ce moment !



Récemment, je suis passée, auprès de certaines Babeliotes, pour une vilaine snobe, qui plus est sexiste, parce que, dans une critique, j'avais épinglé ces romans plan-plan, aux personnages stéréotypés, à l'histoire "téléphonée" dès la première page, et dont les auteur(e)s pourraient être interchangeables tant leur style d'écriture est dépourvu de la moindre personnalité.



Ainsi que je l'ai déjà dit, je suis très éclectique dans mes choix de lectures. J'ai "besoin" de tout, c'est juste une question de moment. Et, là, je me suis régalée !

Je ne vous dirais rien sur l'histoire qu'il nous raconte. D'abord parce que le résumé éditeur suffit à nous en donner une idée et, ensuite, parce que j'aurais détesté qu'on m'en dévoile tout ce qui en fait le sel.

C'est un roman pétri d'humour, d'autodérision, de tendresse, bourré d'imagination et d'originalité.

J'ai été cueillie, épatée, attendrie. Bref, j'ai adoré !
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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris de David Zaoui est un roman découvert en avant première grâce aux éditions J.-C. Lattès, que je remercie chaleureusement.

Alfredo Scali est un loser au grand cœur qui se rêve artiste, artiste peintre plus précisément. Il habite dans une HLM de banlieue, sur le même palier que ses parents juifs italiens.

Alfredo peint « l’inconscient des animaux à travers leurs rêves » : celui des ours bipolaires et des crabes kleptomanes, entre autres...

Sa famille est composée d'un père soigneur dans un zoo et d’une mère qui prépare inlassablement des pâtisseries sans oublier Daisy, sa grand-mère foldingue atteinte d’Alzheimer.

Il y a aussi.. Schmidt, une femelle capucin chargée d’assister Daisy mais dont Alfredo va devoir s'occuper. Ce qui va lui changer la vie.

Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris est un excellent roman, que j'ai lu d'une traite et qui m'a captivé.

Alfredo est très attachant, et j'ai adoré quand il écrit à son conseiller au pôle emploi. Les courriers qu'il lui adresse m'ont beaucoup fait rire, c'est excellent. Alfredo est un peu paumé. Il aime les animaux même s'il n'est pas ravi au premier abord de devoir s'occuper du singe de sa grand-mère. Il va vite s'y faire car Schmidt est amusante, attachante et j'adorerais avoir un singe comme elle à la maison :)

Dans ce roman, il y a de l'humour, des bons sentiments, de la tendresse, des personnages sympathiques, une bonne histoire... Tous les ingrédients sont réunis pour que cela donne un roman à mon goût :)

J'ai beaucoup aimé la fin, qui est très réussie.

Quand à la plume de David Zaoui, elle m'a conquise car c'est fluide, il y a pas mal d'humour et je relirais cet auteur avec plaisir.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré ma lecture et je mets un très joli cinq étoiles.
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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Quel plaisir de retrouver David Zaoui ! J'avais eu l'occasion de lire son premier opus «je suis un tueur humaniste» dont j'avais beaucoup apprécié, non seulement le sujet, mais surtout la plume.



« Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris » petit dérivé de la citation d'Oscar Wilde, mais surtout leitmotive d'un personnage attachante et modèle du héros principal de ce bouquin.



Le côté déjanté de l'intrigue met en valeur la réalité et les envies profondes. Chaque lecteur pourra y trouver son bonheur, ses réponses. La ligne directrice, comme un mantra tout au long des pages, être heureux malgré tout… Prendre le bon côté des choses, même dans ce qu'elles peuvent avoir de plus polluant.



C'est surtout de cela, que David Zaoui tente de nous parler à travers Alfredo, dont le seul rêve est de peindre « l'inconscient des animaux à travers leurs rêves » : celui des ours bipolaires et des crabes kleptomanes, entre autres… Non mais où a-t-il été cherché l'idée !? Alfredo hein pas l'auteur… (Quoi que…) Mais il est rattrapé par un quotidien, une réalité qu'il n'a pas envie de voir ! Lui, il veut peindre, il ne veut ni être déménageur, ni vendeur de Kebabs, et il ne veut surtout pas accepter les jobs que son conseiller Pôle Emploi l'oblige à prendre, s'il veut continuer à percevoir ses indemnités…



Il y a en toile de fond une étude sociétale sur l'obligation de trouver un job alimentaire, en zappant l'aspect primordial, l'épanouissement personnel.



C'est justement ce qu'Alfredo veut, être épanoui et faire ce qu'il aime faire. Mais n'est-ce pas le désir de chacun d'entre nous ?



Le changement entre les deux livres de David Zaoui, peut sembler radical, mais lorsque l'on découvre son second opus, on s'aperçoit qu'il aime jouer avec le lecteur, il aime pointer le ridicule des situations, même dans ce qu'elles ont de plus sombre (je suis un tueur humaniste.) pour les mettre en valeur et faire sourire son lecteur. Comme s'il s'était donné pour mission à travers sa plume, de faire du bien à ses lecteurs.



Certains passages sont jubilatoires, tellement ils sont improbables, et d'autres tellement farfelus, notamment les courriers à son conseiller pôle emploi, que l'on en redemande. Les personnages sont d'un tel naturel, que l'on a du mal à ne pas les apprécier. Chacun avec sa personnalité apporte une pierre à l'histoire et la rend encore plus belle.



Une lecture drôle, on sent que l'auteur se fait plaisir et le plaisir est communicatif. Une lecture qui nous rappel à quel point la vie est parsemée de petits coups de pouce qu'on ne sait pas toujours voir, tellement nous sommes conditionnés par un quotidien où nous portons un masque, pour nous fondre dans la masse. Cette masse qui nous happe et nous recrache quand les choix et les envies sont différents…



David Zaoui, concocte un petit bonbon savoureux qui se déguste avec plaisir, parsemé d'humour, mais toujours en nous ramenant à une palette de joies. Les joies, grandes ou petites qui nous font du bien et qui nous font avancer dans la grisaille du quotidien.



Pas de leçons de morale à deux sous, qui m'auraient de toutes les façons fait fuir, mais une très jolie histoire dans laquelle l'auteur nous dit, sans te le faire directement, que la vie est belle et qu'il faut toujours croire en ses rêves.



Une lecture que je vous invite à faire dès le 30 janvier, afin de vous apporter du rire et de la joie en ce début d'année 2019.



https://julitlesmots.com/2019/01/09/sois-toi-meme-tous-les-autres-sont-deja-pris-de-david-zaoui/

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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Internet regorge de bonnes critiques pour ce deuxième livre de David Zaoui, mais ce n’est pas une raison pour ne pas en ajouter une ! J’étais un peu sceptique avant de le lire. « Encore un feel good book mâtiné de développement personnel » pensais-je.

Pas du tout. Il s’agit là d’une fiction joliment enlevée, qui certes fait appel / écho aux besoins de reconnaissance – amour – épanouissement que nous ressentons tous, mais il faut bien qu’un livre ait un sujet



Alfredo est artiste-peintre auto-proclamé looser. Il faut dire que ses toiles inspirées de la vie onirique d’animaux au mieux névrotiques, au pire barrés, ne fascinent pas les galeristes. Il traîne son spleen entre ses parents italo-juifs adorables et adorant, ses potes aux idées tranchées, son conseiller Pôle Emploi, dont le seul nom de Mr Bubard vous met sur la voie quant à ce qu’il faut en attendre. A cet entourage s’ajoute, en début de livre, Schmidt, le singe-capucin femelle qui s’occupait jusqu’à lors de la grand-mère de notre héros, et qu’Alfredo recueille pour lui éviter de finir en bouillon. Jusque là rien que du normal !



Je pourrais vous parler de l’influence (surprenante) de Schmidt sur le décollage de la carrière artistique d’Alfredo, des conquêtes féminines de ce dernier (pour la/sa bonne cause), du Sri-Lankais d’en-bas, d’un galeriste déprimé, de sages rabbins, d’un vernissage mondain, du reggae de Daisy, des pâtisseries à la pistache, etc. Toutes ces choses qui font que l’on passe avec plaisir de page en page sans s’ennuyer et en s’attachant aux uns et aux autres. Même à Bubard !



Mais je retiens surtout l’amour dans cette famille, la sagesse du père d’Alfredo, la malice de Schmidt, l’entièreté des amis.



Je pourrais développer sur le rattachement entre l’histoire et le titre, sonder les atermoiements d’Alfredo et l’influence de son cercle rapproché, mais d’autres l’ont déjà fait dans d’autres bonnes chroniques.



Non, je veux juste demander : A quand le film ?!! Et attendre le prochain livre de David Zaoui !
Lien : https://top-topic.com/sois-t..
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Le tueur humaniste

"𝗨𝗻 𝘀𝗼𝗹𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗯𝗹𝗲, 𝘃𝗼𝗶𝗹𝗮 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷'𝗲𝘁𝗮𝗶𝘀. 𝗨𝗻 𝘁𝘂𝗲𝘂𝗿 𝗮 𝗴𝗮𝗴𝗲 𝗮𝗹𝘁𝗿𝘂𝗶𝘀𝘁𝗲. 𝗨𝗻 𝘁𝘂𝗲𝘂𝗿 𝗾𝘂𝗶 𝘀'𝗲𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗳𝗼𝗿𝗴𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗲𝘁𝗵𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗮𝗻𝗼𝗯𝗹𝗶𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗿𝗶𝗺𝗶𝗻𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲."



Un tueur humaniste ?! En voilà une belle oxymore !

Parce que oui, aussi surprenant que cela puisse paraître, chez ce tueur-là il y a un p’tit coeur bourré d’humanité …

Humaniste aussi est la plume qui écrit, d’un ton finement décalé, l’histoire de Babinsky …



💬 Alors voilà, voyez-vous, Babinsky pourrait être élu employé modèle : consciencieux, rigoureux, méticuleux … il met tout son cœur à l’ouvrage !

Faut dire aussi que son job, au même titre qu’un pompier, est très bien classé dans les métiers dits à risque …. Bon ok, question éthique, comparer un pompier à un tueur à gage, ça peut être discutable !

Mais n’empêche que, croyez-moi ou pas, le p’tit Babinsky met un point d’honneur à donner du bonheur !



💭 Un polar original et déjanté qui casse délicieusement les codes du genre !

Des situations cocasses à volonté, une galerie de personnages truculents à souhait … Et, en arrière fond, des références philosophiques et la réflexion sur le sens de la vie …

Régal donc de retrouver cette plume dont l’arme secrète est cet humour qui pointe la souffrance humaine pour en extraire le meilleur.



J’ai vraiment aimé retrouver sous les traits de Babinsky, un certain Alfredo Scali … des écorchés vifs de la vie qui sous la plume de David Zaoui ont la chance de s’élever 😉
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Quelle bouffée d'air frais ce roman, je crois que j'en avais bien besoin au niveau de mes lectures.





Alfredo Scali est un peintre mais il a un talent particulier il peint les rêves des animaux de l'otarie dépressive, crabes kleptomanes, vivre dans la banlieue avec un talent incompris n'est pas facile pour ce jeune homme. Et puis la venue de la petite capucin femelle qui va aider sa grand-mère à vivre avec la maladie d'Alzheimer va en partie bouleverser sa vie.





Il va ramener Schmidt chez lui car sa grand mère a voulu la mettre à cuire, à partir de ce moment nous suivons Alfredo dans sa petit vie pleine de rêves entouré de ses parents, sa grand-mère, ses amis et son conseiller pôle emploi qui lui propose toute sorte de métier et de formation qui n'ont rien à voir avec ce qu'il désire.



Une lecture doudou qui fait du bien avec ce temps morose et dont on ne voit pas les pages défiler. Une découverte pour moi qui ne connaissait pas l'auteur.





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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Alfredo est un homme sympathique. Jeune célibataire au coeur tendre, il vit à côté de chez ses parents.

Avec pour seul objectif de percer en tant que peintre, il se plie aux contraintes de l’assurance chômage mais, pour autant, il ne se prive pas de dire ce qu’il pense. C’est effectivement à la fois tendre, réel et drôle.

Le problème, c’est qu’Alfredo en revient toujours au même, réussira-t-il (un jour) sa vie ? Ou devra-t-il se contenter d’une vie « sans prétention », au risque qu’elle ne soit pas à la hauteur de ses rêves ?

Pourtant, toute sa famille croit en lui. Et l’arrivée impromptue de Schmidt dans sa vie n’est pas pour lui déplaire car au-delà de sa compagnie, ce singe est doué. D’ailleurs, involontairement, il va lui ouvrir des portes…



Je ne connais pas l’auteur mais j’imagine que c’est un bon vivant car dans son livre, il fait appel à nos cinq sens : et notamment le goût ! Il est fait référence à un nombre incalculable de mets alléchants, qui titillent nos papilles autant que notre odorat.

La vue est aussi très sollicitée ; Alfredo est peintre et l’art est omniprésent, on ne peut s’empêcher d’essayer d’imaginer ce qui est décrit (et c’est tant mieux !). J’ai beaucoup aimé lire en pensant aux plaisirs simples que nous offre la vie.

Le toucher bien sûr car Alfredo a besoin de sentir les choses. L’ouïe n’est pas en reste pour autant (les bruits de la ville, comme ceux qu’émettent les animaux qui font partie de la vie d’Alfredo).

Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris est un roman vrai, sincère et émouvant. Je ne sais si on peut dire d’un livre qu’il nous fait rêver tout en ayant les pieds sur terre, mais c’est l’idée que je m’en fais : ancré dans la réalité de la vie, il nous submerge d’ondes positives.
Lien : http://carobookine.com/sois-..
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Le peintre du dimanche

« Si Picasso avait rencontré mon petit-fils, il aurait définitivement arrêté la peinture. Il aurait plutôt ouvert une bonne pizzeria à Naples. »



C'est le coeur de Daisy qui s'exprime, la grand-mère du héros de ces 280 pages originales, parfois aussi drôles qu'émouvantes, souvent déjantées mais toujours sincères.

Fuck le bluff, fuck le baratin, vive le vrai. Sinon à quoi ça sert ?



Alfredo est attachant avec ses potes, son conseiller pôle-emploi et ses filles d'un soir. Obligé depuis que Céleste qu'il aurait pu aimer s'est barrée.

Et surtout avec Schmidt, son singe capucin, petite femelle de quatre ans qu'il a récupérée avant que Daisy ne la flanque dans le bouillon de poule. Alzheimer dans la tête.



Alfredo est mal dans sa peau, pas de boulot. Il veut peindre, peindre et peindre.

Il est sûr de ça mais pas sûr de lui.

Son idée, peindre des tableaux de rêves d'animaux.

Normal, son père est soigneur dans un zoo.



Rien ne se passera comme on le pense, l'artiste n'est peut-être pas celui qu'on croit.



C'est une lecture divertissante, petite fable tragi-comique, baignée de générosité et d'altruisme où la part belle est offerte à la famille et à l'amitié.



Comme récemment me disait un ami : « trouve moi-moi un livre où il n'y a pas de guerre, pas de crime, pas de violence sexuelle, pas d'horreur, pas de psychopathe... »

Pas si facile, mais j'ai trouvé !



David Zaoui m'a prouvé qu'il reste encore des belle personnes.

Une lecture pétillante, désaltérante pour celui qui a soif de bons sentiments à la sauce rigolote.

Je ne pouvais pas dire « rafraichissante », y'a Franz-Olivier Giesbert qui l'a déjà dit sur la couverture. Je ne voudrais pas la tirer à moi.



« Alfredo, n'oublie jamais… Sois toi-même. Tous les autres sont déjà pris. »



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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Une superbe lecture !

Tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment, mais aussi pour se poser certaines questions.

D'abord la découverte de Daisy, cette grand-mère un peu spéciale qui me fait tellement rire ! Ensuite l'arrivée de la plus belle, Schmidt, un petit capucin très joyeux tout aussi foufou que mamie Daisy.

Le personnage principal, Alfredo, est plutôt l'élément "triste et perdu" du groupe; c'est un peintre qui rêve de faire de cette passion un véritable métier. Seulement, il est difficile de percer et de se faire remarquer aux yeux des autres, notamment ceux d'un fameux conseiller pôle emploi aussi vivant et attentif qu'un robot, ou alors de galeristes opportunistes qui s'enferment dans des cases alors que l'art est censé être l'expression la plus pure de nous même.

Ce livre est très intéressant car derrière cette petite lecture tranquille se cache un sujet très actuel et très sensible: comment réussir sa vie ?

Comment rester sois-même lorsqu'on nous dit que notre passion ne peut être un métier et qu'il faut faire autre chose qui ne nous ressemble pas ?

Encore une fois, très belle lecture !

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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Ce roman feel-good est une vraie petite pépite, frais et sans prétention. David Zaoui nous offre une aventure cocasse aux multiples péripéties. Les personnages sont attachants, certains haut en couleurs tandis que d'autres essaient tant bien que mal de réussir leur vie. Là se trouve l'essence du roman: comment réaliser ses rêves et véritablement réussir sa vie?



La suite sur le blog:
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Le financier en chef

Un peu redondant, de mon point de vue. Entre ses balades dans les rues de Paris et ses rêves, éveillé, sur la manière idéale, et non moins utopique, dont il aimerait voir sa vie évoluer, on tourne un peu en rond.

Sans doute parce que, dans ce Financier en chef, le petit singe Schmidt n'est pas là pour apporter son irrésistible touche de fantaisie et d'originalité.

En résumé : lecture agréable mais histoire un peu plate et scènes par trop répétitives.
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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Quelle joie de retrouver la plume de David Zaoui, que j'avais appréciée pour "Je suis un tueur humaniste".



Le titre donne le ton, j'aime bien, même énormément, car il représente tout à fait ma façon de penser. Je dirais même plus que je préfère être moi-même, tout simplement (mais là, je dévie). Un titre accrocheur, ainsi qu'une couverture rouge qui attire le regard.



Direction le 4ème de couverture, où on apprend plein de choses rigolotes concernant le héros : Alfredo Scali, qui rêve d'un destin d'artiste peintre et consacre son oeuvre à l'inconscient des animaux à travers leurs rêves. Tout un programme ! Il va hériter d'un singe très malicieux, qui va bouleverser sa vie.



Entrons dans le vif du sujet : "Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris" est un roman très drôle, avec notamment des échanges avec un conseiller Pôle Emploi qui ne lit jamais ses messages et adresse tout le temps la même réponse laconique au héros. (note personnelle : j'ai tout le respect du monde pour les conseillers Pôle Emploi qui font bien leur job, mais il fallait choisir un métier. J'avoue que parfois, cela m'a fait penser à certaines réponses également laconiques, ne provenant pas toujours d'une administration ;) Fin de la note perso).



On découvre un Alfredo Scali très famille, un héros qui a mal au dos, qui se fait carrément rouler parcertains compagnons de route, qui parfois utilise un langage peu châtié, mais on l'excuse toujours car le lecteur va vite se prend d'amitié pour ce jeune homme qui : 1. inquiète ses parents, car son travail ne marche pas 2. recueille le singe de sa grand-mère (oui, oui) 3. est prêt à tout donner, même à quelqu'un qu'il vient de rencontrer 4. se fait avoir assez régulièrement 5.a un copain qui ne vit que par les gros mots, mais qui a finalement très bon coeur, 6. va à la synagogue et écoute sans comprendre ... pour finalement comprendre 7. va tomber amoureux ...

J'arrête là mon énumération.



Bref, Alfredo Scali, c'est un jeune, très déroutant, mais qui a besoin de réussir et de se faire apprécier.

Il apprendra comment réussir en restant lui-même.

Son chemin est sinueux, mais toujours tendre et drôle. Je crois que mon moment préféré reste la dernière phrase de la dernière lettre de son conseiller Pôle Emploi.



"Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris" est un roman drôle, tendre, parfois satirique, et dont on perçoit la belle portée philosophique.



Dans tous les ças, c'est un roman drôle, qui m'a titillée au départ et que j'ai adoré au fur et à mesure de ma lecture, avec une très belle (et rigolote) fin.
Lien : http://lamusenparle.blogspot..
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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Oser être soi.



Alfredo est un artiste peintre que le succès fuit. Malgré son acharnement personne ne semble réellement intéressé par ses toiles, à l'exception de ses proches. Quand l'état de santé de sa grand mère se dégrade il se retrouve avec la responsabilité de Schmidt, son singe capucin, un singe pas tout à fait comme les autres. Schmidt va bouleverser son quotidien.



Il y a quelques mois j'ai eu l'occasion de lire le précédent roman de David Zaoui, "Je suis un tueur humaniste " , j'avais été charmée par ce livre et j'étais impatiente de découvrir le prochain roman de cet auteur.

Quand on m'a proposé de lire ce tout nouveau roman j'ai accepté avec plaisir. Et je dois dire que j'ai été plutôt surprise.



Les premiers mots qui me viennent à l'esprit pour parler de ce livre sont : une pépite d'humanité et de bonne humeur qui nous fait du bien.

Et c'est ce qu'est ce roman, une petite pépite qui nous donne le sourire et nous pousse à croire en nous mêmes.



À travers ce roman David Zaoui nous conte l'histoire d'Alfredo Scali. Alfredo a toujours rêvé d'être peintre. Il veut que ses peintures soient reconnues mais malheureusement pour l'instant il fait chou blanc. Issu d'une famille plutôt modeste mais dans laquelle il fait bon vivre, il sait qu'il pourra toujours compter sur ses proches. Oui mais voilà il faut bien payer les factures et sur ce coup là ce n'est pas son conseiller pôle emploi ( avec lequel il entretient une correspondance savoureuse à lire ) qui peut l'aider, il ne lui propose que des plans pourris. Alfredo commence à croire qu'il n'y arrivera jamais .

Mais tout change lorsqu'il recueille Schmidt , la femelle capucin de sa grand mère. Elle va être pour lui l'élément déclencheur d'une nouvelle vie.



Schmidt va lui apporter ce qui lui manquait tant, un déclencheur, quelque chose qui le pousse dans la bonne direction. Je ne peux pas trop dévoiler quel sera son rôle mais je peux dire qu'elle va lui apporter bien plus que l'on ne pourrait s'imaginer.



Avec humour , tendresse, bienveillance et second degré, David Zaoui nous entraîne dans les pas d'un homme en quête de lui même. Alfredo se cherche encore, même s'il sait ce qu'il veut faire dans sa vie il ne s'en donne pas totalement les moyens, il se freine parfois lui même. Mais petit à petit il va apprendre à aller de l'avant, à croire en lui et en ses rêves. Il va comprendre qu'il ne faut jamais abandonner ses rêves. Abandonner serait se perdre un peu plus soi même.



Certes le parcours d'Alfredo ne sera pas de tout repos, il va essuyer quelques désillusions mais c'est un fait, c'est aussi grâce à cela , grâce aux moments difficiles que l'on grandit et qu'ensuite l'on est capable de profiter pleinement des petits et grands bonheurs qui jalonnent notre quotidien.



J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai lu d'une traite en ayant aucunement envie de quitter ces personnages. Je me suis attachée à Alfredo, à sa famille , ses amis ( parfois tout aussi perdus que lui ) et bien sûr à Schmidt ( difficile de lui résister tant elle apporte de l'humanité à ce texte ).



Ce livre fait incontestablement partie de ceux qui nous font du bien à l'âme car il nous rappelle qu'il est important de croire en ses rêves car ils sont notre moteur.



Une petite pépite que je conseille vivement.
Lien : http://mellectures.canalblog..
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