Le métro ralentit, s'arrête, il est là. Il dégorge, régurgite, libère le flot, quelqu'un crie "laissez descendre", on se bouscule, on piétine, c'est la guerre, c'est chacun pour soi. Soudain, c'est une question de vie ou de mort, monter dans celui-là, ne pas devoir attendre un improbable suivant, ne pas risquer d'arriver plus tard encore à son travail. La foule s'écarte à contrecoeur, il ne faut pas perdre de vue l'entrée, se tenir à proximité, ne pas se laisser entraîner par le nombre, il faut se positionner sur les côtés, rester près de la porte.