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3.43/5 (sur 41 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Denise Lynn est l'auteur de romances historiques médiévales.

Les feux de la passion est son troisième roman publié dans la collection Les Historiques, et le premier d'une émouvante trilogie.

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
— C’est tout ce que vous avez à dire ? remarqua-t-elle en fermant la porte, gardée par deux sentinelles, derrière elle. Pas d’excuse pour avoir saccagé mon existence ? Pas de regret d’avoir tué un homme innocent ?
— Je n’ai jamais enlevé la vie à un innocent, répliqua-t-il, tandis qu’un pressentiment inexplicable naissait en lui.
— Vous mentez si bien…
Il eut brusquement conscience d’un danger imminent. Les yeux étrécis, il scruta le visage de Lyonesse, avant de lui demander :
— Que voulez-vous ?
Repoussant sa capuche, Lyonesse détacha le fermail de son long manteau, qu’elle laissa tomber sur le sol. La bouche de Rhys devint sèche.Les longs cheveux de la jeune femme, libres, cascadaient sur ses épaules pour retomber sur ses bras nus. Elle portait une robe d’étoffe souple, sans manches, qui moulait son corps comme une seconde peau et dégageait la peau laiteuse de sa gorge jusqu’à la naissance de ses seins ronds. Sous cette robe, aucune chemise ne dissimulait la chair satinée qui apparaissait par les fentes du laçage, sur ses flancs.
Quand Lyonesse s’approcha de lui, à grands pas presque silencieux, il discerna, sous l’étoffe fine, le modelé parfait de ses longues jambes.
Rhys demeura silencieux, le souffle coupé. Les battements précipités de son cœur écartaient toute pensée cohérente de son esprit.
— Eh bien, Faucon, murmura Lyonesse, je veux ce que j’ai toujours voulu…Le délicat parfum de rose et d’épices qui émanait d’elle lui tournait la tête comme la plus entêtante des boissons. Sans même qu’il s’en fût aperçu, elle s’était approchée tout près de lui.
— C’est-à-dire ? parvint-il à articuler, tout en luttant contre l’envie irrésistible de tendre les bras pour l’attirer contre sa poitrine.
Lyonesse leva les yeux vers lui. La clarté mouvante des torches allumait des myriades d’étoiles dans ses prunelles. Quand elle sourit, le cœur de Rhys cessa de battre.Il ne pouvait détacher son regard de sa bouche si proche, prête à être embrassée. Lentement, il s’inclina vers son visage…
— Tout ce que je veux, Faucon, c’est vous, dit-elle alors, tandis que, pour souligner ses propos, elle pressait contre sa poitrine la pointe froide et aiguisée d’une dague.
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La lune éclairait doucement le chemin qui menait au jardin. Des torches placées aux endroits stratégiques éclairaient de leur lumière douce et pâle les recoins les plus sombres du labyrinthe de buis taillés qui s’étendait au milieu du jardin de la reine.
Hugh regardait la jeune femme marcher devant lui d’un air perplexe. La scène qui s’annonçait risquait de n’avoir rien de romantique. A voir la façon dont elle frappait le sol du pied, elle n’avait pas envie d’être là, mais vraiment pas du tout.
Au début, il avait espéré, en gardant le silence et en lui permettant d’exprimer sa colère de la sorte, qu’elle se calmerait un peu, mais il ne caressait plus cet espoir à présent. De toute façon, il n’était pas d’humeur à marcher ainsi pendant des heures.
— Adrienna, il ne va pas nous être facile de converser si je dois courir derrière vous et crier pour me faire entendre.
Elle marqua le pas immédiatement et se tourna vers lui. La colère semblait avoir disparu de son visage, mais ses lèvres restaient pincées, ce qui n’était jamais bon signe.
— Parlez, répliqua-t-elle sèchement. Personne ne vous en empêche.
Elle bouillait toujours de colère, en effet. Hugh lui indiqua néanmoins un banc pour l’inviter à s’asseoir.
— Allons, venez vous installer à côté de moi.
— Non, je resterai debout. Je vous remercie.
— Je ne vais pas vous mordre, répliqua-t-il d’un ton excédé.
— Ce n’est pas votre morsure que j’essaye d’éviter, rétorqua-t-elle en plissant les yeux.
Il eut du mal à étouffer un cri de victoire. Ainsi, elle s’irritait de l’effet qu’il lui faisait…C’était parfait. Le jeu n’en serait que plus intéressant.
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