AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.38/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1901
Mort(e) : 1998
Biographie :

Denise Paulme (1909-1998) est une ethnologue et anthropologue africaniste française. Après des études juridiques, elle suit l'enseignement de Marcel Mauss, dont elle assure l'édition du Manuel d'ethnographie en1947. Elle participe à la création du musée de l'Homme et noue une amitié avec Michel Leiris. Elle a toujours été une femme de terrain, au Mali, en Guinée, en Côte d'ivoire. Son travail pionnier d'interprétation des littératures orales, sous la double exigence de la rigueur et d'un africanisme ouvert, à influencé toute une génération.

Ses premières enquêtes l'ont conduite en 1935 à Sanga (pays Dogon) en compagnie de Deborah Lifchitz. Avec son mari l'ethnomusicologue André Schaeffner, elle a ensuite séjourné en 1945 parmi les riziculteurs kissi de la Haute-Guinée française, puis en 1954 chez les Bagas (Guinée française) et en 1958 chez les Bétés (Côte d'Ivoire). Elle a fait par la suite, seule, plusieurs séjours en Côte d'Ivoire. Elle a été chargée du département d'Afrique noire au Musée de l'Homme de 1937 à 1961 et a été nommée directrice d’études à la VIe section de l’École pratique des hautes études en 1957, devenue École des hautes études en sciences sociales en 1975, puis, en 1967, responsable du comité technique d'anthropologie de l'ORSTOM (actuel IRD).

Outre ses livres monographiques, on lui doit des réflexions aujourd'hui classiques sur plusieurs institutions sociales, notamment le système des classes d'âge, ainsi que des travaux sur la situation des femmes dans les sociétés lignagères et sur l'interprétation des contes.
+ Voir plus
Source : Wkipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Denise Paulme   (6)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Selon un préjugé tenace, les Africains n'auraient eu aucune part dans l'œuvre générale de la civilisation : l'Afrique serait sans histoire. Alors que nul n'a jamais nié l'existence en Asie de civilisations vieilles de plusieurs millénaires, alors que les conquistadores, en exterminant les Indiens d'Amérique, demeuraient stupéfaits devant les temples et les palais de ces "sauvages", jusqu'à ces dernières années le passé de l'Afrique était tenu pour négligeable, l'archéologie africaine n'existait pas. En fait, la barbarie présumée des Africains résultait surtout du mépris avec lequel les Européens de la fin du XIXe siècle ont abordé les populations vivant depuis plusieurs générations dans un état de guerre et d'insécurité perpétuel.
[...]
Les relations des navigateurs européens de la fin du moyen-âge parlaient, il est vrai, de royaumes organisés. Mais après quatre siècles, les descendants de ces premiers navigateurs ne trouvèrent plus dans les mêmes lieux que ruines et terreur. Ravagée par des guerres intestines, l'Afrique n'était à cette époque que l'ombre d'elle-même. Comment expliquer pareille décadence ? Sitôt connue, l'Afrique a eu la malchance d'attirer des commerçants préoccupés du seul désir d'exploiter ses richesses naturelles : Arabes, puis Européens, les uns pas plus que les autres ne se sont souciés des Africains. Mais seulement du profit qu'ils pouvaient en tirer. Ce profit s'est malheureusement présenté très tôt : l'Asie et, plus encore, l'Amérique avaient besoin d'esclaves, l'Afrique - Terre de Barbarie, Côte des Esclaves, Zendj bar ou pays des esclaves - en offrait. Rançonnant les habitants des villages, achetant par milliers les prisonniers et provoquant chez les indigènes des expéditions dont le seul but était de capturer des prisonniers, les marchands arabes, puis les négriers européens ont peu à peu détruit les royaumes dont les découvreurs avaient mentionné la belle ordonnance.
Commenter  J’apprécie          75
Un chasseur est arrêté en forêt par un serpent qui se tord au pied d'un buisson. L'homme veut s'enfuir, le serpent l'arrête, le supplie de lui retirer de la gueule une fourmi qui l'étouffe. L'homme plonge la main, retire la fourmi. "Tu m'as sauvé, lui dit le serpent, que puis-je faire pour toi ? - Je veux vivre aussi longtemps que cette pierre. - C'est bon, rentre au village, réunis les tiens, égorge un coq blanc. Puis couche-toi sur une natte qu'on couvrira d'une couverture noire." L'homme suit ces instructions. Quand on retire l'étoffe, il est était devenu un bloc de pierre.
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Denise Paulme (11)Voir plus

Quiz Voir plus

Mâle ou Femelle ?

Scanie, avril 1992. Louise Akerblom, agente immobilière et jeune mère de famille, disparaît dans des conditions mystérieuses. Pendant ce temps, en Afrique du Sud, un groupe d'Afrikaners fanatiques prépare avec soin un attentat contre une importante figure politique. Quelques jours plus tard, le corps de Louise, le front troué d'une balle, est repêché dans un puits. L'inspecteur Wallander et son équipe enquêtent. Henning Mankell

Le lion blanc
La lionne blanche

12 questions
28 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , théâtre , romanCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}