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4.86/5 (sur 7 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Buenos Aires
Biographie :

Eh bien, je vais vous dire ...

Je suis né dans l'une des plus belles villes du monde. Dans mon cher Buenos Aires, oui, celui qui sonne comme du tango et qui sent la pizza de maman. La vie m'a fait connaître de nombreux endroits que j'ai beaucoup aimés et je vis actuellement dans une maison de campagne à Madrid, une ville qui m'a conquise depuis mon arrivée.

Depuis mon enfance, je voulais écrire et j'ai toujours eu des histoires à raconter. Je rêvais de combattre des princesses et des héroïnes d'histoire. J'entends toujours ma mère m'avertir que je n''avais pas d'ailes pour voler. Vous savez, à cause de cette peur incroyable que les mères ont généralement lorsque vous habitez au quatorzième étage.
La pauvre femme craignait que dans l'une de mes performances "Wonder Woman" je saute par la fenêtre.

Que puis-je ajouter ... Au fil du temps, j'ai appris que mon corps n'était pas capable de voler mais que ma tête non seulement volait mais inventait aussi des histoires avec lesquelles je pouvais rêver éveillé.

Mes romans vous feront voler, rêver et aimer. Ils vous inspireront à être la femme que vous voulez être et à croire que tout est possible, même voler

Dans mes histoires, vous rencontrerez des femmes fortes et faibles, débordées et confuses, déterminées et intrépides, joyeuses et folles, toutes très différentes les unes des autres mais avec un seul facteur commun : l'entêtement

Oui, cet entêtement féminin qui n'est que le nôtre. Ce qui nous oblige à nous lever, ce qui nous guérit de blessures et nous permet de continuer à rêver d'un monde meilleur.
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Je suis là
— Cette pluie ne va jamais s’arrêter?
— Mais si à Madrid, il ne pleut jamais!
— Eh ben alors, ma chérie, on dirait qu’il est passé par la tête de Saint Pierre de pleurer et assez...
— S’il te plait Yoli, ne parlons pas de larmes et essayons de trouver un endroit où stationner ou nous terminerons mouillées jusqu’à la moelle – précisa Mia, la meilleure amie de Susy.
— Nous savons dans quelle chambre il se trouve? — Mia le lui avait répété près de cinquante fois depuis qu’elles étaient parties de la maison mais Susy ne cessait de répéter la même question. Sa copine ne parvenait pas à assumer la situation. Nico se trouvait dans l’USI section traumatologie et le pronostique était, comme toujours et pour ne pas changer, réservé.
— Salle quatre. On ne peut entrer que cinq minutes environ et pas plus d’une personne à la fois. — Mia répondit encore une fois— Albert nous attend.
Le silence dans l’ascenseur était sombre. Ni l’ingéniosité, ni la malice de Yoli n’étaient capables de montrer leur bout du nez et d’offrir un peu de lumière dans tant d’obscurité.
La brume de la crainte et du chagrin, chaque fois plus forts, s’emparaient de leurs sentiments comme la peur la plus traitre.
— C’est par ce couloir face aux ascenseurs. J’ai été là quand la grand-mère de Manolo est décédée.
— Yoli!— répondit Mia perturbée— s’il te plait, ce n’est pas le moment pour des souvenirs de mort.
— Je le regrette, je ne m’en suis pas rendue compte. Susy, pardon— répondit-elle très en peine.
— Ce n’est rien Yoli— Susy l’excusa tout en la prenant par la main pour pouvoir marcher avec plus de sécurité. Les jambes lui tremblaient. Elle était sûre que le cœur allait bientôt exploser, il n’était pas normal qu’il frappe à tel rythme.
La tête de Suzy paraissait avoir éclaté dès qu’elle s’était réveillée de l’évanouissement causé par la nouvelle de l’accident de Nico; et bien que plus de quarante-huit s’étaient écoulées, elle ne parvenait à récupérer.
Traumatisme crânien et fractures du fémur droit et de la clavicule gauche— nous avait raconté son frère au téléphone — les lésions en général ne paraissaient pas graves mais le coup à la tête, paraissait être très fort et ce qui était encore pire, Nico ne se réveillait pas.
Les médecins avaient commenté qu’ils avaient besoin de l’avoir en perfusion quelques heures de plus pour garantir ainsi qu’il n’y ait pas de lésions cérébrales graves, ou du moins c’est ce qu’elle avait pu comprendre, parce que quand tes poumons cessent de respirer et quand le sang ne circule plus, il est assez difficile de comprendre les diagnostiques alambiqués des médecins.
— C’est ici, mais Albert n’est pas là. Je vais passer la tête...
— Mia, pourquoi, plutôt, tu ne l’appellerais pas— fut un commentaire perdu puisque Mia avait déjà tourné la poignée et la moitié de son corps dans la chambre. — Il n’y a personne ici...
— Vide, elle est vide? Mon Dieu, non...— Chuchota-t’elle alors que les larmes coulaient sans contôle des beaux yeux bleus de Susy.
— Attends s’il te plait, il doit y avoir une explication— Yoli était perturbée— Mía, s’il te plait, lâche cette maudite porte et appelle Albert sur ton portable. Maintenant!
— Oui... oui— les mains lui tremblaient tellement qu’elle n’était pas capable de trouver le téléphone dans son sac.
— Mia, s’il te plait— lui dit Yoli tout en essayant de calmer Susy.
— Là, je l’ai. Là,… ça y-est.
— Bien. Tranquille Susy, s’il te plait. Il va sûrement bien. S’il s’était passé quelque chose de mauvais, on nous l’aurait dit. Ne pleure pas, s’il te plait...
— Il ne répond pas— la peur de Mia était plus qu’évidente. Quelque chose n’allait pas bien.
Yoli était la plus forte des trois. On pourrait même dire que parfois elle était un peu brute, et c’était le moment approprié pour que son caractère effleure. Elle sentit qu’elle devait agir et elle le fit.
— Les larmes, ça suffit! Allons voir ce qui se passe ici. Je vais aux renseignements,
là-bas, il doit y avoir quelqu’un qui sache quelque chose sur Nico. Mia, reste ici avec Susy, jusqu’à ce qu’elle se tranquillise.
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Ibiza, quoi de neuf?

- Rentre ma jolie. Assieds-toi. Qu’est-ce que je peux t’offrir, un rafraîchissement, une bière, de l’eau...?

«J’espère que ça ne t’intéresse pas de boire plus d’alcool. La femme ressemblait à une éponge ». Pensa Matias, entièrement disposé à continuer la fête dans la petite maison en plein entre d’Ibiza.

Il était évident que ce n’étaient pas les vacances les plus tranquilles du monde mais c’étaient celles dont il avait besoin.
Après avoir travaillé deux ans d’affilé et avoir été obligé de se contenter de simples miettes de fins de semaines et de ponts de trois jours, Ibiza était un havre de distraction, absolument nécessaire à un homme avec un tel potentiel que le sien.
Matias avait l’habitude de se plaindre très souvent de son manque de vie personnelle, mais sincèrement son travail lui plaisait tellement que jusqu’aujourd’hui c’était sa seule passion. En tant que capitaine des forces spéciales, son travail consistait à sauver des vies en mettant en risque la sienne, et on pourrait dire que c’était cette adrénaline qui donnait un sens à sa vie de tous les jours.

Ses vacances précédentes, il les avait perdues pour devoir se déplacer en Argentine et sauver ses amis, Nico et Susana, d’une mort certaine. Ils faisaient partie de son “cercle de confiance” et il se sentait heureux de les avoir. Il sourit en se souvenant de ces deux imbéciles amoureux mais il ne pouvait éviter d’avoir une petite pincée de jalousie. Avec toute son apparence de séduction et d’indifférence aux sentiments, il sentait le besoin d’offrir son cœur à une femme réelle. Une qui lui offrirait plus qu’un corps à la recherche de son essence virile. Sauter de lit en lit ne lui apportait que des plaisirs passagers, et un homme comme lui avait besoin de beaucoup plus, de beaucoup plus.
La recherche de l’amour n’est pas une tâche facile, mais le problème se complique encore davantage chez des hommes comme lui. Son mode de vie est fait de sauter de danger à encore plus de danger, mettant en risque quotidiennement son existence, en essayant de sauver d’autres personnes qu’il ne connait même pas.
Quelque part, doit exister cette femme qui serait entièrement digne de sa confiance. Une femme, qu’il puisse aimer, sans restrictions, sans peurs mais la grande inconnue restait à savoir où, sur cette planète, elle est se trouvait?
Le cœur de Matia avait un jour fait confiance à une femme, il avait tout risqué et le résultat n’avait pas été du tout à la hauteur ce qu’il attendait.
«Je ne pense jamais plus prendre ce risque». Enfin, le passé est le passé, c’est une nouvelle année et je pense en profiter».
L’homme secoua sa tête pour oublier ses pensées idiotes et se concentrer sur la magnifique rousse qu’il avait devant lui.
«Comment elle s’appelait?».
— S’il vous plait, seulement de l’eau fraîche, j’ai déjà trop bu et je ne veux rien louper— répondit-elle tout en griffant la poitrine de Matias avec ses longues ongles.
— Ma jolie, ça je te le promets, moi— et sans attendre ni le verre, ni l’eau, il enleva son tee shirt pour laisser en vue son splendide et large torse. Matias connaissait l’effet qu’avait son corps dénudé sur ce type spécifique de femmes et il voulait réduire les préliminaires au minimum.
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Susy ne parlait jamais à personne de ses rêves oubliés et elle y pensait encore moins. Ce n’était pas nécessaire. Le passé était irrémédiablement le passé.
Ça ne servait à rien de penser en ce qu’on aurait pu faire et qu’on ne le peut plus aujourd’hui.
“Des milliers de femmes perdent leur travail pour cause de grossesse non désirée. Ce n’est pas juste mais la vie est ainsi faite. La vigne du Seigneur est pleine d’injustices. ... L’un des deux doit rester au foyer et dans quatre-vingt-dix-neuf pour cent des cas, ça tombe sur les femmes.
— Concilier la vie de famille avec la professionnelle, ce n’est pas pour nous un projet difficile, c’est plus une course de fond, sans fond—. Soupira-t-elle sans envies.
“Susy, nous le regrettons mais enceinte, tu ne peux pas mener en avant le plan d’affaires que nous avons projeté et lorsque le bébé naitra …”. Telles avaient été les paroles de Ryan, directeur général de département international.
Et ainsi, sans plus, ses aspirations sont tombées comme un ballon dégonflé. Ses obligations se sont réduites jour après jour jusqu’à ce qu’un jour où il n’y a plus eu aucun travail à réaliser. La pauvre personne enceinte n’était plus qualifiée, et s’était transformée en une personne que puait et qu’on abandonnait dans un coin.
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John est décédé et ne reviendra pas, ça, c’est la réalité. Je suis toute seule et je poursuis mon chemin. Le temps passe et je suis de nouveau sereine. Je ne me trouve pas dans une situation pire que les autres ne peuvent se l’imaginer, mais il y a tant de choses qu’ils ne savent pas... Ma vie cache trop de secrets que je conserve pour moi et beaucoup de honte que je ne parviens pas à accepter.
A l’époque de mon mariage, j’étais une jeune fille qui cherchait un refuge, de la sécurité et John représentait tout ça et beaucoup plus encore.  Au cours des premières années, je pourrais dire que j’avais obtenu ce que j’avais recherché et, même, j’étais parvenue à être heureuse, mais ensuite tout avait changé. Mon apaisement s’était transformé en la plus dure des agonies. Aujourd’hui, je dois reconnaître que je n’ai jamais vécu d’époque en or.
Actuellement, je travaille comme directrice du Musée Archéologique Stonebridge, j’ai bataillé pour avoir la vie que je souhaite mener. Je suis une femme de métier respectée, je me sens libre et je lutte contre mes peurs qui même si elles sont encore nombreuses, je me sens assez forte pour les affronter.
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Quelle femme ne deviendrait-elle pas folle devant le petit cadeau que son mari lui avait préparé ? Appeler petite surprise l’attirance de Reed, c’est vraiment très, très faible. Elle brûle de désir face à une telle surprise et le désir lui grimpe le long de ses jambes. — Mon amour, un Blue Hawaiien pour commencer ? — J’adore. — Reed ? — Rien pour l’instant. — Tu me surveilles ça jusqu’à ce que je revienne ? — Avec plaisir. — Je te fais confiance— répondit-il souriant—. Je vais aller au bar. Ne m’attendez pas pour commencer. J’aurais bien assez de temps ensuite pour profiter du spectacle dès mon retour. Reed ne se fait pas attendre. Il s’agrippe à la femme l’attirant directement sur son corps l’attendant avec impatience. Elle, elle saisit ses bras musclés et mordille désespérément les lèvres masculines et charnues offertes directement sur un plateau.
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En levant mon regard, je pourrais l’épier à travers la vitre qui se trouve juste en face de moi, mais non, je ne vais pas faire ça, car je ne dois pas ressembler à une trainée, ni une harceleuse. Il doit sûrement être fatigué de se faire poursuivre par les femmes. Je ne regarde pas. Je ne regarde pas... Je ne fais pas ça... jamais... Rien qu’un petit peu... Un petit coup d’œil et rien de plus.
— Merde ! Il m’a vue.
Le Dieu de l’Olympe est en train de regarder vers mon bureau, mais contrairement à moi, il me sourit. Ses yeux sont moins froids, j’oserais même dire qu’ils ont une touche d’amusement ? Merde ! Il se moque de moi. Il ne manquait plus que ça. Dans le répertoire de mes nombreuses qualités, maintenant je dois ajouter celle de baveuse démunie de honte.
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Il y a des femmes qui sont nées pour survivre et il y en a d’autres qui sont nées pour avoir leur propre envol. Toi, tu fais partie de celles qui n’ont pas peur des hauteurs. Accomplis tes rêves, découvres tes désirs, fais des expériences parmi tes relations et commence à voler.
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Toujours présent et toujours là quand on a besoin de lui. L’homme idéal pour n’importe quelle femme à part moi, qui n’ai été capable que d’éprouver une merveilleuse amitié. Devrais-je lui donner une seconde chance ? Il est plutôt bel homme, intelligent et amoureux de moi depuis des années. Pourquoi ne pas réessayer ? A l’époque où nous avions été fiancés pendant quelques mois, nous n’étions que des enfants et aujourd’hui, nous sommes deux adultes tous seuls et moi, je pourrais bien essayer... Non, enfin ! Je ne veux pas de couple, moi, je veux vivre, avoir des expériences, un point c’est tout. Il vaut mieux que j’arrête là les bêtises...
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On raconte qu’il est un homme égoïste qui ne pense qu’à ses propres intérêts, mais l’archéologie et les pièces, que nous trouvons, représentent beaucoup plus de choses que ça. Le passé nous raconte qui nous avons été et tout ce que nous avons appris en tant que race humaine pour parvenir à l’endroit où nous en sommes. Sans ce passé, l’humanité ne serait pas pareil. Ces pièces n’ont pas seulement une valeur économique, elles sont les traces que nous suivons et sur lesquelles nous avançons. Nos ancêtres ont formé notre passé, nous, nous représentons le présent et tous ensemble nous construisons notre avenir.
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L’humanité s’intéresse de moins en moins à l’art. Le prix du ticket de visite de Stonebridge coûte pareil que le dernier CD des grands succès des Bombas Pechugonas volume II sauf qu’elles, elles sont numéro un au hit-parade de MTV et que moi, archéologue amatrice, sortie première de ma promotion et avec des années d’expérience, je me trouve à devoir supporter les coups de marteaux dans un bureau qui hébergera le collègue le plus désagréable qui puisse exister, et dont la froideur et le mauvais caractère sont reconnus au niveau international. Mon auto estime fume au travers de mes oreilles.
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