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Critiques de Didier Lévy (386)
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Sylvain de Sylvanie, chevalier

Fermez les yeux, souvenez vous...Ils étaient si réels, vos rêves d'enfant !





Sylvain, un petit garçon, doit ranger son capharnaüm, et monter Charlemagne, son cheval à bascule... dans le grenier.





Les deux amis s'envolent par la lucarne, en route pour une dernière aventure, en Sylvanie!





Des "chevaliers de la Mort Rouge, des dragons, une chute d'eau et un roi à sauver!





Et puis Charlemagne qui fait ses adieux, au jeune garçon. Il veut rester en Sylvanie, à jamais, et ne pas vieillir dans un grenier sombre et poussièreux!

- Je veux rester ici, tu comprends?





Pauvre Sylvain, pauvre chevalier malheureux sans son destrier, qui ne sait comment rentrer chez lui. Il apprendra, grâce à Cambrinus Bodemer,(un écrivain, entouré d'animaux) à un bivouac, que la Sylvanie se nomme "Wonderland" pour certains, ou "Le magasin des idées" pour d'autres.





Grandir, mais sans oublier ses rêves d'enfant...
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Comment la princesse Elvire créa son propre r..

Je ne connaissais pas du tout ce livre, mais c'est sans compter une de mes collègues qui connaît mon amour des albums jeunesse et qui me l'a mis entre les mains.

J'ai tout de suite été séduite par son grand format, le graphisme de la couverture parée de dorures et son titre qui rappelle les contes de notre enfance.



*

Très loin de ressembler à une jolie petite princesse, Elvire est une véritable sauvageonne, turbulente, opiniâtre et vive.



« Elvire est une princesse pleine de sève. Elle saute partout. Elle court partout. Un vrai feu follet. »



Ses journées, elle les passe dans la forêt, s'amusant dans son arbre préféré, un beau chêne, avec ses compagnons de jeux, les musaraignes, les ragondins et les vipères. Elle est heureuse, mais au grand dam de ses parents, elle revient de ses expéditions dans la forêt échevelée, couverte de boue et de salissures.

C'en est trop pour le roi et la reine qui, excédés par les frasques de leur fille, décident d'abattre l'arbre et d'interdire l'entrée du château à toutes ces bêtes répugnantes.



« Dans la chambre, où elle est enfermée, Elvire hurle jusqu'à s'en casser la voix. Elle pleure jusqu'à s'en assécher les yeux. Puis c'est le silence.

Quand elle ressort, trois jours plus tard, Elvire n'est plus vraiment Elvire. »



*

Le texte de Charlotte Gastaut dévoile le mur d'incompréhension dans les relations parents-enfant, avec d'une part l'énervement et la colère des parents ; d'autre part, la joie de la fillette qui aime vivre avec simplicité dans la forêt sans le carcan étouffant que lui impose la cour et sa fonction, ses tristesses d'enfant face aux réactions des adultes.

Si la fillette peut paraître immature dans les premières pages du récit, elle va s'avérer pleine de détermination et de force.



« le roi s'assoit auprès d'Elvire, et il parle. Les premières fois, il bafouille, mal à l'aise, mais peu à peu des phrases se forment. Et lui qui a toujours eu tant de difficultés avec les mots, il parle maintenant à sa fille des heures durant pour lui dire tout son amour et ses regrets. »



Ce joli conte mettant en scène une princesse peu commune permet ainsi d'aborder avec les jeunes lecteurs les thématiques de la différence, du manque de dialogues et de la fragilité des relations, de l'amour qui parfois s'exprime mal, tout en y intégrant des réflexions sur notre rapport avec le monde du vivant et des messages écologiques.



*

A la fois sobres et luxuriantes, simples et élégantes, expressives et très décoratives, les illustrations en noir et blanc rehaussées de quelques touches de vert rappellent les jardins orientaux. La végétation ornementale où se nichent mille petits détails offre de magnifiques décors où plonger le regard. Dans ces paysages délicats et touffus, se nichent personnages et petits animaux de la forêt.



*

Au final, ce bel album plein de sagesse est un joli conte moderne tout en sensibilité, pudeur et poésie. Avec d'une part, un texte simple, profond, tout en délicatesse. Et d'autre part, des illustrations qui font la part belle à la nature par de magnifiques dessins en pleine page. Epurés de couleurs, ils mettent en lumière le raffinement et l'élégance des traits.



Un très bel album à découvrir, à offrir.
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Hanabishi

Quelle sonorité intrigante dans le titre, quelle couverture chatoyante ! Nous n’avons pas résisté à l’attrait de Hanabishi et nous avons bien fait : cette histoire de passion, d’émancipation et de transmission nous a envoutés.



Saviez-vous à quel point, au Japon, les feux d’artifice sont époustouflants ? Tout un art exécuté par les hanabishi, une activité risquée, exigeant créativité et maîtrise absolue des lois de la physique – et traditionnellement réservée aux hommes. Envers et contre tout, c’est précisément cette vocation qu’a embrassée la grand-mère de la narratrice. Si la petite fille est irrésistiblement intriguée par le sujet, sa mère l’a formellement proscrit : pas question que comme sa grand-mère, elle perde un doigt en manipulant des explosifs.



L’amour qui lie la fillette et sa grand-mère éclabousse chaque page dans un tendre feu d’artifices. C’est très doux de les voir heureuses d’être simplement ensemble, à partager souvenirs, expériences et connaissances. Ces pages gorgées de poésie évoquent joliment les transmissions intergénérationnelles. Cette grand-mère inspire profondément sa petite fille, même si ce n’est pas forcément de la manière à laquelle on aurait pu s’attendre.



Nous avons été ébahis de découvrir l’art japonais des feux d’artifice. Les illustrations de Clémence Monnet leur livrent un hommage splendide.



Subjuguant.
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Shen Shan, tome 6 : Destination Hollywood !

Commençons par le commencement, cet album jeunesse est avant tout un bel objet. Grand format, richement illustré, haut en couleurs et grouillant de centaines de personnages et créatures dont certains sont vraiment originaux et drôles, ce livre a tout pour plaire et invite à une lecture complice entre petits et grands.



Sur le célèbre principe du "Cherche et Trouve", nous suivons Shen Shan, le petit orphelin chinois, et son compagnon, le perroquet Litchi, à travers les décors touffus d'un univers cher au public : le cinéma. Avec beaucoup d'astuce, l'auteur et le dessinateur ont disséminé à travers la foule certaines égéries des films cultes intergénérationnels ; aussi King Kong, Princesse Leïa et Billy the Kid - entre autres - croisent-ils le chemin de nos deux "aventuriers", lesquels sont bien décidés à se lancer à leur tour dans la grande saga du septième art.



Un album au dessin humoristique et agréable et une enquête à mener au fil des pages pas si évidente que ça mais que des indices facilitent grandement pour ne pas lasser les plus impatients.





Challenge PETITS PLAISIRS 2014 - 2015
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Le tatouage magique

C'est l'heure pour le maître tatoueur Kintarô

de prendre une retraite bien méritée.

Noémie, sa jeune servante est triste

mais lui demande en souvenir

de lui tatouer sur l'épaule un aigle.

Le lendemain, elle est surprise

de constater que son tatouage

a pris la forme d'un singe malicieux

qui prend vie et l'épaule

lorsqu'elle manque de confiance...



Un livre magique et initiatique réussi

On en prend plein la vue en 3 D'!

Terrifiant le gros monstre poilu

et émouvant le portrait de sa daronne

tatouée sur un de ses gros bras velus

par la toute nouvelle tatoueuse

qui n'a plus peur des grosses bêtes

ni des vilains bikers.

Le tatouage magique, ça en jette !

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Comment rallumer un dragon éteint

C'est le sourire aux lèvres que j'ai refermé cet album jeunesse plein d'humour. Le texte de Didier Lévy est drôle et pertinent tandis que les illustrations de Fred Benaglia apportent de la couleur , des expressions et des attitudes rigolotes.

Un livre pour les petits qui se lit à haute voix tant le langage est expressif et qui dégage de l'empathie pour ce pauvre dragon démuni sans ses flammes.





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Jojo l'Ombrelle

Je tiens premièrement à remercier l'opération masse critique et Babelio et les éditions Belin jeunesse, de m'avoir permis de découvrir ce bel album. C'est un petit livre dont le texte de Didier Lévy est intéressant, fait découvrir les fruits exotiques et s'avère être une ode à la fraternité et à la bonne entente entre espèces différentes. Les illustrations de Nathalie Dieterlé sont d'un graphisme épuré et éclatantes de couleurs. L'histoire est mignonne à croquer et bien sûr tout se termine pour le mieux, grâce à la malice et au bon caractère de Jojo. Un livre qui a tout pour séduire les plus jeunes lecteurs!
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Rosie Pink

Un vrai coup,de coeur pour le graphisme merveilleux de cet ouvrage. Il y est question de Rosalie Pink, qui fait pousser des roses. le regard d'amour et de fascination de Rosalie sur ces roses qui poussent et qui éclosent, ce qui n'est pas sans rappeler les plus beaux passages du "Petit Prince".

Mais au fil des pages, la magie opère par l'immersion dans ce jardin, le regard est mené au plus près des couleurs du végétal pour un bouquet de printemps à chaque lecture.


Lien : http://www.liresousletilleul..
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Rosie Pink

Faut-il éliminer les mauvaises herbes au risque de tuer la plus belle des roses qui sommeille ? Rosie va les sauver, peinée que son père, psychorigide, ne supporte pas tout ce qui est étranger à ses roses. J’aurais aimé quelques pages en plus. Un beau message de tolérance, associé à des dessins et couleurs qu’on ne se lasse pas d’admirer.
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Nous, pas propres ?!

DOUKIPUDONKTAN ? dirait Zazie, celle du Métro de Queneau, pas celle des Restos de Coluche... Papa, maman, les jouets de la chambre froncent le nez. Mais non, ce n'est pas Lino qui sent mauvais, c'est Coch-Coch, son doudou. Les parents suggèrent de le laver, mais pas question pour Lino : d'abord on ne se sépare pas de son doudou, ensuite c'est un tout, un doudou, odeur comprise. Alors, de peur qu'on le fourre en douce dans la machine, Lino traîne Coch-Coch partout, à table, sur le pot, ça aggrave son cas, et même celui de Lino qui commence à sentir tout aussi mauvais.



Une histoire qui parlera aux petits et aux adultes : le problème de l'hygiène du doudou - et mine de rien, de celle de l'enfant. Traits et couleurs du graphisme sont très agréables, et loups et cochon ont vraiment des rôles de composition, ça change : les parents loups ne sont pas effrayants, le petit loup et le cochon sont amis... L'histoire m'a rappelé celle de l'album cartonné, 'Mon Doudou' (Edith & Rascal), au texte plus simple, donc destiné aux très jeunes lecteurs/auditeurs. Une seule réserve, ici : c'est finalement l'enfant qui décide quand ils vont se laver, le doudou et lui - bof.
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Carnet magique de la fée Coquillette

Autant j'avais bien aimé La fée Coquillette présente Télé-Coquillette, autant là j'ai envie de dire simplement « bof » ! Ce carnet se veut très ludique et très drôle. Il permet aussi de découvrir les personnages de la série, surtout grâce au livre d'or. Des blagues, des devinettes et s'est dans la mallette !

Ce que j'ai le plus apprécié c'est l'inventivité de la mention initiale : « Ce cahier Top Secret est la propriété exclusive de la fée Coquillette, la seule et unique fée qui se pose sur le nez des bambins pour exaucer leurs vœux ! Si vous l'avez trouvé, merci de le renvoyer à mon adresse : Fée Coquillette, 17, avenue des Pucerons Dodus, 120272 Paillettes-Ville ». Et là si je vous le dis, vous allez croire que je suis une obsédée : ce code postal correspond à une ville roumaine. Buzău ! La plus proche du village où est née ma maman. Comme quoi !
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Sylvain de Sylvanie, chevalier

Que deviennent nos rêves et nos jeux d’enfants quand nous grandissons ? Les uns restent d’éternels gamins, prêts à laisser libre cours à leur fantaisie et à leur imagination à la première occasion ; d’autres changent plus fondamentalement, mais gardent tout de même au fond d’eux le gosse qu’ils ont été, ses chimères, ses terreurs et ses vieilles peluches. Quoi qu’il en soit, il suffit souvent de tomber sur les objets qui ont peuplé notre enfance pour en voir surgir des réminiscences et souvenirs d’une intensité déconcertante – comme dans cette émouvante pièce de théâtre, vue cet été, dans laquelle deux frères adultes retrouvent dans le grenier de leur enfance les objets qu’ils avaient détournés à l'époque pour jouer à l’Iliade*... Il en va ainsi des premiers livres qu’on a lus et relus, mais aussi des jouets usés d’avoir tant servi. Un jour, parce qu’il fallait faire de la place ou parce qu’il fallait grandir, il a pourtant bien fallu se résoudre à s’en séparer, ou au moins à les mettre en cartons...



Lorsque les parents de Sylvain décident que ses vieux jouets doivent être relégués au grenier, il a une conscience aiguë de tourner une page. Impossible de résister à la tentation d’enfourcher son cheval de bois pour une dernière aventure en Sylvanie, univers foisonnant de paysages splendides et de créatures fantastiques, nés tout droit de l’imagination de Sylvain... Là bas, les deux héros vivent des aventures exaltantes et se distinguent parmi les chevaliers les plus valeureux : la satisfaction de chevaucher un beau cheval et d’affronter sans ciller (et répliques cinglantes à l’appui !) les monstres les plus terrifiants réjouit le lecteur autant que Sylvain. Les illustrations lumineuses d’Éloïse Scherrer incarnent de façon sublime l’univers fouillé de la Sylvanie et donnent un souffle épique à cette odyssée. L’auteur et l’illustratrice mêlent à merveille l’imaginaire et le réel, qui fait de petites incursions dans l’aventure et qui finit, puisque Sylvain deviendra grand, par prendre le dessus – quoique ? Et si grandir devenait synonyme d’une initiation permettant de découvrir de toutes nouvelles dimensions de son imagination ?



Cette petite merveille a toutes les chances de rejoindre nos madeleines familiales !



* Iliade, de Damien Roussineau et Alexis Perret
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Proumzy, protecteur du sommeil des enfants

Il a plutôt une bonne tête, ce monstre Proumzy, non ? Il ne vous ferait pas peur, si ? En le trouvant sous son lit avant de se coucher, Pierrot a quand même les cheveux qui se hérissent de terreur. Proumzy prétend qu'il a toujours été là, depuis la naissance de l'enfant, pour le protéger - des monstres, justement. Bizarre, ça : Pierrot vérifie pourtant tous les soirs.



Une histoire pertinente, amusante et pleine de rebondissements, qui retourne la situation dans tous les sens et fait réfléchir. Intéressant pour dédramatiser cauchemars, peur du noir et autres phobies nocturnes, mais aussi pour évoquer les amis imaginaires des enfants et les petits mensonges.



Les dessins de grande taille sont simples et expressifs, les couleurs flashy, comme sur la couverture. Tout cela devrait plaire aussi bien aux adultes narrateurs qu'aux jeunes auditeurs.
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Sylvain de Sylvanie, chevalier

Dans ce très bel album jeunesse, Didier Lévy et Eloïse Scherrer nous parlent de l'imaginaire. Sylvain est un petit garçon qui doit remiser ses jouets au grenier mais avant, il décide de faire un dernier voyage avec son cheval à bascule. Au terme de multiples péripéties, Charlemagne, le cheval, choisit de rester en Sylvanie, ce pays que d'autres appellent Wonderland ou Magasin des idées.

Grâce à sa rencontre avec Cambrinus, un écrivain qui trouve son inspiration pour ses livres dans ce pays, Sylvain s'aperçoit qu'il pourra revenir quand il le souhaite rejoindre les rêveurs de toutes sortes , écrivains, artistes, scientifiques...

Avec ce magnifique ouvrage, l'auteur nous montre l'importance de l'imaginaire et des rêves, et qu'ils sont toujours accessibles même quand on grandit. Une merveilleux message !
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Aspergus et moi

Les illustrations sont réalisées dans une technique ancienne de gravure qu'on appelle la "manière noire", qui consiste à pré-graver sur une plaque de cuivre une trame qui sera travaillée par la suite pour réaliser un dessins tout en nuances de noir. Cela rend des illustrations pleine de vibrations et de velouté. Les personnages sont des animaux anthropomorphiques tels les premiers personnages de Disney. L'histoire se passe dans l'atelier d'un grand peintre, entouré de tous ses assistants. le narrateur est l'un d'eux, au plus bas de l'échelle, un broyeur de noirs. Et puis il va y avoir un échange avec le grand maître, et toute l'Histoire de l'Art va se dérouler en quelques actions, quelques réflexions. le maître va complètement révolutionner sa façon de faire, de voir les choses. C'est le passage de l'Art Classique à l'Art Moderne qui est raconté dans cette histoire, un cours d'Histoire de l'Art, en une aventure touchante, poétique, attendrissante, servi par la majestée des gravures. le choix de ressusciter une technique ancienne pour un tel propos pourrait être paradoxal, mais je le trouve très judicieux car il ouvre sur l'après-moderne. Beaucoup d'artistes sont cités, par des liens uniquement graphiques, Matisse, Rothko, Malevitch, Polllock, Miro, Picasso, Delaunay, Mondrian, Picasso, Kandinsky, Klein et découle sur des questionnement plus récent, Support-Surface (Claude Viallat est aussi cité). J'y ai trouvé une lecture qui va très au-delà des ses apparences, une "oeuvre ouverte", une approche des questionnement de la création artistique. C'est bien plus qu'un album jeunesse, bien plus qu'un beau livre, c'est un véritable trésor que je viens de découvrir*.

Merci à Lagagne qui fut l'instigateur de cet investissement.
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La petite soeur du Chaperon rouge

C'est l'histoire de la petite soeur du petit chaperon rouge ; en fait, à vrai dire, c'est plus exactement l'histoire du chaperon rouge et de sa grand-mère, qui ont toutes les deux chopé la grosse tete à force de célébrité. A bien y réfléchir, c'est plutot l'histoire du loup qui n'a plus de dents , non, pardon, je me trompe, c'est l'histoire du petit peuple de la foret menacé par de gros bulldozers ; et puis, c'est aussi l'histoire de l'arche de Noé ou plus exactement du radeau de Carlotta. Bon, j'y suis, voilà, c'est l'histoire de l'insolente et très décidée Carlotta.

Un album magnifique tant par le texte que par les très belles et touffues illustrations.
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Le train fantôme

Je n’avais aucune idée du sujet de cet album dont la couverture sombre détone nettement dans un rayon jeunesse, c’est d’ailleurs ce qui m’a donné envie de lui donner sa chance. Dans un style qui m’a un peu fait penser à du Tim Burton, l’auteur évoque une thématique sensible et difficile que je n’ai encore jamais croisée dans une œuvre jeunesse : le mal-être adolescent allant jusqu’à l’envie de mourir.



Autant le dire tout de suite, l’histoire est sombre que ce soit au niveau du texte, des illustrations ou des péripéties vécues par une enfant de 8 ans qui tente courageusement de retrouver son grand frère de 17 ans qui a fugué. Trop comme ceci, pas assez comme cela, l’image que Jonas renvoie ne semble pas convenir à ses parents qui le lui font bien comprendre.



Sur la piste de son frère, Lina atterrit dans un train fantôme qui démarre pour la conduire dans une sorte de cauchemar éveillé peuplé de monstres, de squelettes et de macabres bizarreries. Mais au bout de ce voyage étrange, durant lequel on se demande s’il vaut mieux fermer les yeux ou les tenir grands ouverts pour s’y préparer, quelqu’un attend la fillette…



Il se dégage une poésie morbide des pages et des illustrations de cet album aux allures de film d’animation en noir et blanc qui ne conviendra pas à tous les lecteurs, mais à laquelle j’ai été sensible. Mais j’ai surtout été touchée par le mal-être de Jonas prêt à faire le grand voyage et par sa petite sœur venue lui rappeler qu’il est aimé et qu’il est toujours possible de trouver des étincelles de vie, même éphémères, auxquelles se raccrocher….



En bref, à travers l’amour d’une petite fille pour son grand frère et des monstres faisant écho à ceux meurtrissant le cœur et l’esprit de ce dernier, Didier Levy évoque la thématique difficile du mal-être adolescent. Un mal-être pouvant conduire jusqu’à une tentative de suicide. Dramatique et pourtant porteur d’espoir, Le train fantôme est un album touchant que je ne peux que vous recommander, mais en gardant à l’esprit son ton sombre aux contours étranges et macabres.
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Le problème quand on est un renard

Ca commençait bien... mais finalement bof !
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Grodoudou & Moi

Après l'avoir offert à des petits et avoir adorée les aventures de Grodoudou. Que ce soit l'histoire ou les dessins. J'irai bien me l'acheter, moi, Grodoudou... pour les longues soirées d'hiver...
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Tu lis, je lis : Un amour de vampire

Croc-Croc est un petit vampire qui a beaucoup d'amis. Tous les jours, il les retrouve au bord du lac, au cœur de la forêt, pour discuter de choses et d'autres. Mais aujourd'hui, il est tout emberlificoté : il a rencontré une belle inconnue au bal du roi et il ne pense plus qu'à une seule chose : la retrouver ! Malheureusement, tout ne se passe pas toujours comme on le souhaiterait...

Mon avis : Ce petit roman première lecture appartient à la collection " Tu lis, je lis " des éditions Bayard jeunesse. Le concept en est simple : une lecture à deux voix ! Tandis qu’un lecteur confirmé lit l’histoire, l’apprenti lecteur, dès la fin du premier trimestre du cours préparatoire, prend le relai pour les dialogues, qui ont été conçus spécialement pour lui. Dès que la tête d’un des personnages apparaît avant une phrase, il sait que c’est à son tour de prendre la parole. Le récit met en exergue une amourette contrariée et le soutien des amis – triés sur le volet dans les contes et le milieu animalier - qui feront tout pour changer les idées de ce pauvre Croc-Croc, qui a le cœur brisé. Les illustrations aux teintes sombres et aux traits extrêmement naïfs se situent au dessus du texte et ajoutent quelques touches humoristiques à l'histoire. Si le concept de la collection a su retenir toute mon attention et me donne vraiment envie de découvrir d’autres titres pour en évaluer le succès et l’efficacité auprès de mon jeune public, cette histoire ne me laissera pas un souvenir impérissable…

Auteur : Didider Levy

Illustrateur : Pronto

Public : à partir de six – sept ans, dès le cours préparatoire.

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