— Jacques ?
Avec une force étonnante pour son gabarit de porcelaine, elle me retourne. En découvrant mon visage raidi, la bouche entrouverte, les yeux fixes, elle réprime un mouvement de recul, mord son poing et s’exclame :
— Formidable !
Puis elle ajoute plus bas, en s’adressant à la cloison du coin-toilettes, quarante centimètres au-dessus de ma tête :
— N’ayez pas peur : je suis là. Vous êtes mort, précise-t-elle. Mais tout ira bien, je vais vous aider. Restez tranquille, détendez votre corps mental, vous êtes dans l’état intermédiaire où vous ne risquez rien. Je reviens tout de suite.