Mais l’endroit n’a plus rien du port de pêcheurs de l’époque. Les bicoques aux filets gonflés de poisson s’en sont allées, la criée s’est éteinte, il s’agit désormais d’un complexe de béton où s’entassent toutes sortes de bateaux de plaisance. Les lumières crépitent sur les chromes des yachts rutilants, sur les cuivres des voiliers aux peintures décaties. Ils attendent, en vain, d’atteindre un jour l’horizon.