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Critiques de Dina Kathelyn (5)
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La dernière Reine, Tome 1 : Le cobra du Nil

Le Cobra du Nil, premier tome de la série La dernière Reine de Patrick Weber, a d’emblée un thème ambitieux, mais confus : retracer, sous forme de fiction historique, les moments douloureux de la dernière reine d’Egypte, la fameuse Cléopâtre VII qui s’allia à Jules César, puis Marc Antoine, avant de mourir dans des circonstances plus que tragiques.



Le moins que l’on puisse dire, c’est que pour lire cette bande dessinée sans être perdu, il faut déjà avoir bien révisé son histoire de l’Egypte tout comme sa chronologie, car aucune indication ne nous est fournie pour situer les personnages dans le temps, dans l’espace pas beaucoup mieux, ni (surtout) pour tenter de cerner qui est qui parmi la volée de personnages qu’on subit plus qu’on ne les suit.

Dans la nature même du scénario, on peut franchement trouver à redire aux choix faits dans cette bande dessinée. Les auteurs font véritablement passer les personnages pour des gens cruels, uniquement menés par leur ambition, ou bien complètement stupides, voire les deux à la fois. Le meilleur et pire exemple est sans aucun doute Ptolémée, le frère de Cléopâtre, qui est dépeint comme un malade mental doublé d’un sadique sans foi ni loi. Historiquement, il fut loin d’être sans reproches, mais un peu de mesure n’aurait pas fait de mal ici. De plus, il faut voir comment Cléopâtre parle de son père ! À défaut de correspondre ou non à une quelconque réalité historique, on dirait surtout qu’elle cite un manuel d’histoire du siècle dernier !

Pour finir, (j’avais l’impression d’y aller déjà fort, mais attendez, ce n’est pas encore fini !) il faut ajouter à tout cela de lourds problèmes logiques dans la conception de cette bande dessinée. Déjà, il y a clairement un problème avec l’enchaînement des cases : certaines ne se suivent pas, des ellipses sont mises n’importe où sans qu’on sache pourquoi, c’est vraiment étonnant comme procédé dans une bande dessinée qui paraissait de qualité au premier abord. Du coup, chaque case peut paraître vraiment importante à retenir, sans pour autant que le style en sort grandi, loin de là. Il y a, en plus de cela, quelques problèmes graphiques, pour exprimer la colère notamment : les visages sont alors tout déformés, ce n’est pas très agréable à voir, surtout quand on se raccroche à n’importe quoi pour tenter de poursuivre la lecture jusqu’à la fin. Enfin, et on retombe sur des problèmes de scénario, Pompée et César font leur apparition sans autre explication aucune : sans parler de chaos, on peut dire qu’on est perdu du début à la fin. Finalement, on est en droit de se demander si les auteurs n’ont pas carrément oublié des pages et on leur pardonnerait ces oublis car pas mal d’explications seraient les bienvenues !



En conclusion, autant une bande dessinée sous forme de fiction historique a normalement son intérêt pour combler les trous de mémoire de l’Histoire, autant celle-ci n’en a pas, d’intérêt véritable. Une grosse déception donc : à force de voir les auteurs amonceler, dans un fouillis sans nom, des éléments péchés ça et là, au hasard de lectures approximatives, je comprends pourquoi la série s’est arrêtée au deuxième tome… (et pourquoi pas dès le premier d’ailleurs ?)

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Marmouset, Tome 12 : L'Oreille de Marmouset..

Je viens de lire l'article sur le blog de Babelio « À la rencontre d'un membre de Babelio » et l'une des questions posée est « Quelle est votre première découverte littéraire ? »



Forcément, je me suis posée la question et je me suis rapidement souvenue du petit Marmouset. J'ai reçu ce livre à l'école maternelle pour Noël. Je ne me souviens plus de mon âge, seulement de ma joie quand mon institutrice m'a offert ce livre.



Ne sachant pas lire, ce sont mes parents et ma sœur qui m'en firent la lecture. J'adorais regarder les illustrations douces et colorées et écouter mes parents me raconter les découvertes de Marmouset.



À n'en pas douter, ce livre a grandement participé à faire de moi une lectrice boulimique donc merci Marmouset et merci Dina Kathelyn !
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Haute sécurité - Cycle 2, tome 2 : Les nouveaux..

Le duo des "Enchaînés", Joël Callède et Gihef, livre la conclusion de ce deuxième diptyque intitulé «Les Nouveaux Maîtres».



Alors que Reeves (le remplaçant du supérieur Skinner) et Le Duke (le nouveau caïd qui mène la danse parmi les prisonniers depuis le départ de ‘la bande des vieux’) se disputent les profits du marché noir à Templeton Bay, Aleks Wojda fait le tri dans ses sentiments amoureux. Mais c’est surtout le dénouement de l’intrigue concernant l’inexplicable vague de suicides au Temple qui constituait l’intérêt principal de ce second volet, et là, petite déception tout de même car les révélations télévisées finales semblent un peu faciles et plutôt expédiées, alors que le lecteur espérait sans doute assister à une investigation plus aboutie de la part d’Aleks Wojda et à un jeu de pistes plus prenant. Si cette fin d’enquête est un peu bâclée et que les choix affectifs du héros peuvent finalement décevoir, Callède parvient tout de même à prendre le lecteur à contre-pied en fin d’album, laissant entrevoir bien des possibilités lors du troisième cycle.



Sinon, au niveau de l’ambiance et du développement psychologique des personnages, ce thriller carcéral tient toutes ses promesses. Car, en marge de cette enquête qui fait office de fil rouge, c’est surtout l’évolution des personnages et de leur relation au fil des tomes qui constitue la véritable force de cette série, à l’image de nombreux feuilletons télévisés américains. L’influence de l’excellente série TV «OZ» au niveau du développement psychologique des acteurs et de l’ambiance carcérale demeure d’ailleurs évidente.



L’immersion dans le quotidien des gardiens est totale et la tension que ressentent ces hommes qui vivent constamment sur la défensive est bien rendue, tout comme l’angoisse de prisonniers constamment obligés de surveiller leurs arrières (dans tous les sens du terme) et l'évolution des différents rapports de force au sein du Temple. Le quotidien du pénitencier de Templeton Bay commence à peser sur le mental de ses occupants, comme en témoignent les problèmes relationnels, le désespoir ambiant, les crises de jalousie, les dépressions, la consommation de drogues et les nombreuses visites chez le psy.



Au niveau du graphisme, j’ai un peu de mal à m’imaginer la brave Dina Kathelyn en train de colorier des brutes tatouées de croix gammées, violant des braves pères de famille au fond de leurs cellules. Pour Gihef par contre, c’est tout le contraire, je crois qu’il s’amuse bien en restituant la dureté de l’univers carcéral. Au niveau de la couverture, je trouvais la précédente assez vilaine alors que celle-ci, entièrement dans la veine de celle du premier tome, est déjà beaucoup plus réussie. Sinon, au niveau des détails, je trouve que les textes des bulles sont parfois trop grands/imposants et je suis certains que de nombreux pinailleurs aimeraient bien qu’il s’intègrent un peu plus discrètement au sein du graphisme.



Et maintenant , j’attaque le troisième cycle !

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Les Grandes actions de Marmouset, Tome 5 : ..

Une énième variante d'un livre pour apprendre à dénombrer. Celui-ci a l'avantage de raconter une histoire et les illustrations sont agréables quoique un peu datées...
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Le Train

Dans ce livre, on plonge dans la vie amoureuse d'Elodie qui s'étale sur une trentaine d'années. Assez réservée, elle a tendance à choisir des hommes qui l'éteignent, mais lui donnent l'illusion de combler sa solitude et les blessures de son enfance. Un roman empli de justesse et d'humanité, qui nous montre qu'il faut parfois se perdre pour mieux se trouver. A lire avec un plaid sur soi et une tasse de thé au coin du feu!
Lien : https://le-carnet-et-les-ins..
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