La nuit était calme, fraîche pour la saison, et le ciel parsemé de milliers d’étoiles. La lune illuminait la ville, et l’on voyait comme en plein jour. J’aurais voulu une nuit noire, aussi effrayante que cette angoisse qui m’enserrait la gorge et me nouait l’estomac. C’était fini, je ne pourrai plus jamais sortir quand je le désirerais, jamais finir mes études, c’en est terminé de mes rêves d’université. Prisonnière dans une cage de luxe, je ne pourrais jamais être pharmacienne.
Jamais je n’avais été aussi seule.
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