La voir en silence tomber dans un trou béant au fond du cimetière, là où se trouvent les tombes des pauvres. Ni plaque, ni bronze. Avant la roselière, une bouche sèche qui l’avale. La terre ouverte comme une coupure. Et moi qui essaie de la freiner, de la retenir avec mes bras, avec ce corps qui n’est pas plus grand que la largeur de la fosse. Mais quoi que je fasse, maman tombe.
Ma force, insuffisante, n’y change rien.