Dominic Dernis

Dominic aime la vie, il peint, il écrit, fait du vélo, plaisante avec ses collègues et copains. Jusqu’au jour où…

L’auteur commence par nous parler de ce qui l’a empêché de consulter plus tôt, un déni mais aussi cette « foutue pudeur ».Montrer ses parties intimes est peut-être moins évident pour un homme que pour une femme, du moins sont-elles plus habituées, même si ce n’est jamais vraiment anodin.

Puis la consultation finalement, avec une gêne que l’on ressent. L’annonce de la maladie, les examens, l’opération, les traitements. Et les pensées qui se bousculent dans la tête.Pour arriver à cette conclusion, « foutue pudeur ».

Il nous raconte aussi le souien de sa famille, des soignants, des amis, des membres de l’association « Cantal Ecoute Cancer ».Toutes ces personnes qui ont répondu présent quand il en avait besoin, dans les moments de déprime et de mauvaise humeur.



Dominic a écrit ses ressentis sans rien cacher. Pour que les hommes n’hésitent plus à consulter, à en parler leur médecin, homme ou femme. Et qu’ils se donnent ainsi une chance d’agir vite si besoin.

Les mots sont justes, sans fioritures. Ce n’est pas un témoignage pleurnichard et larmoyant, mais c’est son histoire, avec ses hauts et ses bas. C’est une partie de sa vie qu’il nous livre, avec ses doutes, ses angoisses, ses joies aussi parfois, ses tristesses ou ses accès de colère, bref ses sentiments.

Si je devais faire une comparaison, je dirais que ce livre est un tableau que l’on voit se dessiner au fur et à mesure sous nos yeux. Les évènements, les sentiments remplacent les couleurs de la palette du peintre, le stylo remplace le pinceau. Petit à petit la toile se dévoile, par petites touches, jusqu’au coup de pinceau final.

Donner son avis sur un témoignage est assez délicat. C’est quelque chose que chacun va vivre différemment suivant son propre passé. Ce que je peux vous dire, c’est que ce n’est pas un énième livre sur « mon cancer mon combat ». Celui-ci met l’accent sur l’importance de consulter le plus vite possible lorsqu’on remarque quelque chose d’anormal. Il insiste aussi sur le rôle des proches, accompagnants et associations.

Difficile de parler de lecture agréable étant donné le sujet. je dirais juste qu’elle est fluide et que l’auteur a écrit avec le cœur. Les mots frappent et on se rend compte du « ridicule » de certaines attitudes, même si parfois c’est plus fort que nous.

Un livre à découvrir, pour que plus jamais personne dise « je n’ose pas en parler à mon médecin, c’est trop intime ». Un livre acheté, c’est 1 euro reversé à l’association Cantal Ecoute Cancer.



Je vous souhaite une bonne lecture

Un témoignage touchant



L’auteur se livre comme à son journal intime. Il nous décrit chaque étape de sa maladie, de l’annonce à la fin. Il relate les faits, ses ressentis, qu’ils soient bons ou mauvais. L’auteur se confie, sans filtre, pour nous expliquer par quoi il est passé et comment ça l’a transformé. Quand on passe près de la mort, on en ressort toujours changé et la vie à mille fois plus de saveurs. Chaque nouvel instant aurait pu ne pas être alors il a de l’importance. Et Dominic fait très bien passer ces émotions à travers son roman.



Beaucoup d’émotions



Ayant une personne proche de moi ayant eu ce cancer, ce livre a fait écho en moi et m’a donc touché particulièrement. Je trouve important ce genre de témoignage. De plus, bien que centré sur ce cancer en particulier, le livre s’adapte à toute maladie grave. Je pense que beaucoup peuvent se retrouver dedans et se sentir moins seul, rassuré aussi de se dire que le final peut être beau et positif.



Je vous conseille ce livre qui lève le voile sur une maladie malheureusement trop courante et fait passer tout un tas d’émotions.