Dominique Dayau

Je reste un peu sur ma faim...Et pourtant il ne manque pas grand chose à ce livre pour faire de lui une lecture géniale !



Deux choses m'ont vraiment déçue.

La première est que la très belle écriture de l'auteur est considérablement desservie par une mise en page VRAIMENT étouffante. le texte donne une impression de "blocs ", avec très peu de saut de lignes, qui nuisent réellement au plaisir de lecture.



Le deuxième point noir est, à mon sens, un manque de rythme préjudiciable à l'intrigue. J'ai adoré le début et puis ensuite, et ça jusqu'aux cent dernières pages, je me suis perdue dans cette histoire dont je ne comprenais pas où elle voulait m'emmener.

Heureusement j'ai eu un vrai regain d'intérêt sur la fin. Mais j'aurais voulu avoir ce même attrait tout du long...



Maintenant ce que j'ai aimé:

L'écriture. Clairement LE point fort du livre

Le hasard fait bien les choses parfois. J'ai trouvé dans ma bibliothèque municipale ce livre alors que je préparais mon départ en vacances pour Biarritz ! C'est toujours agréable de lire des histoires dans le lieu où l'on se trouve avec même parfois la vue sur des monuments décrits dans l'histoire. L'auteur se base sur des faits divers réels et brode une histoire autour de cet événement, histoire racontée par un personnage différent à chaque fois. Cela oblige l'auteur à s'adapter à chaque fois à son personnage en utilisant un ton, un parlé différents et en donnant des détails sur la vie et les coutumes du pays basque. Mon histoire préférée est celle de Michel Irastorza.

Je suis bien en délicatesse pour faire ma critique de ce roman qui m'a laissé impassible... Que de blabla pour rien... Quid de l'action ??

On se croirait au musée en train d'observer un tableau.

C'est beau, peut-être, mais c'est tout du long ennuyeux et lassant.

Ce n'est pas du tout ce que j'attendais d'un roman qui traite d'une enquête.

Grosse déception donc. Ça ne m'a même donnée envie de connaître le fin mot de l'histoire.

Je suis bien contente d'être passer à autre chose !

Une bonne surprise

L’auteur, ancien commandant de police recyclé dans le polar, nous propose un roman plein de charme et de nostalgie. Sous les auspices de Scott Fitzgerald et de Gaston Leroux, son récit nous dévoile un univers méconnu et révolu. Celui du faste des années 30 et du microcosme de la Côte d’Argent. Celui des Rothschild, de Jeanne Lanvin, d’Annabella, d’Henri de Kérillis, de Pierre Frondaie, d’Henry Bernstein. Celui des Delahaye, Rosengart, Reinastella, Peugeot P515 et Motobécane 100. Celui d’un microcosme mondain regroupé à l’ombre de la dune du Pyla et dont l’épicentre est le luxueux hôtel Haïtza. Celui d’une époque où la vue de dimanchards se baignant en contrebas de leurs perrés provoque l’agacement des occupants des villas du front de mer.

Le narrateur est un journaliste du Petit Parisien, responsable de la rubrique des Potins de la Potinière. Missionné pour couvrir la saison estivale 1935 à Arcachon, il va s’investir dans une tâche supplémentaire : la surveillance des agissements d’un supposé espion nazi camouflé sous le déguisement d’un ornithologue autrichien, plus ou moins fiancé avec une superbe jeune femme rousse et russe prénommée Aliona, laquelle, par surcroît, excite dangereusement la curiosité et la testostérone de l'envoyé spécial.

Au fil d’une enquête délibérément décousue, notre Rouletabille s’octroie la liberté de nombreuses digressions sur la pelote basque, le tir aux pigeons, les régates, le vol-à-voile et les soirées mondaines. L’arrière-plan historique est solide, comme la connaissance de la vie locale, de ses acteurs et de son décor. C’est normal, les racines de l’auteur sont implantées entre Pilat-Plage et l’Aiguillon. Qualité supplémentaire et non des moindres : Dayau écrit remarquablement.

Ce roman est pour moi une grosse déception. J'adore cette époque et le procédé utilisé par l'auteur : un journaliste parisien envoyé sur le bassin d'Arcachon afin de collecter potins en tous genres.



Le postulat de départ est intéressant, Pierre, le héros, bien sympathique. La plume de l'auteur est agréable mais quel manque de rythme, que de longueurs et de bavardages inutiles.



Les pages défilent sans aucune action, l'auteur nous noie sous une narration et des digressions qui n'en finissent plus entre l'enfance de son héros, sa sainte mère et son père mort au champ d'honneur, et les conversations que Pierre tisse avec les différentes personnes qu'il rencontre.



Il y n'y a pas vraiment d'histoire si ce n'est que notre journaliste va enquêter sur un pseudo espion, un professeur d'ornithologie autrichien et sur une fille de russe blanc qui a fui la révolution bolchévique.



Mais hélas, comme l'auteur n'a jamais réussi à ferrer mon intérêt, je n'ai lu qu'un tiers du roman avant de passer au dernier chapitre et découvrir l'identité du fameux espion.



Un roman qui finira dans une boite à livres et qui plaira, je l'espère, à son prochain lecteur !

Bonjour mes Lecteurs,



Voici un bon petit polar pas piqué des hannetons que je viens vous chroniquer.



Ce roman est le premier volet d'une série de polars entomologiques où le petit monde des insectes, tels que arthropodes et autres coléoptères, a le grand rôle.



Le professeur Vincent Cuvier, surnommé "Scaramouche" pour sa passion dévorante des insectes et également directeur du laboratoire d'entomologie du Muséum National d'Histoire Naturelle, est amené à apporter son aide à une enquête policière.



Le professeur et son équipe, composée de Lucien, Jeannette et Antonin, vont aider l'adjudant-chef Frédéric Casties, le créateur du département d'entomologie pour la gendarmerie et ami du professeur, à résoudre l'énigme d'une série de cadavres ayant chacun un rapport avec les abeilles. Le tueur se fait connaître sous le nom de Sekhmet mais rien ne relie à priori les victimes entre elles.



Un polar divertissant et surtout très instructif mettent en valeur les insectes et leur monde méconnu de la plupart d'entre nous.



L'auteur mêle à la trame policière un exposé et des anecdotes sur l'utilisation des insectes en entomologie médico-légale, en particulier la datation des cadavres selon le type de mouches qui s'y trouve.



Totalement passionnant pour celui qui serait curieux de connaître ce microcosme particulier de la police scientifique. 



Bonne lecture, amis Lecteurs !


Lien : http://lecturechronique2.com