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Critiques de Dominique Farale (5)
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Messaouda

Messaouda est une jeune Berbère qui a fait de sérieuses études en France. Elle décide de retourner où elle est née avec l'intention de participer à l'émancipation de son peuple. A la descente de l'avion elle est attendue par l'adjudant Quernec, un singulier personnage autant aventurier que soldat qui, avec quelques hommes, est chargé, au nom de la France, de maintenir ou de rétablir l'ordre souvent compromis dans les tribus qui s'entregorgent pour des rivalités de clan. Dès le début notre Messaouda et l'adjudant se heurtent dans un duel de sarcasmes où on trouve plus d'ironie que de méchanceté et c'est d'ailleurs ce qui soutient l'intérêt du récit, atténuant l'horreur des atrocités qui se succèdent à un rythme obsédant. Partageant les mêmes périls, les deux héros finiront par se rapprocher...
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La Turquie ottomane et l'Europe

Bon je n'ai pas tenu vingt minutes. Je ne connais pas l'auteur, mais il est... déroutant. J'ai cru qu'il s'agissait d'un ouvrage de traduction, mais visiblement, non. L'expression est très simple, composée de phrases courtes assemblées les unes aux autres qui forment de petits paragraphes. On a de la peine à suivre le déroulement de l'idée générale et à comprendre où l'auteur veut en venir. Du fait que dès les premières pages certaines informations semblent manifestement mises en évidence, j'ai eu quelques doutes et j'ai souhaité consulter la bibliographie. Il n'y en a pas. Je suis arrivé sur le dernier chapitre ou l'auteur se plaint du mouvement de repentance "demandée à la France pour la décolonisation" et les torts que "nous" (c'est le mot employé) avons causés. J'ai alors mieux compris mes doutes initiaux. le travail n'est pas fait pour informer, mais pour donner un point de vue sur le "nous" et sur le "eux". Comme souvent dans ces cas-là, le ton se veut neutre, serein et tente de passer pour objectif. Malheureusement pour l'auteur, comme toujours dans ces cas-là, le biais intellectuel saute aux yeux et détruit toute légitimité à un travail qui aurait certainement été beaucoup plus pertinent sous la forme d'un essai. Toute thèse est intéressante si elle est assumée. Mais travestir ce que l'on pense en y mettant des fioritures destinées à faire croire au lecteur qu'il s'agit de la plus exacte vérité est repoussant.
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De Gengis Khan à Qoubilaï Khan : La grande chev..

Un rare contre-exemple chez Economica : de la très mauvaise histoire militaire...



C'est rare que j'écrive ceci, mais... à fuir absolument ! Même pour un passionné d'histoire militaire, désireux d'en savoir plus sur l'art de la guerre (très spécifique, et à la descendance impressionnante) des Mongols, ce livre est mauvais et indigne des éditions Economica, qui nous avaient habitué à (beaucoup) mieux.

Succession de chroniques de cour anecdotiques décousues (les noms des concubines, les goûts culinaires du neveu,...), énumérations de noms et de lieux sans aucune vue d'ensemble ni analyse digne de ce nom, parsemées de curieuses réflexions personnelles de l'auteur, évoquant des courses dans le djebel et des méharées sahariennes...

Ou alors peut-être pour un certain effet parodique ou burlesque : l'histoire comme on ne devrait PAS l'écrire...
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Les Turcs face à l'Occident

Un livre d'un "historien" qui ne contient aucune note de bas de page, aucune bibliographie, etc.



L'idéologie est présente dans tout le bouquin (du moins les parties que j'ai lues) : telle civilisation est "grande", telle autre est "amollie". Tel personnage est "un très grand pape" sans que cet avis ne soit justifié outre mesure, etc.



Il fait passer les croisades comme une riposte de l'Occident face à l'agression musulmane (thèse courante dans l'extrême droite).



Il ne remet pas en cause ses sources, ainsi, Godefroy de Bouillon aurait tranché en deux un seldjoukide : "Grand et mince, il avait une force étonnante et coupa un Turc en deux en lui portant un coup de sabre à la taille." p. 88-89. (Ce passage n'est évidemment pas une citation, mais les mots de l'auteur.)



En bref, un livre idéologique, peu sérieux, non sourcé. À éviter absolument dans le cadre de recherches sérieuses.
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La Turquie ottomane et l'Europe

A fuir, comme à peut prêt tout ce qu'a sorti ce monsieur parti en croisades contre les peuplades turco-mongoles. Qu'il n'en revienne pas svp.
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