De son vivant, Henri de Navarre, le prince de sang protestant, qui évolue dans le désastre des guerres de Religion, est honni par ses ennemis, les catholiques. Il subit de attaques incessantes. Son portrait est régulièrement brûlé dans les processions de la ligue, il est considéré comme le diable, l’esprit du mal. Devenu roi, il est traité d’usurpateur, et les protestants voient en lui un traitre et un opportuniste ayant changé six fois de religion. Rien d’étonnant à ce que des fanatiques tentent de l’assassiner à plus de douze reprises.