Les journalistes qui avaient travaillé sur le dossier des otages s'étaient comme ils le font toujours pour de telles affaires, sourcés auprès du ministère des Affaires étrangères et des services de renseignement. lls avaient ainsi répercuté dans leurs colonnes, non pas ce que leurs lecteurs auraient été curieux d'apprendre, mais ce que le gouvernement avait décidé de porter à la connaissance du public. Or, en matiere de terrorisme et d'affaires nucléaires, les dirigeants du pays considéraient que moins leurs concitoyens en savaient, mieux ils se portaient.