Peu à peu, elle se sent à l'aise dans ce lieu où souffle l'esprit. Eluart tout à elle, Maria s'attarde jusqu'à la nuit. Pourquoi partir alors qu'il lui demande de ne pas le quitter? Dans la chambre éclairée par une lampe de chevet, cet amant avide de son corps la subjugue. La voici presque éprise. Lui, garde ses distances. Gala reste inscrite dans sa chair. Personne ne peut la remplacer, encore moins combler le vide qu'elle a laissé depuis son départ. Si Maria avait su combien ce passé le hantait, se serait-elle livrée avec autant de spontanéité? (p.107)