La question des crimes commis pendant cette période, posa d’ailleurs à son tour de nombreux problèmes. Autant de crimes et de criminels, comment faire ? On établit à la hâte des tribunaux, on nomma des juges qui pour certains n’avaient jamais jugé, on dressa d’immenses camps de prisonniers et des listes interminables de criminels et de suspects par ordre alphabétique, soixante-six mille à la suite, mais qui allait s’en occuper et quel nom donner à leurs crimes ? De nouvelles catégories apparurent, au nombre de trois à nouveau : crime de guerre, de génocide, et crime contre l’humanité, dont on feignit de croire qu’il n’avait jamais existé