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Critiques de Doug Mahnke (42)
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Superman - Anthologie

Pour ses 75 ans, Superman méritait bien en 2013 une anthologie digne de ce nom ; Urban Comics nous proposait donc cette Superman Anthologie avec quinze récits sur l’Homme de Demain, de 1938 à 2012.



Comme les autres anthologies de cet éditeur, celle-ci est faite pour tous les types de lecteurs de comics : du complet novice à l’aguerri en chef, tout le monde est censé y trouver allègrement son compte grâce à un sommaire détaillé et particulièrement fourni en épisodes notables :

« Les débuts de Superman » (Action Comics #1-2, 1938)

« Quel homme est donc Superman ? » (Superman #17, 1942)

« L’origine de Superman » (Superman #53, 1948)

« Super-duel dans l’espace » (Action Comics #242, 1958)

« Retour sur Krypton » (Superman #141, 1960)

« La mort de Superman » (Superman #149, 1961)

« Superman est-il nécessaire ? » (Superman #247, 1972)

« Renaissance » (Action Comics #544, 1983)

« La légende de Terre-Prime » (Superman #400, 1984)

« Le grand jeu » (Superman (v2) #11, 1987)

« Des secrets dans la nuit » (Action Comics #662, 1991)

« Qu’est-ce que la vérité, la justice et l’idéal humain ont de si drôle ? » (Action Comics #775, 2001)

« Question de confiance » (Superman – Batman, 2003)

« L’incident » (Action Comics #900, 2011)

« Le garçon qui vola la cape de Superman » (Action Comics (v2) #0, 2012)



Comme vous le voyez, une bonne partie de ces différents récits s’intéressent à l’essence même du personnage de Superman, questionnent son existence plausible et remettent vaguement en cause son intérêt pour ses congénères. Heureusement que l’éditeur a fait ces choix-là, car beaucoup d’histoires de Superman connues, reconnues et vraiment marquantes sont en fait des histoires de ses origines, maintes fois rebattues : il fallait bien varier un peu les plaisirs. Ce manque de matériau conséquent et foisonnant en qualité se ressent au cours de la lecture de l’anthologie. Il faut en effet être un fan de Superman de la première heure pour aller avec joie se farcir autant de récits sur l’Homme d’Acier sans s’ennuyer un brin. Pourtant, elle est bien nécessaire cette anthologie, car voir Clark Kent se façonner au fil des décennies, voir apparaître Lex Luthor, Brainiac et tant d’autres, comprendre les différentes variables du personnage grâce aux récits alternatifs, c’est passionnant sur le fond. Toutefois, à cause de la forme des épisodes, je conseille plutôt de « consommer » ce volume par petits bouts, par intermittence, afin de mieux la savourer, en tout cas de manière plus digeste.



Superman Anthologie est moins facile à ingurgiter que les anthologies sur les héros DC Comics, sur Batman ou sur l’œuvre de Jack Kirby, car ceux-ci comportaient des récits vraiment différents qui permettaient de ne pas lasser le lecteur. Ici, les histoires sont certes différentes les unes des autres, avec un bon nombre d’apparitions notables, mais les intrigues tournent souvent autour des mêmes problèmes et des mêmes conséquences. C’est sûrement mon relatif désamour pour le personnage qui parle...



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Justice League - Urban, tome 8 : La ligue d..

Bon, bon, bon ! C’est relativement plus calme par ici.

Relativement aux quelques épisodes précédents, hein ! Je rappelle que les héros avaient bêtement ouvert la boîte de Pandore et fait sortir leurs sosies maléfiques – autoproclamés le Syndicat du Crime – qui dominaient un univers parallèle désormais réduit en miette à cause d’un gus encore plus dangereux (les Goths poursuivis par les Huns quoi !). Ils en ont eu du mal pour s’en débarrasser. C’est quand même grâce à… Lex Luthor !



Oui, oui ! Lex maintenant dit à tout le monde qu’il s’est gouré et va devenir gentil. Il essaie sans arrêt de rentrer dans la League, leur sauve la mise quelques fois, fait son autocritique. Mais bon, faut comprendre nos héros : ils se disent qu’il cache un truc de mauvais aloi. Pas possible que Lex soit devenu un brave gars. Au final, Batman suggère de l’intégrer ne serait-ce que pour le garder à l’œil.



Tout ça s’installe au milieu de conflits mineurs qui voient le retour de la célèbre Doom Patrol. J’ai dit célèbre ? En fait je les connais pas. Bref ils font que passer. Plus embêtant est ce gars qui tente de flinguer Lex (un type à mis sa tête à prix, pff) et tire sur un container abritant une arme biologique cataclysmique : le virus Amazo. La plupart des humains, super ou pas, sont contaminés. Mais tant que Wonder Woman (déesse) et Superman (extraterrestre) sont là, rien n’est perdu.



Encore une fois, ces deux-là plus la chauve-souris grappillent toutes les scènes. Les Flash et autre Aquaman n’ont que leurs yeux pour pleurer. Pas très équilibré. Ah, j’oubliais, on a quand même un peu de Shazam qui joue les clowns (c’est un gamin à la base, mais dans un corps musclé). Ça détend.



Tout ça fait un peu transition entre deux gros morceaux. Le plus intéressant est finalement la relation amour-haine entre Bruce Wayne et Lex Luthor : deux caractères implacables dans la même équipe ? Ça doit racler un peu…

Transition, disais-je, car la suite devrait voir le destructeur du monde du Syndicat du Crime débouler d’un côté, et Darkseid de l’autre. Forcément, ce tome 8 fait petit pied à côté.

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Green Lantern Saga - H.S. 1 : Les épisodes in..

Une envie irrépressible de comics neufs m’a incité à me procurer ce « Green Lantern Saga, Hors-Série n°1 : Les épisodes inédits de la saga ».



Derrière ce nom un tantinet compliqué, se cachent des épisodes oubliés par Panini Comics avant qu’ils cèdent les droits de publications de DC Comics en France et qu’Urban Comics n’avaient pas encore eu le temps de publier. C’est chose donc faite avec ce Hors-Série qui raconte les prémices de la Guerre des Green Lantern (publiés eux par Urban Comics dans Green Lantern Showcase #1 et #2). Geoff Johns, grand ordonnateur des séries super-héroïques chez DC Comics et qui plus est sur Green Lantern, est évidemment aux commandes et Doug Mahnke met son talent au service du dessin.

Sans être indispensable, cette histoire qui s’étale tout de même sur six numéros « américains » (chapitres disons) de Green Lantern permet de voir à nouveau à l’œuvre l’ensemble des corps galactiques qui représentent l’ensemble du spectre émotionnel (bleu pour l’espoir, rouge pour la rage, vert pour la volonté, rose pour l’amour, etc.) ; même si la création de ces innombrables corps de policiers et policières cosmiques peut sembler toujours autant superficielle, Geoff Johns réussit à maîtriser son sujet sans trop s’égarer et nous livrer une menace digne de ce nom qui promet donc une Guerre des Green Lantern dantesque (et c’est le cas vraiment !).

L’édition par Urban Comics est donc appréciée, même si la forme se veut simplement correcte, car cet éditeur si motivant nous a malheureusement habitués à mieux. On se contente donc d’une remise en situation courte au début de chaque chapitre avec un rappel rapide sur un ou deux personnages ciblés, rien d’énorme mais c’est très utile pour les néophytes ou ceux qui pourrait se mélanger les pinceaux à force de lire trop de comics.



En somme, un hors-série très utile donc quand on cherche à bien comprendre les rouages assez compliqués qui jalonnent le passage des aventures des Green Lantern et consorts (car il n’y a pas que les Verts évidemment) de l’avant à l’après Renaissance / Relaunch. Le prix est toujours agaçant (5,60€), mais une fois de temps en temps et surtout pour une telle qualité doublée d’une quantité réjouissante, ça passe !



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Justice League - Urban, tome 8 : La ligue d..

Comme on s’y attendait dans le précédent tome, l’arrivée de Lex Luthor au sein de la Justice League n’est pas vu d’un très bon oeil. Ce dernier ayant promis d’avoir changer, d’être devenu bon, peine tout de même à être crédible tant on connais la sournoiserie du personnage. Batman pense la même chose et le tient donc à l’oeil en l’intégrant à l’équipe.



Mais très vite les choses s’accélèrent et le virus Amazo fait son entrée, avec comme personnage central, ce cher Lex Luthor. Je ne vous en dirait pas plus, mais j’ai vraiment adoré cette intrigue, qui est bien plus calme que ce que l’on a vu dans le tome précédent et qui à mon sens sert de transition avant d’aborder les deux derniers tomes (9 et 10) dont l’intrigue ne sera rien de moins que la guerre de Darkseid !



Je me répète sans doute, mais Justice League et Batman (qui touche également à sa fin) auront été les deux meilleures séries des N52.
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The Mask - Intégrale, tome 1

Ce tome comprend les 2 premières miniséries consacrées au personnage.



The Mask : 6 épisodes, initialement parus en 1991, écrits par John Arcudi, dessinés, encrés et mis en couleurs par Doug Mahnke, avec un lettrage réalisé par Pat Brosseau.



Stanley Ipkiss passe chez l'antiquaire et achète un vieux masque en jade qu'il paye $135, taxes incluses. En sortant de la boutique avec son achat, il voit un gang de bikers passer, projetant de la boue sur sa voiture qu'il vient de laver. Il gesticule et agite le poing dans leur direction. Alors qu'il s'apprête à monter dans sa voiture, il est tiré en arrière par l'un des motards et se prend un coup de poing dans le ventre, une baffe en pleine figure, et un coup de pied dans le derrière pour faire bonne mesure. Il rentre chez lui en pensant aux sévices qu'il aimerait bien leur faire subir : coup de pied dans les bijoux de famille, arrachage de nez avec un clef à molette, éclatage de crâne avec une batte de baseball, carbonisation au lance-flamme. Alors qu'il ouvre la porte de l'appartement de sa copine Kathy, il a l'impression que le masque lui parle depuis l'intérieur de sa boîte. Il offre le masque à Kathy qui en est très contente et ils terminent au lit. La nuit il se lève pour aller aux toilettes et trouve le masque sur le rabat de la cuvette des WC. Il l'essaye et se retrouve transformé avec une grosse tête verte, et habillé d'un costume orange voyant. Il sort par la fenêtre de la salle de bain.



Une fois dans la rue, Stanley Ipkiss transformé croise 2 loubards. Il envoie un coup de poing tout mou à l'un d'eux, et recule sur la chaussée où il se fait écraser par une voiture. Il se relève indemne ou presque, la tête en sang qui guérit instantanément. Il rentre dans le garage où les bikers sont en train de s'occuper de leurs bécanes et les éclate comme il l'avait imaginé. Il survit sans problème à un coup de feu qui lui laisse un énorme trou au milieu de la poitrine. Après les avoir tous massacrés, il rentre chez Kathy. En se levant, elle a l'impression de voir un gugusse avec une tête verte dans sa salle de bain, mais il s'agit en fait de Stanley Ipkiss qui se comporte de manière beaucoup plus sûr de lui que d'habitude. Il gagne en confiance de jour en jour au point de lui répondre, et même de lever la main sur elle. Il revêt régulièrement le masque pour aller rendre visite à tout un tas de personne dont il a marqué les noms sur une liste, à commencer par le garagiste qui a mal réparé sa voiture malgré une note salée, puis son institutrice de primaire qui l'avait humilié. La police est totalement désorientée par les cadavres laissés dans un état atroce, et l'enquête est confiée au lieutenant de police Kellaway.



Le personnage de The Mask est devenu célèbre grâce au film de 1994 The Mask réalisé par Chuck Russell, le rôle-titre étant interprété par Jim Carrey. Son origine remonte à 1982 où Mike Richardson (l'éditeur en chef de Dark Horse Comics) a l'idée d'un personnage appelé Masque. Il connaît 2 incarnations transitoires, l'une réalisée par Mark Badger, la suivante par Chris Warner, avant d'être relancé par la présente minisérie, avec le nom de The Mask. La première histoire est prépubliée dans l'anthologie Mayhem en 1989, republiée ensuite en tant que numéro zéro de la minisérie. Replacé dans son contexte en 1991, ce récit prend le lecteur au dépourvu. La couverture semble annoncer un superhéros ou un supercriminel avec exagération comique, et l'intérieur raconte comment un individu quelconque et effacé se venge des mesquineries qu'il a pu subir dans sa vie, avec perte et fracas et une forme de sadisme premier degré, allégé par quelques exagérations comiques visuelles. Il n'y a pas d'équivalent à l’époque dans le monde des comics de superhéros DC ou Marvel, ou même dans les comics indépendants. Le lecteur regarde les facéties macabres de The Mask avec des yeux ronds, incapables de savoir si c'est du lard ou du cochon.



Avec l'épisode 1, le masque passe au lieutenant Kellaway et la nature du récit apparaît. Ce masque a des propriétés surnaturelles qui confèrent une invincibilité totale à son porteur, la possibilité de faire sortir n'importe quel objet du néant (de préférence des armes, mais pas seulement), et une propension à la violence exacerbée. Ayant compris la nature du récit, le lecteur attend avec impatience chaque apparition de The Mask, le carnage sadique, l'humour servi très noir et l'inventivité visuelle de ses interventions. Impossible de ne pas ressentir la jouissance du timoré Ipkiss au fur et à mesure qu'il se venge de ses persécuteurs. Pendant 3 pages, il massacre les bikers. À nouveau, le lecteur peut se retrouver décontenancé par le contraste entre les morts atroces avec une violence réaliste, le fait d'un individu dépourvu de toute empathie et faisant preuve d'un sadisme barbare, avec l'exubérance comique de The Mask. Il est impossible de cautionner le fait que The Mask écrase la gorge de son ancienne maîtresse de primaire. Il y a une vraie violence sadique, sans aucune inhibition morale, avec une méchanceté sans fard s'exprimant par une brutalité sans limite, une forme de vengeance immédiate rendue encore plus écœurante par l'humour générée par les moyens disproportionnés mis en œuvre.



Le même schéma se reproduit une fois que le masque est entre les mains du lieutenant Kellaway. Celui-ci n'est pas une victime désignée comme l'était Stanley Ipkiss. C'est un représentant de la loi, une personne bénéfique à la société. Pour autant la levée des inhibitions et les moyens destructeurs illimités produisent le même effet que sur Ipkiss : le massacre continue de plus belle. Dans ces 2 histoires, John Arcudi déroule une intrigue solide et linéaire : d'abord la série de vengeance de Stanley Ipkiss, puis les interventions de The Mask pour pallier les faiblesses du système judiciaire, entremêlées avec le risque que quelqu'un finisse par découvrir qui est le porteur du masque. Le scénariste développe suffisamment les principaux protagonistes pour qu'ils existent aux yeux du lecteur que ce soit le timoré Ipkiss, ou le blasé Kellaway. Il réussit des personnages secondaires inoubliables même si moins développés : Kathy et ses capacités de déduction, Lionel le collègue attentionné de Kellaway, Steven Listor l'avocat ripou, et l'incroyable Walter. Il trouve le point d'équilibre instable entre intrigue, violence sadique, comédie noire et drame.



À l'époque, Doug Mahnke est un dessinateur débutant. Le lecteur souffre un peu lors des 2 premiers épisodes, avec une mise en couleurs ayant vieilli avec le temps, quelques erreurs de proportions, et quelques incohérences graphiques, ne sachant plus très bien si l'appartement de Kathy est un pavillon ou s'il est situé dans un immeuble. Mais dès le départ, les personnages disposent d'une morphologie normale, avec des visages souvent très expressifs, et un langage corporel halluciné pour The Mask. Les civils sont également très expressifs. Le lecteur sourit en voyant Kathy essayer de contacter le lieutenant Kellaway, ayant très bien compris qu'il utilise le masque. Il sourit également en voyant l'immonde mauvaise foi de Stephen Listor associée à un aplomb suffisant, les coups de colère du commissaire s'en prenant à Kellaway, l'inquiétude démesurée de Kathy quand Kellaway fait le geste de porter le masque à son visage, etc. Les dessins de Mahnke insufflent une vie extraordinaire aux personnages.



Dès la première apparition de The Mask, le lecteur se rend compte qu'il sourit devant les facéties du personnage, le caractère outré de son comportement, son bagout et ses réactions infantiles. Arrivé à l'épisode 3, la qualité des dessins fait un bond en avant significatif : les décors sont propres, nets et consistants, les expressions de visage des personnages sont irrésistibles, la mise en couleurs aide à la lecture, et les apparitions de The Mask sont toujours aussi énormes. Il est impossible de résister à ses grimaces avec ses yeux qui partent dans tous les sens, à son cabotinage comme s'il avait conscience d'être un acteur dans un film, à l'absurdité de ses armes et de ses gadgets. Il faut le voir sortir de l'eau d'un fleuve dans une combinaison de plongée jaune fluo, apparaître dans un costume de torero, défoncer un coffre-fort mural avec un marteau piqueur, préparer un gâteau avec des gestes spasmodiques de maniaque dans un costume de chef cuisinier d'opérette, sans oublier des moustaches impossibles. Doug Mahnke fait preuve d'une verve comique extraordinaire, qu'il marie tout naturellement à une violence gore convaincante.



Qu'il ait découvert le personnage sous les traits de Jim Carrey ou en comics, le lecteur reste soufflé par la force du personnage dans cette première apparition. John Arcudi et Doug Mahnke sont parfaitement en phase pour une histoire d'une violence inouïe au point d'en être toujours dérangeante, assaisonnée d'un humour débridé rendu encore plus horrible par l'inventivité des sévices infligés et l'absence totale de toute moralité. Plusieurs décennies plus tard, cette première histoire de The Mask n'a rien perdu de son impact et de sa subversivité.



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The Mask returns : 4 épisodes de la minisérie, initialement parus en 1992/1993, écrits par John Arcudi, dessinés et encrés par Doug Mahnke, mis en couleurs par Chris Chalenor.



Suite à son intervention courageuse et héroïque dans une prise d'otages, le lieutenant de police Kellaway a été mis à pied et le parrain Don Cesare Mozzo souhaite se venger du fait qu'il ait éliminé plusieurs de ses hommes. Ce soir-là, 3 hommes de main de Don Mozzo s'introduisent dans le pavillon de Kellaway pour l'éliminer. L'un d'eux trouve que la méthode qu'ils ont choisie n'est pas la plus efficace et en plus il ne souvient plus d'où se trouve la chambre. Ils avancent plus ou moins discrètement dans le couloir à l'étage et ouvrent la porte de la chambre. Kellaway les attend derrière la porte, l'arme au poing. Il n'arrive pas à les abattre et s'enfuit vers la porte d'entrée, sans oser sortir parce qu'une voiture attend devant. Il part se réfugier au sous-sol et se munit d'une pioche pour déterrer le masque. Il n'est pas assez rapide et un tueur lui tire dessus, puis récupère le masque comme souvenir. Par moquerie, l'un des tueurs met le masque sur le visage de Nunzio, leur conducteur bègue.



La personnalité de The Mask prend le dessus sur celle de Nunzio qui met le pied au plancher avec une accélération qui colle tout le monde contre la banquette arrière. Du coup il y en a un qui lui intime de ralentir en le menaçant d'un flingue. Mask pile d'un coup sec et tout le monde traverse le pare-brise avec perte et fracas. Ailleurs Walter est attablé à la cantine de la prison. Son voisin lui adresse la parole sur un ton peu amène ; Walter l'envoie valdinguer d'un simple coup de poing bien placé. Le prisonnier contre lequel l'autre vient s'écraser se lève pour riposter. Un simple regard de Walter suffit à le faire se rasseoir, et il s'excuse en plus. L'un des tueurs a survécu à l'accident et arrive dans le restaurant qui sert de quartier général à Don Mozzo. Il demande à lui parler, mais son second lui indique qu'il est à Miami. Le tueur perd son sang-froid et se met à hurler. Il s'agit en fait de The Mask et il décide de s'installer dans le bureau de Don Mozzo et prendre la tête de ses affaires. Dès le lendemain, il se rend à la fête de mariage de la fille de Giuseppe Pescaro. Il y fait exploser une bombe, tuant toute la famille et tous les invités. Les autres familles de la pègre n'ont plus qu'à numéroter leurs abatis.



La fin du premier tome laissait supposer qu'une suite était probable car le masque n'était pas détruit et se trouvait dans un endroit où il pouvait être récupéré. John Arcudi ne perd pas de temps et commence par prendre les dispositions nécessaires pour que le précédent porteur du masque ne puisse pas le porter à nouveau. Une fois le lieutenant Kellaway écarté, il reste à savoir qui va en hériter. Cette fois-ci, le masque se retrouve sur la tête d'un criminel minable et bègue (oui, ce n'est pas une tare) qui comprend vite qu'il n'a pas intérêt à l'enlever car il devient ainsi tout puissant. Les 2 premiers épisodes proposent un jeu de massacre pétri d'humour noir car la personnalité de The Mask supplante celle de Nunzio pour accomplir ses objectifs. Pendant ce temps-là, Kathy essaye de trouver un moyen de mettre fin au massacre. Arcudi a donc choisi ne pas s'attarder sur un personnage en particulier, mais de renouveler les conditions de manifestation de The Mask, en renouvelant celui qui le revêt. Fort heureusement, Doug Mahnke est lui aussi de retour pour mettre en scène l'exubérance mortelle de The Mask.



Passé l'épisode zéro du premier tome, Doug Mahnke avait fait preuve d'une narration visuelle à la précision maniaque, et d'un sens visuel d'humour noir très violent et pervers. Le lecteur retrouve en pleine forme pour ce deuxième tome. Ça commence par un tueur assassinant froidement Kellaway alors que ce dernier est à terre et lui tourne le dos, avec une contreplongée très parlante. Ça continue avec les occupants de la voiture passant à travers le pare-brise dans une case que l'on croirait dessinée par Geoff Darrow. Le lecteur peut ensuite voir une rue jonchée de cadavres de porte-flingues alors que The Mask vient de la parcourir. Il peut ensuite voir 4 porte-flingues tressauter sous l'impact des balles, avec des petits points rouges à chaque endroit où la chair a été perforée. L'un des moments les plus impressionnants en termes de violence correspond à une scène d'automutilation où un personnage s'entaille la joue gauche avec un couteau tranchant, lentement comme s'il ne ressent rien. La force des dessins provient de leur approche factuelle, sans exagérer l'aspect gore, sans dramatiser l'acte par des angles de vue ou par une accélération des mouvements. Le lecteur n'éprouve aucun plaisir esthétique : il est déstabilisé par la plausibilité de l'acte, par sa mise en scène factuelle.



À d'autres moments, Doug Mahnke joue sur les exagérations pour créer un effet comique. Il faut voir la tronche de l'un des 3 tueurs en train de râler sur la méthode en s'adressant aux 2 autres, pour se rendre compte à quel point ce n'est pas le moment de se comporter ainsi. La première apparition de The Mask se fait avec un gros plan sur tête, ses yeux exorbités, sa dentition chevaline, son sourire halluciné, irrésistible dans son entrain maniaque. Ainsi lors de ses apparitions, certaines cases ne jouent que sur l'humour du décalage entre la situation et son apparence ou son occupation du moment : en armure sur un cheval carapaçonné avec une lance de joute, les yeux lui sortant de la tête comme le loup de Tex Avery, fonçant droit devant en tenue de footballeur avec une balle sous le bras gauche, en caleçon rose avec des motifs de lapin, etc. La narration visuelle gagne encore en force quand l'artiste marie la violence avec l'humour. Le lecteur ne peut pas se retenir de sourire devant le visage brûlé au troisième degré de The Mask, alors qu'il ressort de la propriété de Giuseppe Pescaro où il a été pris dans le souffle de sa propre bombe incendiaire. Il pouffe bêtement en découvrant les porte-flingues de monsieur Yung, criblés de fléchettes. Il rit quand Walter envoie son poing dans la figure d'un prisonnier qui essaye de s'attirer ses bonnes faveurs malgré le nez éclaté, et le sang coulant le long du visage. Les auteurs ont l'art et la manière de transformer le lecteur en un individu prenant un plaisir sadique à la souffrance d'autrui.



Il faut croire que la première minisérie a rencontré un vrai succès, pour que l'éditeur Dark Horse décide d'en commander une deuxième. Le lecteur comprend que John Arcudi ne souhaite pas transformer cette série en une série mensuelle, The Mask devenant un anti-héros comme un autre. Il continue donc de mettre en œuvre une violence cathartique, mais dont les excès ne prêtent pas à sourire car la souffrance humaine est bien réelle. Ce choix de ne pas transformer le masque en un objet de pouvoir de plus se manifeste également dans le fait que plusieurs personnages font le constat des morts atroces, à la fois en nombre et en horreur. En particulier Kathy conserve un point de vue normal par rapport à The Mask. C'est un choix courageux, car cela signifie que le lecteur ne peut pas se projeter dans The Mask. Il reste une sorte de manifestation meurtrière d'un personnage de dessin animé. Au début de l'épisode 3, Arcudi fait mine d'entamer une origine du masque en 4 pages, mais il change rapidement de braquet. Ce choix donne aussi l'impression que le scénariste n'est pas forcément bien sûr de la direction à donner à son histoire. Il lui faut un personnage qui soit capable de résister à The Mask pendant plus d'une page : en conséquence de quoi il ramène Walter, c’est-à-dire un deuxième personnage qui défie les lois naturelles. Le masque continue de passer sur la tête d'autres personnes : Nunzio, puis un autre protagoniste déjà connu de la série.



Un lecteur habitué aux superhéros a l'impression que The Mask n'est pas un personnage assez étoffé pour pouvoir supporter une histoire conséquente. Le fait que l'un des porteurs soit une femme renvoie également à un artifice narratif utilisé par Marvel & DC à l'époque pour rajeunir leurs propres superhéros, en en créant des versions féminines. D'un autre côté, en procédant ainsi, John Arcudi indique que le personnage principal est bien le masque, et pas ses porteurs. Après le quatrième épisode, le lecteur s'interroge l'intention de l'auteur. Il s'agit d'un combat entre The Mask et Walter, brutal au-delà de l'imagination, tirant pleinement parti de la force de Walter, et des capacités de dessin animé de The Mask. Le lecteur s'amuse bien à assister à cet affrontement, tout en se rendant compte que les personnages ont du mal à exister, à acquérir de l'épaisseur, comme si les auteurs voulaient en donner pour leur argent aux lecteurs, tout en préservant la possibilité d'une suite, sans vouloir conclure.



Cette deuxième histoire de The Mask reprend les meilleurs ingrédients de la première pour des manifestations toujours aussi démentes de The Mask, et un carnage énorme, mais aussi très concret. Doug Mahnke fait preuve d'une conviction et d'une verve visuelles extraordinaires, donnant du rythme et de la force à aux pitreries mortelles de The Mask. John Arcudi structure son intrigue de manière à ce que le lecteur comprenne que le personnage principal est le masque, tout en écrivant les scènes de massacre attendues, mais en donnant l'impression d'être un peu court en termes d'intrigue, et en utilisant certains artifices des comics de superhéros.
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Batman - L'énigme de Red Hood

Je conseille fortement l'acquisition de ce tome, qui non seulement introduit avec brio un nouveau personnage haut en couleur, mais qui revient sur le passé (...) de Batman.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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Batman - L'énigme de Red Hood

Une œuvre intelligente et rythmée offrant un nouveau pan à la mythologie du chevalier noir.
Lien : http://www.bdencre.com/2016/..
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Superman - Anthologie

Je ne suis pas un véritable fan de Superman, d’ailleurs je suis plus Marvel que DC Comics, mais ce super-héros est quand même à la base de tous l’univers de ces êtres extraordinaires.

Ici, 15 récits permettent de voir l’évolution du personnage depuis sa création en 1938.

Les premières histoires sont très kitsch, notamment lorsque Superman arrête Hitler et Staline et les livre à la justice. Les premiers récits sont un peu surfaits mais finalement, ce côté kitch, est plutôt plaisant. J’ai découvert ainsi qu’il s’appelait « l’homme de demain » et qu’il avait un chien super-héros ou encore qu’il ne volait pas à ses débuts (enfin, ça je le savait grâce à l’ouvrage de Roland Lehoucq, petit clin d’œil à son livre sur les pouvoirs du surhomme).

Et finalement, j’ai apprécié de voir Superman se démener à briser les soupçons de Loïs Lane sur sa double-vie de Superman et Clark Kent ; voir Superman retourner dans le passé, sur la planète Krypton et y rencontrer ses parents ; voir Superman mourir (oui oui, ils ont osé) ; voir Superman découvrir une petite partie de sa planète réduite en miniature et rencontrer ses habitants… brefs de nombreux récits intéressants même si je n’ai accroché à tous… j’ai d’ailleurs perdu petit à petit mon intérêt pour cette anthologie au fur et à mesure que l’on perdait le côté kitch et nostalgie des Comics d’époque.

Non seulement ce livre est constitué de 15 récits mais également il comprends des analyses de l’univers par de nombreux auteurs de Comics.

C’est tout de même une superbe anthologie pour les fans de l’homme d’acier et un bon ouvrage pour les autres qui veulent découvrir ce super-héros… d’anthologie.
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The Mask Strikes Back

Ce tome fait suite à The Mask Returns qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu avant. Il comprend les 5 épisodes de la minisérie, initialement parus en 1995, écrits par John Arcudi, dessinés par Doug Mahnke, encrés par Keith Williams (épisodes 1) aidé par Rich Perrotta à partir de l'épisode 3, mis en couleurs par Gregory Wright. Cette histoire a été rééditée dans The Mask Omnibus Volume 1 qui contient les 3 premières miniséries, celles réalisées par Arcudi & Mahnke.



Dans la rue, 4 jeunes hommes sont en train de déambuler sans but précis : Rick, Hugo, Ben et Archie. Lassé de la discussion à embrouille à deux balles, Rick décide de se rendre sur les quais tout seul, là où Big Head s'est manifesté pour la dernière fois. Il jette sa clope dans l'eau et commence à taper dans le bois vermoulu. À sa grande surprise, le bout de bois qu'il utilise renvoie un son plus sec. Il regarde de plus près et se rend compte qu'il y a un masque pris dans le bois à moitié brûlé. Il le prend avec lui. Dans une autre partie de la ville, une voiture de patrouille circule, avec à son bord le lieutenant Kellaway et son adjoint Lionel. Lionel explique qu'il est hors de question qu'il laisse Kellaway conduire et il lui donne un petit flacon contenant les 3 balles de revolver extraites du dos de Kellaway il y a à peine 8 semaines. Ils arrivent finalement à l'hôpital et montent jusqu'à la chambre où est censé se trouver Walter. Lorsqu'ils y pénètrent, le lit est vide, les draps sont attachés entre eux et pendent à l'extérieur : Walter s'en est servi pour s'enfuir.



Dans l'appartement d'Archie, lui, Hugo et Ben sont en train de glander. Au mur se trouvent des posters de The Mask, Archie s'occupe de son élevage de larves, Ben gratouille les cordes d'une guitare, Hugo lit un comics. Alors que Ben s'est levé pour aller chercher à manger, The Mask pénètre dans la pièce avec des grosses bottes en cuir, un pantalon jaune, un teeshirt violet, une gabardine en cuir noir et une écharpe blanche. Il fait voler les comics dans la pièce. Quand Ben fait remarquer que Big Head (le surnom de The Mask) est dans la pièce, Rick enlève le masque et explique ce qui lui est arrivé. Devant l'incrédulité de ses compères, il remet le masque, se retransforme, fait surgir une grosse masse d'arme de nulle part et s'éclate le crâne avec. Pendant ce temps-là, Lionel & Kellaway ont retrouvé la trace de Walter ; un magasin où ont été volés un gros pardessus et une boîte de cigares. The Mask gît inanimé sur le sol, et Archie se prépare à lui faire du bouche-à-bouche pour le réanimer. Mas The Mask ouvre une bouche énorme et gobe la tête entière d'Archie.



Le lecteur est à la fois content de retrouver les créateurs de The Mask pour une troisième histoire et à la fois un peu inquiets : il espère bien que Doug Mahnke va se lâcher pour des visuels à la violence exacerbée, tout en se demandant si John Arcudi va proposer un récit consistant. Bien évidemment, il guette avant tout les apparitions de The Mask. Il apparaît dès la première page, mais une illustration au dos du blouson noir de Rick, reprenant l'image utilisée pour la couverture du premier épisode (The Mask grimaçant de toutes ses dents, avec des bâtons de dynamite dans une main et une bombe dans l'autre, toutes les mèches étant allumées). Il faut donc qu'il patiente 7 pages pour que Rick fasse une entrée tonitruante avec le masque sur le visage. L'artiste est toujours visuellement aussi drôle avec les expressions de visage exagérées grâce à l'énorme dentition, les yeux plus gros, et la quasi absence de nez : le regard de travers indiquant une façon de penser très particulière, un sourire littéralement jusqu'aux oreilles pour exprimer un plaisir proche de la jouissance, une bouche édentée parce que les dents sont tombées sous la force du coup de massue, un très gros plan sur une bouche grande ouverte permettant de voir la glotte et le début de la gorge, etc. Les dessins sont toujours aussi hilarants dès que The Mask passe à l'action : il a conservé ses capacités surnaturelles lui permettant de se comporter comme un personnage de dessin animé, survolté et pouvant disposer de n'importe quel objet comme par magie. La scène où il se retrouve en interrogatoire dans un commissariat est d'anthologie : les traces de main partout sur les murs et le plafond, l'expression d'effroi sur le visage de The Mask quand il se rend compte qu'il tient dans la main une bombe avec la mèche allumée, et son corps en feu une fois qu'elle a explosée. Il faut le vois ensuite en peignoir rose avec des bigoudis sur la tête pour prendre la mesure de la verve visuelle de Mahnke, et du sens de la dérision d'Arcudi.



Il n'y a que dans le dernier épisode où l'effet comique diminue d'intensité, parce que le nouveau porteur a décidé de se transformer en superhéros : l'absurdité de The Mask et celle du superhéros se neutralisant l'une l'autre. Face à The Mask, Walter est toujours aussi massif, imperturbable et stoïque. Les auteurs jouent sur le contraste entre The Mask tout foufou et Walter impassible et marmoréen. Ce dernier ne semble ne ressentir aucune douleur. Comme dans le tome précédent, il ne laisse personne parler à sa place, se mettre en travers de son chemin, ou même essayer de l'accompagner : il faut voir comment il envoie Boris Stoika valdinguer à travers une vitrine d'un simple revers de main. Le lecteur sourit sans se rendre compte quand Walter assène un coup de poing sur la tête de The Mask, la faisant rentrer dans ses épaules, mais laissant ses dents comme suspendues en l'air à l'endroit où se trouvait sa tête. Les 2 moments les plus impressionnant sont quand il se dessine un smiley dans la paume de la main gauche en s'y enfonçant des clous (une résistance à la douleur inhumaine) et quand un policier essaye de lui passer les menottes pour se rendre compte qu'elles sont au moins 5 tailles trop petites, ne pouvant pas contenir les poignets de cette montagne. Comme dans le tome précédent, la narration visuelle de Doug Mahnke comporte un fort niveau de détails réalistes, des expressions de visages justes et variées, ce qui fait d'autant mieux ressortir la force comique des exagérations quand il passe dans ce registre. En outre la nature magique des capacités de The Mask l'autorise à dessiner des choses impossibles, comme The Mask sortant d'une cuvette de WC. Il sait mettre en scène cette apparition, sans insister sur son caractère impossible, laissant l'imagination du lecteur faire le travail entre la case où sa tête dépasse de la cuvette, et la case suivante où il en est sorti.



Pour cette troisième histoire, John Arcudi reconduit le principe de la précédente : le masque tombe entre les mains de nouveaux personnages. Il a donc choisi un groupe de 4 jeunes adultes mâles vaguement marginaux, plutôt des individus sortis du cycle des études, sans emploi. Contrairement au tome précédent, le scénariste ne revient pas sur une possible origine partielle du masque. La seule information sur ce masque est formulée par un de ses porteurs qui a l'impression que la personnalité de The Mask n'est en fait que l'amplification jusqu'à la déformation de la personnalité de celui qui porte le masque. En fait dans l'histoire, cette idée reste superficielle, sans approfondissement psychologique aucun. Néanmoins ce principe permet de mettre en scène des comportements un peu différents pour chacun des 4 porteurs du masque, et des motivations sensiblement différentes. Ainsi chaque itération de The Mask a un objectif qui lui appartient. John Arcudi prend le lecteur par surprise car il n'utilise pas Walter de manière systématique pour mettre fin à chaque itération. En fait il n'intervient que pour la dernière.



Le lecteur a bien droit aux facéties brutales et mortelles de The Mask dans chaque épisode, mais cette fois-ci le comportement des différents porteurs du masque ne suit pas le schéma des 2 histoires précédentes. Rapidement, Rick s'aperçoit que porter le masque a un prix. Il ne prend pas de plaisir à la débauche de violence, au sadisme qui l'accompagne. Rick n'a pas de revanche à prendre sur quelqu'un comme c'était le cas pour Stanley Ipkiss ou le commissaire Kellaway. Il n'a pas d'intérêt particulier à rester tout le temps The Mask comme l'avait Nunzio. Il en va de même pour les suivants. De manière très inattendue, les porteurs du masque ne sont pas à la hauteur de la personnalité désinhibée qu'ils libèrent. John Arcudi prend les attentes du lecteur à contrepied puisque les porteurs ne prennent pas plaisir à se transformer ainsi, ne jouissent pas de la violence cathartique qu'ils exercent. Le scénariste continue dans cette veine là jusqu'au bout avec celui qui se transforme en superhéros. Il n'a aucune utilité pratique dans le monde réel et il finit lui aussi par renoncer au masque. Plus radical encore, l'utilisateur de drogues récréatives trouve que les hallucinations apportées par le masque relèvent plus du mauvais trip que du bon. John Arcudi semble dire à son lecteur que le personnage est nocif, inutile et même toxique pour les individus au point qu'un être normal ne voudrait pas le porter. Il condamne sans appel cette désinhibition, donnant un drôle de goût au plaisir que le lecteur peut prendre à voir The Mask en action, détruisant tout sur son passage et tuant sans arrière-pensée.



Le lecteur anticipe le plaisir de retrouver les facéties meurtrières de The Mask. Doug Mahnke est à nouveau très en forme et le spectacle visuel est de qualité. John Arcudi présente de nouvelles itérations de The Mask avec 4 porteurs différents, imaginant des situations sadiques et cruelles, tout en montrant que personne ne peut souhaiter devenir The Mask, même des individus un peu paumés, laissant un goût étrange chez le lecteur.
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Superman - Anthologie

Urban comics à eu la bonne idée de publié un superbe ouvrage sur l’homme d’acier. On comprend pourquoi avec le film de Zack Snyder (man of steel) qui sort en cette année 2013, il est temps de mettre Superman sur le devant de la scène. Dans cette anthologie, on retrouve 15 récits dédié au super-héros le plus connu (du moins pour la plupart) : Superman !

Créer en 1932 par Jerry Siegel et Joe Shuster, le héros à connu maintes aventures le confrontant à tout les ennemis possible. Dans cette ouvrage (format deluxe) on assiste au tout début de Superman. Avec des dialogues vraiment simpliste, des dessins considérer aujourd’hui comme brouillons, des histoires trop peu rechercher. C’est du moins ce qu’un lecteur « moderne » comme moi peut penser.

Aujourd’hui, on assiste plus à de véritable énigme, des dessins réaliste ou pas mais qui reste bluffant en général. Vraiment, je suis impressionner de voir à quel point l’homme d’acier à pu évoluer au file des années entre les mains de tout ces auteurs. A quelle point il a sut traverser les époques et séduire tant de lecteur et lectrice avec des goût qui on changer. Par exemple, comme je le disais, je trouvais les tout premier récits de Superman vraiment « bidon » mais aujourd’hui je suis totalement absorbés par le style de lecture qu’il renferme. Quand on voit la Justice League de Geoff Johns et Jim Lee et le disign du héros ce n’est pas vraiment la même chose quand 1939.

Bref, cet ouvrage montre l’évolution du héros à travers les âges et au regard du lectorat de chaque époque. Les descriptions faites entre chaque récits sont très instructif, on comprend les choix des auteurs de faire ci ou ça.

Pour ma part, j’ai aimer de plus en plus ce livre au fur et à mesure que je tournais les pages. Voir que Superman devenais de plus en plus complexe et au final de plus en plus humain était un vrai bonheur. Jusqu’à l’arrivé des années 1980 ou pour moi il devient véritablement intéressant.

Le récit qui m’a le plus plus est celui consacrer à l’année 2001 : « Qu’est-ce que la vérité, la justice et l’idéal humain on de si drôle ? » Ce récit est celui qui à inspiré le film animé : Superman contre l’élite pour les connaisseurs.

Pour conclure, je dirais que j’ai beaucoup appris avec cette anthologie. On croit connaître Superman et il s’avère que ce n’est pas tout à fait le cas. Malgré les films, dessin animés et le peut de comics que j’ai lu sur lui, je n’avais fait qu’effleurer le haut de l’iceberg. Merci à Urban comics pour cette « mini-bible » sur l’homme d’acier. Une bonne façon de débuté sa collection sur l’homme d’acier.
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The Mask - Intégrale, tome 1

On se souvient du film avec Jim Carrey et de navet qui en a fait suite.



Je trouve le comic très différents du films, beaucoup plus trash et moins comique.

J'en attendais sûrement trop mais pour moi l'humour n'est pas assez présent, j'ai la sensation d'enchaîner les massacres à chaque page sans qu'il y ait de réelles conséquence pour le Mask.



Pour ça manque un peu d'une histoire plus travail, à voir ce que donnera le tome 2.

Ça reste plaisant à lire et dessin sont bons.
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The Mask - Intégrale, tome 1

« Ssssplendide ! » Le retour d'un personnage au sang chaud (de Cuba) !



Avant le film avec Jim Carrey il y avait le comics. Si celui-ci est tout aussi délirant que son adaptation, il est toutefois plus bien plus violent.

Le masque est une relique donnant à son porteur de nombreux pouvoirs mais qui le transforme surtout en un tueur clownesque et assoiffé de sang. Le masque est un véritable antihéros qui fera tout péter sur son passage…

Cette réédition prévue en 2 volumes permet de découvrir (ou redécouvrir) ce comic mythique de la fin des années 80.
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Batman - L'énigme de Red Hood

En un mot : génialissime. Adorant le Joker, Dick Grayson, Jason Todd et quand même Batman, je ne pouvais qu'adorer la combinaison des quatre. De plus, ce comics étant de taille j'ai pu faire durer le plaisir. De l'action et du suspens c'est tout ce que j'aime. Vraiment un excellent comics, je ne suis pas déçue de ce qu'il m'a coûté.
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Justice League - Urban, tome 8 : La ligue d..

EXTRAIT: "Pour ma part, je me montre très client de l’évolution que propose Geoff Johns pour le personnage de Lex Luthor. Après lui avoir donné ce qu’il voulait, à savoir être le héros de la Terre par ses actes, Johns vient jouer avec sa personnalité ambivalente et les différents membres de la Ligue. Il sème le doute en permanence, même quand il place Luthor sous le lasso de vérité de Wonder Woman. Et je dois dire que j’aime ça. "
Lien : https://chroniquesdelinvisib..
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Superman - Anthologie

J'ai vraiment du mal avec Superman. En fait, je lui ai toujours préféré Batman. Les deux seules histoires que j'ai adoré avec l'Homme d'Acier sont Red Son de Mark Millar, Kilian Plunkett et Dave Jonhson ainsi que le sublime Kingdom Come de Mark Waid et Alex Ross. Pour le reste, j'ai toujours été agacé par le côté boy-scout trop sage du personnage.

Toutefois, grâce à cette anthologie, j'ai découvert que le personnage était plus complexe qu'il n'y parait et qu'en 75 ans, il avait connu de nombreuses évolutions tant graphiques (heureusement) que scénaristiques. En effet, il est intéressant de voir comment au fil des années, les auteurs se sont emparés du super-héros et ont fait évoluer sa psychologie, l'ont confronté à de nouvelles problématiques, l'ont ancré dans leurs époques.



Le choix des histoires permet un panorama de ces évolutions en introduisant les différents personnages clés (Lois Lane, Luthor, Brainiac...). Par contre, j'ai souvent eu un sentiment de frustration car on arrive des fois en plein milieu d'une intrigue ou à l'inverse la fin de laisse un goût d'inachevé. Cela peut s'expliquer au fait que ce sont presque tous des épisodes qui ont, donc, un début et une fin mais qui s'inscrivent dans un arc narratif beaucoup plus long qui, lui, n'est pas terminé.



Un ouvrage un peu fastidieux à lire mais bien fait et instructif. Bon, ça ne m'a pas réconcilié avec le kryptonien mais disons, qu'il me semble aujourd'hui un peu plus digne d'intérêt.

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Justice League - Urban, tome 8 : La ligue d..

Comme tous les tomes précédents j'ai adoré celui-ci. Même si je n'aime pas beaucoup Lex j'ai hâte de voir comment les choses vont finir. Le coup du virus était bien trouvé et pendant un instant j'ai bien cru que ce serait le dernier tome.

Mais la fin m'a bien plu et j'ai hâte de lire la suite.
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Green Lantern - Urban, tome 2 : La vengeanc..

Ce tome fait suite à Sinestro (épisodes 1 à 6). Il contient les épisodes 7 à 12, ainsi que l'épisode annuel 1, parus en 2012. Tous les scénarios sont de Geoff Johns, et la majeure partie des dessins de Doug Mahnke. Il vaut mieux avoir lu le premier tome avant de lire celui-ci.



Sur leur planète, les lanternes Indigo préparent une action de grande envergure. Ils ont incorporé parmi eux William Hand (le responsable de Blackest Night). Sur Terre, Hal Jordan était bien décidé à abandonner toute velléité de parcourir l'espace en tant que membre des forces de l'ordre que sont les Green Lantern. Mais Thaal Sinestro vient à nouveau le trouver (juste au moment où il s'apprêtait à faire un câlin avec Carol Ferris) pour exiger qu'il l'aide. Les Guardians of the Universe (en abrégé GotU) ont décidé de mettre un terme au Corps des Green Lantern pour les remplacer par une armée différente. Alors que Sinestro vient de trouver un argument qu'Hal Jordan ne peut réfuter, mais avant que Sinestro n'ait fini de le convaincre, des lanternes Indigo apparaissent et les transportent sur leur planète. Dans ce tome, Sinestro et Jordan devront se confronter à Black Hand, et les GotU décident de libérer la première lanterne (First Lantern).



Comme le précédent, ce tome continue de plonger dans la mythologie des Green Lantern que Geoff Johns a ravivée avec Renaissance en 2004/2005, et qu'il n'a pas lâchée depuis. Le début peut laisser croire que la série ronronne déjà et que Johns va se reposer sur un mouvement de balancier Jordan sur Terre / Jordan dans l'espace. Mais le discours de Sinestro met en évidence que Jordan doit suivre sa vocation. Il ne s'agit pas simplement pour Johns de trouver une excuse plus ou moins plausible pour faire repartir Jordan dans l'espace. Il transforme cette scène en un moment où le personnage principal prend conscience d'une évidence, apprend à se connaître lui-même. Au cours des aventures, Sinestro connaitra une épiphanie similaire qui ajoutera un degré de complexité à sa personnalité. C'est l'une des grandes forces de Johns de réussir à ancrer son opéra de l'espace avec des personnages attachants et faillibles. Il arrive également à donner une personnalité touchante à Iroque (l'une des Indigo Lantern) et à Natromo (le gardien de la batterie Indigo).



Comme à son habitude, Geoff Johns montre que la mythologie des Green Lantern recèle encore bien des surprises et des possibilités d'expansion. Non content de rendre Sinestro crédible en Green Lantern (avec de nouvelles explications qui viennent convaincre le lecteur le plus rétif), il découvre tout un nouveau pan de cette mythologie. D'un coté, le lecteur familier de la série peut s'agacer de voir que les GotU se préparent de nouveau à commettre des actes moralement douteux au nom de la paix de l'univers ; de l'autre il ne peut que s'émerveiller de la facilité avec laquelle Johns élargit l'horizon de la série. Il expose l'origine de la tribu Indigo (une histoire captivante), il revient sur les particularités de Black Hand, il introduit la notion de Première Lanterne avec des circonstances époustouflantes, il montre le Livre du Noir, il évoque le passé d'Abin Sur, etc. Depuis 2004/2005, Green Lantern est la série de Geoff Johns qu'il nourrit de son inventivité. À aucun moment, il ne se contente de resservir ce que les autres ont fait avec lui, il a vraiment la volonté d'enrichir sans cesse la série avec de nouveaux concepts, de nouveaux personnages, de nouvelles situations. Avec le recul de 8 années, il est saisissant de constater à quel point Johns alimente la série en nouveauté, là où de nombreux scénaristes se contentent de piocher dans l'historique d'une série sans vouloir investir leur talent dans de nouvelles choses (une conséquence directe de leurs contrats qui font d'eux de la simple main d'oeuvre, pour alimenter l'industrie du comics et grossir les bénéfices d'une entreprise).



Depuis le début, la deuxième force de cette série réside dans l'excellent niveau des illustrateurs. Ici, Doug Mahnke dessine les épisodes 7 à 11, aidé par une armée d'encreurs (Keith Champagne, Christian Alamy, Mark Irwin, Tom Nguyen, et Mahnke lui-même pour quelques pages). L'épisode 12 est illustré par Renato Guedes et Jim Calafiore. L'épisode annuel est illustré par Ethan van Sciver pour l'histoire principale, et par Pete Wood encré par Cam Smith pour l'épilogue. Le nombre d'encreurs pour Mahnke fait qu'il est parfois possible de déceler des noirs moins prononcés, ou des contours délimités d'une manière un peu différente le temps d'une page ou deux, sans que cela ne vienne nuire au plaisir de lecture. Mahnke est également pour beaucoup dans l'augmentation du niveau de crédibilité de Thaal Sinestro. Il lui donne un port altier, des manières hautaines, un regard froid. Sous ses coups de crayon, même sa petite moustache ridicule renforce l'aspect sinistre du personnage. Mahnke arrive même à rendre William Hand encore plus sinistre et inquiétant en dépeignant ses actions, dénuées de toute empathie. J'ai rarement vu des dessinateurs capables de rendre crédible un gugusse tout de noir vêtu avec des clous et du cuir, sans que cela n'en devienne ridicule. Or là William Hand s'adressant aux cadavres de sa famille ne prête pas à sourire. Le lecteur ressent avec force les actions contre nature de cet individu, sa maladie mentale, sa façon dégénérée d'envisager ce qui l'entoure. La folie se lit dans son simple regard éteint. Dans ce tome, Mahnke a moins de nouveautés à créer visuellement et le lecteur attentif peut constater qu'il s'économise sur les décors. Il faut vraiment y prêter attention car Alex Sinclair et les autres metteurs en couleurs réalisent un énorme travail pour compléter les dessins. Ils travaillent sur la couleur principale établissant l'ambiance de chaque scène, ainsi que sur les variations de nuances pour donner l'illusion d'un arrière plan flou, mais présent. L'épisode dessiné par Guedes et Calafiore est de bonne facture visuelle, sans être aussi marquant que ceux de Mahnke.



Ce tome se termine donc par la confrontation entre Hal Jordan et William Hand, ainsi que par la quête des GotU pour mettre la main sur la Première Lanterne. Les illustrations d'Ethan van Sciver présentent les mêmes caractéristiques que celles de Mahnke, la même force graphique, avec une capacité supplémentaire à dramatiser chaque scène. Le niveau de détails est un peu plus élevé, la mise en page est plus inventive, les cadrages donnent plus de force aux actions (Ah ! cet horrible coup de pelle dans la nuque d'un personnage), les décors (quand ils sont présents) sont conçus avec plus de soin (ce cube prison dans l'espace). L'épilogue dessiné par Wood paraît bien fade en comparaison.



Le redémarrage à zéro baptisé "New 52" n'a affecté ni la série Green Lantern, ni l'inventivité de Geoff Johns qui continue à concevoir une mythologie de plus en plus riche pour cette série, sans qu'elle n'en devienne inextricable. L'un des grands plaisirs de cette lecture est l'implication du scénariste qui utilise à plein les possibilités des comics de superhéros pour raconter des histoires merveilleuses, avec un horizon très étendu, et des dessins de bon niveau.
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Geoff Johns présente Green Lantern - Intégrale,..

Abin Sur l'avait prédit avant de mourir, la nuit noire approche !

Alors que les différents Corps de Lantern connaissent des mésententes, un nouveau corps voit le jour, un corps bien plus sombre, les Black Lantern.

Ce corps ne recrute pas ses membres parmi les vivants, mais parmi les morts...

Un corps qui n'a qu'un seul objectif, la destruction de toute vie, et la première cible, évidemment c'est la Terre !

Mais cette fois, les héros terriens ne suffiront pas, il va falloir que les différents corps de Lantern s'unissent pour lutter contre cette menace.



Geoff Johns a pris son temps pour mettre en place son histoire, et il arrive à son apogée.

Il a peu à peu crée les différentes couleurs du spectre émotionnel, et ce n'était pas sans but, ces personnages vont bien sûr lui servir pour son évent, mais se ne seront pas les seuls, il va piocher un nombre important de personnages de l'univers DC pour nous offrir un grand spectacle.
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Geoff Johns présente Green Lantern - Intégrale,..

En plein jour ou dans la nuit noire, nul mal n’échappe à mon regard.

Que ceux qui devant le mal se prosterne, craignent la lumière des Green Lantern !



Que l’on apprécie ou non le travail de Geoff Johns, il faut reconnaître qu’il a permit la réinvention de nombreux héros DC Comics, parmi lesquels Batman, Superman, Flash et ici Green Lantern.



Ce volume rassemble l’intégralité de la saga Blackest Night.



Hal Jordan y fait face à l’une des plus grande menace qu’ai connu l’univers DC : Nékron, l’entité de la mort.



Cette saga permet au lecteur de rapidement découvrir l’univers de Green Lantern tout en offrant son heure de gloire à chacun des huit corps de Lanterns.



Pour moi il s’agit ici de l’une des meilleures saga d’un personnage bien trop souvent moqué et sous estimé.
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Batman - L'énigme de Red Hood

#CycleBatman #N2 : "Red Hood" de Judd Winick et Doug Mahnke chez @UrbanComics



#CycleBatman #N2 :



Synopsis :

 

"Des années plus tôt, Batman subit sa plus terrible défaite lorsque le Joker tua le second Robin, Jason Todd, à coups de barre à mine. Le Chevalier Noir a néanmoins réussi à poursuivre sa mission, épaulé par son précédent acolyte, Dick Grayson. Mais ce souvenir douloureux est ravivé lorsqu'un nouveau justicier, aux moyens expéditifs, débarque à Gotham. Instaurant l'effroi dans les rangs de la pègre, il utilise de plus l'ancien alias du Joker : Red Hood."



Tout le monde se rappelle des événements survenus dans "Un Deuil dans la Famille" où le deuxième #Robin : #JasonTodd est défoncé (désolé mais il n'y a pas d'autre mot) par le #joker à coup de barre à mine? Non? Pas grave, votre serviteur en parlera prochainement ici...



"#RedHood" est le petit frère de ce dernier et relate les événements survenus quelques années après. Malgré cette perte terrible, #Batman a continué inlassablement de surveiller et protéger sa bonne vieille ville de #Gotham. Il a pu compter sur l'aide inébranlable de son fidèle #NightWing dans cette période sombre. Ces deux bonshommes sont confrontés, en plus de tous les salauds déjà existants et il y en a un paquet, à un nouveau prétendant, qui par ses méthodes expéditives : "tu meurs ou tu meurs encore dans de plus grandes souffrances", inspire une pétoche assez extraordinairement forte aux bons vieux salopards des bas-fonds de #GC. Petite anecdote : il a le culot de prendre l'ancien alias du #Joker, chose qui ne facilite pas la vie de #Bruce dans cette période difficile.



Qu'est-ce que j'en pense de ce tome ? :



Votre serviteur a été plus que ravis de lire et découvrir ce bel ouvrage. Il a donc hâte maintenant de lire "Un Deuil dans la Famille". #RedHood concentre tout ce que l'on aime retrouver dans un bon, voire un très bon #comcis : de l'action, de la sauvagerie, du sang, de bons dialogues, du suspense, #Batman naturellement, un dessin et une colorisation de toute beauté et pour finir : un dilemme : est-on pour ou contre ce qu'entreprend #RedHood ? Votre serviteur vous laisse réfléchir là-dessus et vous dit à bientôt pour de nouvelles aventures dans ce #CycleBatman.



Stay Tuned!



Note : 18/20.



Comme toujours suivez-moi sur les réseaux sociaux ou directement sur ce blog, pour échanger avec votre serviteur et/ou être les premiers avertis lorsque paraît une nouvelle #chronique. Je viens également d'ouvrir un #insta pour ce blog à retrouver sous le #nametag : yradon4774



See you soon sur les ondes...
Lien : https://wordpress.com/post/y..
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