Dans les quartiers pauvres, les gens se fichent éperdument de voir la police résoudre ou non l’affaire sur laquelle elle travaille. En fait, si on se livrait à un sondage sérieux, on s’apercevrait sans doute que quatre-vingt-dix-neuf pour cent des gens verraient crever avec joie tous les flics de la création. Peut-être pas en avril. En avril, il fait doux et la brise tiède incline à l’indulgence et à la fraternité, même vis-à-vis des flics. Mais en janvier, rares sont les gens qui ne souhaitent pas voir tous les flics de la ville passer sous les autobus et en sortir définitivement estropiés.