Elle se cache dans la communication gouvernementale, dans l’image véhiculée par des candidats en campagne, dans la communication des entreprises, voire dans le traitement médiatique. Loin de vouloir accuser indistinctement et de façon disproportionnée ces acteurs, nous devons cependant reconnaître que notre proximité quotidienne avec les processus de propagande nous fait souvent perdre de vue sa présence, et notre manque de sensibilisation indéniable, parfois simplement l’ignorer.
Aristote nous enseigne qu’« on admet généralement que la désignation aux magistratures par voie de tirage au sort est de nature démocratique, et [que] la désignation par l’élection [est] de nature oligarchique, ... Les élections « introduisent un élément de choix délibéré, de sélection des meilleurs citoyens, les aristoï, au lieu du gouvernement par le peuple tout entier »
Mais écrivons-le avec une fermeté limpide : le concept de développement durable est une chimère qu’il convient de dénoncer. C’est un verdissement globalement fallacieux et utopique de la pensée économique défendu par les soldats de la sacro-sainte expansion infinie. Nous ne savons pas faire grandir le PIB sans une consommation énergétique croissante et une mobilisation des ressources naturelles toujours plus grande.