Stravinsky avait un besoin vital de se renouveler continuellement et d'explorer de nouveaux procédés. Une fois son but atteint, il se frayait un autre chemin pour ne pas se répéter. Son exceptionnelle puissance d'invention lui a fourni les moyens de devancer et de surprendre tout le monde. Il était possédé par la musique. (p. 10)
I: inspiration
[...] Il y a en, simplifiant, deux types de création, celle qui vient du coeur, émotive, naturelle ; et celle, calculée, consciente, symboliquement représentée par le cerveau.
[...] On parle du cerveau reptilien et il s'agit ici d'une musique presque reptilienne.
[...] comme si Stravinsky avait eu en main les clés de l'univers.
[...] Un canal entre les cieux et la terre, les sphères et l'originel.
* à propos du Sacre du printemps. (p. 58)
Lorsqu'il composait Le Sacre du printemps, Stravinsky a déclaré qu'il avait eu l'impression d'être comme un receptacle et que la musique ne faisait que jaillir de lui avec une force extrême. (p. 142)
Fantasia et Le Sacre du printemps
Dans ce film, Disney atteint un niveau radicalement expérimental et novateur. Les audaces les plus fameuses sont incontestablement l'inclusion du chef-d'oeuvre controversé d'Igor Stravinsky, c'est-à-dire Le Sacre du printemps, et la conception de l'animation développée à son endroit. (p. 134)
... Au fil des années, Fantasia a incontestablement initié d'innombrables enfants à la beauté et à la puissance de la musique classique. (p. 140)
Les ballets russes furent l'étincelle qui fit flamber le soudain et phénoménal succès de Stravinsky. C'est Diaghilev, bien sûr, qui mit le feu aux poudres en lançant le jeune compositeur comme il l'avait fait pour beaucoup d'autres. (p. 28)
Que ma légende fasse son chemin, je lui souhaite une bonne et longue vie.
(p. 10)