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Citation de Partemps


Edouard Morike
résage d'amour

Récemment, un matin, je me tenais dans le jardin
devant le grenadier, réfléchissant tranquillement ;
J'avais l'impression que je devais attendre tout de suite pour voir
s'il voulait éclater.

Mais elle ne semblait pas savoir
à quel point sa richesse gonflait
et qu'elle
devait brûler dans les baisers enflammés du jour doré.

Et là, sur la pelouse, gisait Jorinde ;
Avec quelle rapidité je suis prêt à vous saluer,
alors qu'elle ne fait que
dissiper rapidement le sommeil de ses yeux !

Alors la noirceur de ces yeux brille
sur moi dans une paix aimante et bonne ;
elle écoute la malice de mes plaisanteries
avec un émerveillement enfantin.

Entre les deux, je me suis probablement dit :
qu’est-ce que tu comptes faire ? c'est une enfant !
Les lèvres qui débordent de maturité,
Comme c'est stupide et pieux !

En vérité, elle ne semblait pas savoir
à quel point sa plénitude se gonflait
et qu'elle
devait brûler dans les baisers enflammés du garçon le plus audacieux.

J'ai réfléchi tranquillement de haut en bas
et j'ai continué mon chemin ;
Mais le lendemain matin,
je me suis retrouvé tôt près du petit arbre.

Mon!
qui lui a fait un tel miracle en quelques heures ?
La couronne de flammes déliée ?
Et que me dit ce signe ?

Je me précipite dans l'allée,
la voilà qui marche déjà dans les rayons du matin ;
Et bientôt, ô merveille des merveilles !
Nous nous sommes embrassés pour la première fois.

Maintenant, l'arbre poussait
fleur après fleur dans l'air bleu,
et même depuis qu'il avait brûlé,
nous n'avons jamais cessé de nous embrasser.

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