Pour parler comme Jung, c'est le débit naturel de la libido qui est en jeu. Le moi se voit jeté au milieu de puissances écrasantes et complexes. C'est un sauve-qui-peut désordonné ; il cherche à se créer des liens et des croyances pour survivre, à se persuader qu'il compte pour quelque chose, à sentir qu'il a le dessus. ou qu'il est sur le point de l'emporter. Il y a deux façons d'atteindre à cet accord nécessaire entre la déréliction du moi et l'agressivité du monde, et ce n'est pas affaire de choix, mises à part les compensations secondaires qui couvrent, sans l'ôter, la situation fondamentale.