Le dernier souvenir triste flotte autour de moi et parfois me recouvre comme de la brume, effaçant la lumière du soleil et jetant un froid sur l'évocation des temps heureux. Il y a eu des joies trop profondes pour être décrites avec des mots; et des douleurs que je n'ai pas osé regarder en face. C'est en pensant à elles que je dis : grimpez, si vous le voulez, mais souvenez-vous que le courage et la force ne sont rien sans la prudence et qu'une négligence momentanée peut détruire le bonheur d'une vie. Ne faites rien à la hâte. Portez votre attention à chaque pas. Et dès le départ, pensez à ce que peut être la fin.