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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Personne n'est seul
Personne ne peut exister
Sans quelqu'un
Pour le libérer
Pour goûter aux bonnes choses
Pour oublier les mauvaises
Pour aimer et pour être aimé.
Aucun coeur n'est triste
Personne n'est seul
Personne n'est né
Sans raison
D'accueillir chaque nouvelle journée
D'affronter l'avenir
Avec ses espoirs et ses craintes.
Pas de temps pour pleurer
Pas de temps pour verser des larmes.
(Peter Spencer)
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(...) le temps que Peter arrive jusqu'à l'avion, c'était déjà l'enfer. L'avion gisait de côté, dans une mare, des flammes déchiraient le ciel et, au milieu des débris, Peter vit le corps du pilote qui brûlait, son parachute à demi ouvert encore autour de lui.
Plusieurs personnes étaient déjà sur les lieux, mais il n'y avait plus rien à faire. Le jeune homme n'était qu'une victime de guerre de plus.
Peter ne pensait pas :
"Cela pourrait m'arriver à moi."
Il avait trop conscience de la vie qui montait en lui pour connaître la peur. La mort est une pensée étrangère à un jeune homme de dix-sept ans. Cependant, il ne dit rien de cela à ses parents. Inutile de les inquiéter.
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Pendant la première semaine qu'il passa à l'hôpital Saint-Richard, Peter fut sous l'effet de violents sédatifs. Ken Thwaites vint le voir plusieurs fois, mais Peter n'entendit parler ni du pilote du Mosquito ni du chauffeur du camion. Aucun représentant officiel ne vint le voir non plus. Il n'y a jamais eu d'enquête, et la cause de l'accident fut, et reste encore, inconnue.
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Avant la seconde guerre mondiale, Cefischer était rédacteur en chef de la chronique artistique d'une revue allemande renommée, mais pendant un raid aérien, un éclat de bombe lui avait arraché les bras. Une pensée traversa l'esprit de Peter : s'il avait été pilote de bombardier, l'une des bombes qu'il aurait lui-même lâchée aurait pu causer la blessure infligée à cet homme qui était maintenant son ami. Cela le convainquit avec plus de force encore de toute l'insanité de la guerre.
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C'est en 1952 que le destin se manifesta avec une de ces coïncidences qui s'étaient déjà produites plus d'une fois dans la vie de Peter. Il trouva un article : "Incroyable mais vrai", dans une revue décrivant les réalisations incroyables d'un Allemand dont le nom, Erich Stegmann, ne disait rien à Peter à l'époque. Frappé par la polio à trois ans, cet homme avait perdu l'usage de ses deux bras et de ses deux mains. Ses jambes également étaient atteintes, mais il était foncièrement lutteur. Ayant insisté pour être accepté comme un enfant tout à fait normal, il alla dans une école normale et, malgré ses difficultés, y excella, surtout en peinture. Il peignait depuis toujours en tenant son pinceau dans la bouche, comme la photo le montrait. Stegmann, maintenant âgé d'une trentaine d'années, était un peintre brillant et prolifique et avait remporté de nombreux prix. Son travail lui permettait largement de subvenir à ses besoins.
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Le 6 février 1945, Peter fut nommé sergent, et en mars il prit part au passage du Rhin. Il s'agissait de parachuter des troupes de l'autre côté du Rhin, au-delà de Wesel, plusieurs milles derrière les lignes ennemies. On ferait ainsi le lien avec le gros de l'armée qui traversait le fleuve par voie de terre.
Tout l'escadron des Dakotas, qui comprenait plus de quatre cents avions remorqueurs et planeurs, se rassembla sur plusieurs terrains d'atterrissage de la côte est de l'Angleterre, et resta là deux nuits pour se préparer à l'"Opération Université".
Le train de planeurs était conduit par le commandant d'escadron R. G. Dutton, l'officier commandant de Peter, qui reçut plus tard le D.S.O.. L'avion de Peter portait le n°7.
L'aube pointait à peine lorsqu'ils décollèrent. Spectacle merveilleux! Des centaines d'avions formaient une grande ligne, et de petits camions apportaient les planeurs qui étaient ensuite accrochés aux avions. L'opération était minutée à une fraction de seconde près, de façon que tous les avions qui décollaient de plusieurs endroits du pays se rencontrent à un point donné et forment un courant continu. Le point le plus éprouvant pour les nerfs, dans l'opération du décollage, était que si quelque chose n'allait pas, un procédé délicat devait être mis en oeuvre pour resserrer le mou dans les cordes; cela dérangerait gravement le programme et, partant, l'opération entière.
Derrière les Dakotas suivaient les Halifax et les Lancasters, qui tous remorquaient des planeurs. C'était très impressionnant, cette longue, longue succession d'avions et de planeurs qui brillaient dans le soleil, en survolant le sud de l'Angleterre, avant de traverser la Manche.
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Le 27 mars 1943, Peter Nelson Spencer s'est enrôlé dans la R.A.F., heureux d'apporter son aide dans la guerre aérienne.
Le 27 mars 1945, six semaines avant la fin de la guerre, il gisait sur son lit d'hôpital, dans le sud de l'Angleterre, le cou cassé, le bras droit amputé à partir de l'épaule, et le bras gauche paralysé. Il avait tout juste vingt ans.
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