Lorsque j’ai rencontré Tristan pour la première fois, il y a un an et demi, j’ai enclenché malgré moi un processus mortel. J’avais trente-trois ans. Célibataire sans enfant, « quasi vieille fille » dixit Rose-Marie Miller, ma mère, jamais avare d’une saloperie. Après une vie sentimentale plus aride que le désert d’Atacama, j’étais tombée sur LUI. Le clone de Warren Beatty dans Le ciel peut attendre, remake 1978.