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2.23/5 (sur 13 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Florence , le 19/04/1965
Biographie :

Elena Stancanelli a fait ses études de Lettres modernes à l'Université de Florence et a étudié à l’Académie nationale d'art dramatique à Rome.

En 1998, elle a été couronné par le prix littéraire Giuseppe Berto pour son premier roman "Benzina".

Elle collabore régulièrement au quotidien "La Repubblica" ainsi que à "il manifesto" et l'"Unità".

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Bibliographie de Elena Stancanelli   (2)Voir plus

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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Je pense qu’il ne se doutait de rien. Avant tout parce que, comme toi, il n’avait pas la moindre idée de ce que je manigançais. Et même quand il découvrait quelque chose, il ne pouvait pas imaginer qu’il ne s’agissait que de la partie émergée d’un iceberg de mesquinerie. Personne ne l’aurait pu, lui moins que quiconque.
Davide ne m’a jamais vraiment comprise, et réciproquement, en vertu de quoi les cinq années de notre histoire ont été certes chaotiques, mais amusantes. Comme je te le disais, nous n’étions pas de ces couples éclairés qui se parlent et trouvent des solutions. Même dans les périodes où ça marchait bien entre nous. Nous ne partagions aucun centre d’intérêt. Si peu de choses nous réunissaient que je ne saurais même pas dire lesquelles. Si nous avions répondu à un questionnaire sur les affinités dans le couple, nous serions arrivés bons derniers.
On vivait une histoire d’amour, point barre, sans grands discours, sans projets.
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Les gens à qui il arrive un sale coup, un accident, une maladie, ou un truc stupide mais incroyablement douloureux, comme dans mon cas, restent endommagés. Pour toujours. Je suis comme un appareil qu’on a fait tomber. On le répare, il marche à nouveau, mais le traumatisme de la chute est inscrit. On ignore quand , on est même pas sûr que ce sera le cas, mais la panne pourrait revenir. Et ce serait toujours une conséquence de cette ancienne chute.
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Le corps fait le tri. Il tombe malade, vous lâche en pleine rue, vous prive de connaissance. Mais parfois, à votre insu, il vous emmène très loin, en sécurité.
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On vivait une histoire d’amour, point barre, sans grands discours, sans projets. Davide était la personne avec qui faire des trucs bêtes. S’il me l’avait demandé, je me serais allongée sur la glace près de lui pour regarder les étoiles, comme Clementine. Pas tant parce que j’avais confiance en lui – une confiance qui, avant que ça tourne à l’enfer, était totale –, mais parce que je pensais qu’avec lui le jeu serait amusant.
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Peut-on juger les gens à ce qu'ils écrivent sur Facebook ? Je dirais que non. Tout comme on ne pouvait pas nous juger, dans le monde d'avant Facebook, à nos sacs de cours : à leurs slogans au marqueur noir, leurs badges, leur marque, notre façon de le porter. Ou je me trompe ?
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Certains trouvent leur salut dans la prière, d’autres dans les médicaments ou l’analyse. Chacun est dévot à son saint. Moi je suis dévote à mon corps, qui m’a sauvé la mise. Et à celui d’autrui. Tout le reste, émois et amours, je voudrais ne plus avoir à m’en occuper. Je voudrais éviter cette familiarité maladroite que nous nous échinons à créer avec les gens nouveaux, en racontant les hauts et les bas de notre existence, nos bonheurs d’enfant, ce qui reste de nos rêves. Je n’aime plus l’intimité qu’on se refile comme une allumette, de plus en plus vite pour qu’elle ne nous reste pas entre les doigts.
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Les gens à qui il arrive un sale coup, un accident, une maladie, ou un truc stupide mais incroyablement douloureux, comme dans mon cas, restent endommagés. Pour toujours. Je suis comme un appareil qu’on a fait tomber. On le répare, il marche à nouveau, mais le traumatisme de la chute est inscrit. On ignore quand, on n’est même pas sûr que ce sera le cas, mais la panne pourrait revenir. Et ce serait toujours une conséquence de cette chute ancienne.
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Les femmes embrassent divinement, et leurs petites mains savent faire ce qu’il faut. Comment peux-tu tout désirer, me demandais-tu en riant.Je ne sais pas, Vale. Ce n’était pas le cas avant. Avant tout ce pataquès avec Davide. Ni même quand j’étais plus jeune. Maintenant, ils me plaisent tous. Peut-être parce que je vieillis et que le temps raccourcit. J’ai pitié des corps. J’ai une grande pitié et un grand respect des corps.
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Avec son visage ensanglanté, elle était devenue une autre. Elle n’était plus une femme sexy qui portait des vêtements de marque et dont la coiffure recherchée cachait ses oreilles en feuilles de chou. C’était une clocharde, une camée qui pouvait avoir volé de l’argent à quelqu’un, à moi par exemple, qui l’avais punie. Mon coup de poing l’avait exclue de la catégorie des personnes respectables.
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M’appeler faisait partie de sa stratégie, être gentil mais vigilant, tenir l’ennemi à l’œil. Interpréter mes pauses, le ton de ma voix. Il téléphonait toujours avant de rentrer le soir et, s’il détectait de mauvaises ondes, m’annonçait que, hélas, il finirait tard, je n’avais qu’à aller au lit sans l’attendre.
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