Citation de babel95
La famille monte-en-l'air
Dès que j'ai franchi la porte d'entrée de notre maison de vacances, j'ai compris que quelque chose clochait.
Aucune odeur ne s'échappait de la cuisine.
Personne ne m'attendait pour me signifier que j'étais en retard pour le dîner.
Je n'avais pas vu filer cet aprèm. Un exploit car, depuis notre arrivée, je m'ennuyais ferme.
Pour plusieurs raisons :
-- Dans le coin, les activités se limitaient à s'étendre sur une plage bondée pour cramer en choeur ou à manger des glaces jusqu'à l'indigestion
-- Je souffrais de solitude aiguë. Ling-Anne, ma meilleure amie, était partie en vacances chez ses grands-parents maternels dans le Jura (traduction : très-très loin d'ici) Quand à mon grand-frère Lucas ....il refusait que je l'accompagne l'après-midi à la plage sous prétexte que se trimballer avec une gamine de treize ans, pour un ado de quinze, c'est pire que le bagne.
--- Contrairement à ce dernier, je suis incapable de subtiliser de nouvelles amitiés en deux temps trois mouvements car, même si je maîtrise l'art du mensonge à la perfection, je me refuse à en abuser dans ma vie privée.
--- Mes parents soutiennent que les vacances permettent de relâcher la pression, si bien qu'aucune opération n'est jamais envisagée pendant cette (trop longue) période.
Résultat, j'étais condamnée au repos forcé.
Résultat bis, depuis notre arrivée, je dilapidais mes après-midi à parfaire mon art de la filature en suivant mon frère aîné, sa petite amie ou des inconnus.
Quand je commençais à avoir mal aux pattes, je m'installais au café en compagnie de mes dernières recherches (barbotées sur Internet) en comptant les jours me séparant de ma libération prochaine : la rentrée.
--
Dès que j'ai franchi la porte d'entrée de notre maison de vacances, j'ai compris que quelque chose clochait.
Aucune odeur ne s'échappait de la cuisine.
Personne ne m'attendait pour me signifier que j'étais en retard pour le dîner.
Je n'avais pas vu filer cet aprèm. Un exploit car, depuis notre arrivée, je m'ennuyais ferme.
Pour plusieurs raisons :
-- Dans le coin, les activités se limitaient à s'étendre sur une plage bondée pour cramer en choeur ou à manger des glaces jusqu'à l'indigestion
-- Je souffrais de solitude aiguë. Ling-Anne, ma meilleure amie, était partie en vacances chez ses grands-parents maternels dans le Jura (traduction : très-très loin d'ici) Quand à mon grand-frère Lucas ....il refusait que je l'accompagne l'après-midi à la plage sous prétexte que se trimballer avec une gamine de treize ans, pour un ado de quinze, c'est pire que le bagne.
--- Contrairement à ce dernier, je suis incapable de subtiliser de nouvelles amitiés en deux temps trois mouvements car, même si je maîtrise l'art du mensonge à la perfection, je me refuse à en abuser dans ma vie privée.
--- Mes parents soutiennent que les vacances permettent de relâcher la pression, si bien qu'aucune opération n'est jamais envisagée pendant cette (trop longue) période.
Résultat, j'étais condamnée au repos forcé.
Résultat bis, depuis notre arrivée, je dilapidais mes après-midi à parfaire mon art de la filature en suivant mon frère aîné, sa petite amie ou des inconnus.
Quand je commençais à avoir mal aux pattes, je m'installais au café en compagnie de mes dernières recherches (barbotées sur Internet) en comptant les jours me séparant de ma libération prochaine : la rentrée.
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