Je ne sais pas si c’est le fait de tout déballer ou de manquer d’air, mais je me sens petit à petit plus légère. L’alcool a réussi à délier ma langue et c’est un flot continu qui se déverse de ma bouche.
Mon cerveau, complètement anesthésié par les cocktails maison du pub ne sert plus de remparts à ce qui me traverse l’esprit… et ça me fait du bien, vraiment du bien ! Toute cette haine contenue avait besoin de s’épancher.