La plupart des gens qui travaillaient avec lui le craignaient autant qu'ils le respectaient. Têtu et exigeant, il était devenu milliardaire en obligeant tout le monde à se plier à ses désirs. Ses employés étaient du genre à rire de la moindre de ses plaisanteries... sans oser toutefois en faire eux-mêmes.
Comme pratiquement tout le reste à la télévision, les informations étaient devenues une histoire de gros sous, chaque point d’audience correspondant à des millions de recettes d’annonceurs. Par conséquent, les présentateurs des journaux et des magazines n’étaient plus de simples journalistes. Ils faisaient désormais partie de l’actualité même qu’ils étaient engagés pour faire connaître. Comme des vedettes de cinéma, ils avaient des agents tout-puissants et des contrats mirobolants de millions de dollars. Ils évoluaient dans l’univers des rares célébrités dont le nom était une monnaie d’échange et la vie livrée aux journaux à scandale.
Les gens voient ce qu’on leur montre. C’est toi qui te complais dans son ombre... et qui t’y dissimules. Remue-toi, trouve ta propre lumière et, crois-moi, les gens commenceront à te voir telle que tu es.
Trouver la bonne personne correspondant au bon emploi. Rechercher des talents nouveaux. Nous avons beau travailler sur un média électronique, ce sont les êtres humains qui font qu’une chaîne réussit ou échoue. Des talents d’écriture. Des reportages musclés. C’est ça que je recherche. Les graphiques sur ordinateurs ne remplaceront jamais un visage et une voix qui inspirent confiance.
Cassie avait l’allure de ce qu’on appelle généralement une « fille saine » : des pommettes bien roses, des dents d’un blanc éclatant et un regard clair couleur noisette. Chez Miranda, par quelque alchimie étrange de la génétique ou du hasard, ces mêmes traits faisaient d’elle une vraie beauté.
Hériter de quelques millions de dollars aidait sans doute beaucoup à mieux s’estimer. Quoique le simple fait d’avoir de l’argent ne fût pas tout, Marisa s’en était rendu compte depuis longtemps. Savoir comment le dépenser, c’était cela le grand art.
Cette maison avait beau être élégante, il s’en dégageait une impression de malheur. On pouvait presque le palper. Comme s’il flottait un lourd brouillard d’incompréhension et de récrimination sous les hauts et magnifiques plafonds.
Le monde pouvait être si traître parfois. Rien n’était jamais sûr. La haine pouvait se cacher derrière le plus charmant des sourires. Les pensées les plus noires naissaient dans les endroits qui avaient l’air les plus lumineux.
Règle numéro un en politique : savoir faire la différence entre les questions auxquelles on peut répondre et celles qu’il vaut mieux faire semblant de ne pas avoir entendues...
Plus les femmes sont amoureuses, plus elles pleurent ensuite.