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Citation de Marcellina


Il courait depuis des heures. Depuis assez longtemps pour être épuisé. Assez longtemps pour avoir, précisément, transcendé l'épuisement et trouvé son second souffle. Son corps bougeait au rythme régulier d'une machine. Excepté que les machines ne connaissent pas le désespoir. Il avait veau courir, il ne parvenait pas à aller plus vite que ses pensées, les dépasser, les laisser derrière lui.
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