On se connaissait beaucoup moins bien que les autres l’imaginaient, et c’était pourtant sur soi qu’il fallait se pencher pour réfléchir aux personnages d’un roman. Sans doute parce qu’on ne pouvait jamais être sûr de bien saisir les sentiments des autres à moins de réussir à se mettre dans leur peau. Ce qui signifiait en conséquence puiser en soi ; c’était un labyrinthe dans lequel elle se perdait, mais qui l’intéressa beaucoup.