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Citation de Ziliz


Mon père était le libre-penseur de la ville. « Les enfants du diable ! Les enfants du diable ! » braillaient d'autres gamins en nous poursuivant dans les rues non pavées, poussiéreuses en automne, boueuses au printemps. Tantôt je prenais mes jambes à mon cou, tantôt je tentais de rendre les coups. Lorsque je me battais, je rentrais chez moi la robe déchirée, tachée, ensanglantée, au grand dam de ma mère. « Une fille ne se bat pas », disait-elle toujours.
J'étais accoutumée aux moqueries dans la rue, mais pas en classe. Du moins, pas de la part d'un professeur.
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