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3.71/5 (sur 87 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New Jersey , 1941
Biographie :

Ellen Feldman est une écrivaine américaine.

Elle a grandi dans le New Jersey et a fréquenté le Bryn Mawr College. Elle a obtenu un baccalauréat universitaire et une maîtrise en histoire moderne.

Elle a également travaillé pour une maison d'édition à New York et a poursuivi des études supérieures à l'Université Columbia.

Elle est auteure de nombreux romans, notamment "Scottsboro" (2009), sélectionné pour le Prix Orange de la fiction 2009 et "Terrible vertu" ("Terrible Virtue", 2016), portrait d'une des figures les plus influentes et les plus controversées du XXe siècle, Margaret Sanger.

Ellen Feldman vit avec son mari à New York et à East Hampton, dans l’État de New York.

son site : https://ellenfeldman.com/

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Bibliographie de Ellen Feldman   (1)Voir plus

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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
J’en avais assez de traiter les symptômes de la maladie. J’étais résolue à agir pour la prévention. J’arrêterais mon activité d’infirmière afin de me consacrer à la contraception. Je libérerais les femmes de leur entrave biologique. Je délierais l’amour de ses conséquences. Et je veillerais à ce que tout enfant arrivant dans ce monde fût désiré et choyé.
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[ début XXe siècle, Etats-Unis ]
[…] des lettres arrivaient en abondance. La plupart m'étaient envoyées à New York, mais il m'arrivait d'en trouver cinq ou dix dans les hôtels où je passais.
• Chère Madame Sanger,
J'ai neuf enfants, deux mort-nés, et mon mari n'a pas de travail. Je me tuerai si j'en attends un autre.
• Chère Madame Sanger,
Je vais régulièrement à l'église, je m'efforce de bien tenir ma maison et mon mari est respecté dans notre ville, mais il me battra si je retombe enceinte. C'est ce qu'il a fait la dernière fois.
• Chère Madame Sanger,
Le docteur dit qu'une nouvelle grossesse tuerait ma femme. Je sais que je ne devrais plus la toucher, mais la chair est faible.
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Malgré mes réticences initiales à devenir mère, j'adorais les enfants, mais veillais à ne pas les gâter. Les enfants ont besoin de limites. Ils exigent des règles autant qu'ils sont assoiffés d'amour. Je leur donnai les deux en abondance.
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Leurs insultes ne peuvent pas venir à bout de ce que j'ai accompli. J'ai changé le monde pour le mieux. Et cela, nul ne peut me l'enlever.
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[ début XXe siècle ]
Ici et là, un rectangle de lumière isolé perçait la nuit. Je songeai à toutes ces femmes dans tous ces appartements ; certaines, comme Sadie, étendues dans le noir les yeux grands ouverts, à se creuser la cervelle pour imaginer des moyens d'éviter ou d'interrompre une nouvelle grossesse que ni leur corps, ni leur budget, ni leur santé mentale ne pouvaient endurer ; d'autres, écartelées en silence, terrifiées, sous un homme en colère, ivre ou vengeur ; et d'autres encore, enivrées par le miracle de deux corps enlacés, encore inconscientes des conséquences. Nous étions piégées par les hommes, et par nous-mêmes.
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Mon père était le libre-penseur de la ville. « Les enfants du diable ! Les enfants du diable ! » braillaient d'autres gamins en nous poursuivant dans les rues non pavées, poussiéreuses en automne, boueuses au printemps. Tantôt je prenais mes jambes à mon cou, tantôt je tentais de rendre les coups. Lorsque je me battais, je rentrais chez moi la robe déchirée, tachée, ensanglantée, au grand dam de ma mère. « Une fille ne se bat pas », disait-elle toujours.
J'étais accoutumée aux moqueries dans la rue, mais pas en classe. Du moins, pas de la part d'un professeur.
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Avant nos épousailles à la sauvette, Bill et moi étions complètement d’accord sur la nature du mariage. C’était une institution bourgeoise étouffante, une forme de soumission légale qui transformait les femmes en biens mobiliers. Notre union serait faite d’un autre métal, d’une fusion entre égaux fondée sur l’amour, le respect mutuel et la liberté totale. L’égalité des sexes était notre credo.
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"Vous êtes têtue, Margaret."
Je le gratifiai d'un sourire presque aguicheur.
"Personne n'a jamais fait la révolution en restant raisonnable."
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Seule la femme rebelle, lorsqu'elle sort des usages que lui imposent les conventions bourgeoises, peut faire œuvre d'une terrible vertu.
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Gandhi m'invita dans son ashram. Quelle déception ! Je n'insinue pas que ce n'était pas un grand homme. Il est l'un des saints véritables de l'histoire, canonisé non par un rituel ecclésiastique aussi absurde que politique mais par sa bonté naturelle. Toutefois, comme tant de saints, il était têtu comme une mule. Lui qui vivait dans un pays outrageusement surpeuplé, infesté de maladies, de souffrance et de mort, il voyait la solution non dans la science de la contraception mais dans la prétendue vertu de la chasteté. En cela, il n'était pas très différent du curé de Corning.
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