Et rien, ni même le temps, ne put apaiser leur chagrin. Ils pleurèrent tant et tant que jour après jour l’eau se mit à monter, envahissant les ruelles, recouvrant les pavés et les jardins. On dut d’abord se déplacer en barque entre les maisons, mais le flot de larmes les avala elles aussi.
On dut se réfugier sur les toits rouges, sur les cheminées, sur le clocher de l’église, mais l’eau continua à monter. Petit à petit, elle engloutit tout jusqu’à la dernière tourelle du grand château blanc.