Elodie Fondacci

Voici une belle réalisation qui permet aux enfants d'approcher la musique classique par le biais du conte sonore. De mon point de vue, le support audio est de meilleure qualité que le livre.



En ce qui concerne le disque, la narration d'Élodie Fondacci est excellente, rythmée et parfaitement agrémentée d'effets sonores, ni trop nombreux, ni trop encombrants, dans une juste proportion. La balance entre les passages musicaux et les passages uniquement contés est elle aussi de très bonne facture.



L'album, quant à lui, est agréable, mais sans plus. Je suis restée assez peu sensible aux illustrations qui n'apportent, selon moi, rien de plus par rapport à la narration. Mais comme certains enfants sont des inconditionnels du guidage visuel, elles sont sûrement utiles à certains. Pour d'autres, autant laisser l'imagination vagabonder sur les notes de Tchaïkovski.



L'histoire est un conte de fée moins connu qu'on pourrait le croire. Voilà pourquoi je me permets de vous en rappeler les grandes lignes. Dans une contrée qu'on pourrait vaguement décrire comme montueuse et de langue germanique, vivait une gentille famille royale comprenant : un roi, cela va sans dire, une reine, on peut guère en faire l'économie, et une princesse, le fin du fin du conte de fée.



Il tombe sous le sens également que la princesse, Odette, est belle comme un cœur et bonne à marier. C'est là qu'intervient un vilain méchant sorcier, von Rothbart, aussi repoussant physiquement que maléfique. Ce dernier vient demander la main d'Odette à son père. Or, le bon roi aimant sa fille et constatant son épouvante face à von Rothbart décide de lui refuser la main d'Odette.



Grossière erreur ! car von Rothbart humilié s'en retourne à son triste château avec la ferme intension de préparer un mauvais coup. Il consulte tous ses vilains grimoires pleins jusqu'à la gueule de méchants sortilèges et d'odieux sévices. Son doigt crochu s'arrête sur une formule magique qu'il s'empresse de mettre à exécution.



Se métamorphosant en corbeau, il court, ou plutôt, il vole répandre la tragique potion sur Odette et ses demoiselles de compagnie qui, instantanément, se retrouvent changées en une volée de grands cygnes sauvages. Au château royal comme dans les contrées alentour, chacun pleure tellement la disparition d'Odette qu'un océan de larmes vient grossir les rivières, combler les cuvettes, engloutir les vallées jusqu'à faire disparaître totalement le royaume en question. Il n'en reste qu'un immense lac sur lequel vient se poser chaque soir une volée de cygnes sauvages...



Bien des années plus tard, un jeune seigneur, Siegfried, lui aussi l'héritier à marier d'un royaume des environs est mis en demeure par sa mère de trouver une épouse ; or, aucune ne lui convient. Jusqu'au jour où, par hasard, alors qu'il use sa jeunesse dans des parties de chasse interminables, il assiste à la métamorphose d'une volée de cygnes en charmantes demoiselles.



L'une d'entre-elles, tout particulièrement, attire son attention. Vous avez deviné ? Je m'en doutais, vous êtes comme ça… Saura-t-il, l'étourdi, mettre fin à cet horrible sortilège qui chaque soir et chaque matin préside à la métamorphose cygne/humain, humain/cygne ? von Rothbart laissera-t-il sa malédiction s'évaporer sans rien tenter ? qu'en sortira-t-il ? C'est ce que je vous laisse le privilège de découvrir par vous-même.



En somme, un beau livre-cd à écouter dès 5 ans puis à lire dès 7 ans et qui ravira surtout les petites filles sans toutefois qu'il soit rébarbatif pour les petits garçons. Au demeurant, ce n'est là qu'un couac, un vilain petit canard d'avis, c'est-à-dire pas beaucoup plus qu'un œuf mal couvé, autant dire, pas grand-chose.

Voici encore une très belle réalisation de cette collection des histoires en musique de chez Gautier-Languereau. Comme d'habitude, la narration d'Élodie Fondacci est impeccable et la sonorisation (bruitages) et les ajustements avec la musique de Léo Delibes encore meilleurs.



Comme pour les autres ouvrages de la série, le recours à l'album n'est pas nécessaire ni indispensable tellement le support audio est de bonne qualité. Toutefois, de nombreux enfants aiment à tourner les pages en même temps qu'ils écoutent l'histoire.



C'est une très belle entrée dans le monde du ballet et de la musique classique pour les enfants, le tout servi par une bonne histoire de l'Allemand Ernst T. A. Hoffmann qui n'est pas sans rappeler L'Homme Au Sable.



Ici, un vieil horloger, Coppélius, manière de Geppetto, avec de l'or dans les mains et de la solitude au cœur et dont l'allure engendre une sorte de frayeur chez ceux qui ne le connaissent pas souffre tellement de son isolement du monde des hommes qu'il décide de pallier ce manque par le monde des machines.



Et c'est ainsi que de ses mains, il fabrique un mécanisme si fin, si impeccable qu'il mime à la perfection tous les mouvements humains. Encore faut-il une enveloppe à cette savante mécanique. Il la veut belle et sage, telle qu'il aurait aimé que fût une fille s'il avait eu le bonheur d'en avoir une. Cette fille rêvée, faite de roulements et d'engrenages et dont la figure est de porcelaine, il lui donne le nom de Coppélia.



Ce faisant, à deux pas de la maison du vieux Coppélius, se noue une amourette entre Franz, un brave jeune homme un peu tête en l'air, et Swanilda, une fraîche jolie jeune fille. Leur amour semble réciproque et les bouquets de l'un ravissent le cœur de l'autre. Les deux sont désormais fiancés, mais...



... mais un matin, Franz, en passant comme à son habitude devant la maison de Coppélius remarque une charmante, une adorable jeune demoiselle au teint si pur, à l’œil si éclatant que ses fleurs lui tombent des mains, de même que tout son amour pour Swanilda. C'est donc très humblement qu'il court déposer son bouquet devant la porte de Coppélius...



Je vous laisse, bien évidemment, découvrir la suite et la fin de cette histoire si vous ne la connaissez déjà. Il ne me reste qu'à vous conseiller, une fois encore, ce titre de cette excellente collection. Mais souvenez-vous absolument qu'il ne s'agit là que d'un avis, aux engrenages fatigués et aux roulements qui couinent, autant dire, pas grand-chose.

Une petite histoire de la musique classique est un livre qui m’a été offert à Noël par un ami. Il a très bien choisi, c’est un coup de coeur !



Le livre est très beau, j’ai beaucoup aimé les douces illustrations de Mügluck. Il n’y a pas de photographies mais cela ne m’a absolument pas gênée.



J’aimais déjà la musique classique avant de commencer les cours à l’Académie. Je dois quand même avouer que ces derniers temps, j’ai plus souvent écouté les oeuvres pour violoncelle qui est mon instrument. Grâce à la lecture de ce livre, j’ai (re)découvert des morceaux d’anthologie.



Il est bien sûr impossible de lire ce livre sans écouter la musique en parallèle. Le livre contient d’ailleurs un CD avec 19 extraits musicaux. Je l’ai écouté mais pas que. J’ai passé plus une dizaine de jours à flâner entre le bouquin et Deezer.



Élodie Fondacci retrace l’histoire de la musique classique du Moyen Âge à la 2e Guerre Mondiale. J’ai trouvé qu’elle avait bien orchestré les différents aspects évoqués : l’explication des termes techniques musicaux, le contexte historique, les anecdotes, …



L’auteure présente 24 compositeurs (sans compter le groupe des Cinq) de manière succincte mais pertinente. Elle commence avec Clément Janequin et termine avec George Gershwin.



Et après? J’ai dans ma pàl le livre de John Eliot Gardiner, Musique au château du ciel : un portrait de Jean-Sébastien Bach. Il ne figure pas dans la bibliographie à la fin, mais je la mettrai néanmoins à profit pour lire d’autres livres/biographies.



Un ouvrage de référence à n’en pas douter. Il n’est pas exclu que je le relise pour parfaire ma playlist.









Challenge plumes féminines 2022 (27)

Présenter une vue synthétique et attractive de la musique classique dans son ensemble ? Dans un livre agréable et qui ne pèse pas 10 kilos ? Sacré défi, dont Élodie Fondacci s'acquitte avec brio. Dans ce beau livre, elle nous présente, de façon chronologique, les principaux éléments nécessaires à la découverte de ce qu'on appelle communément "musique classique", mais qui renferme tellement de genres différents, d'instruments dissemblables, qu'il est difficile de tout mettre dans le même sac.



Le plan est clair : on passe des Grecs de l'antiquité au Moyen Âge, de la Renaissance à l'époque baroque. Et ainsi de suite. Et, quand cela est nécessaire, on a droit à un focus sur un instrument particulièrement important (l'orgue, le piano,...), un compositeur indispensable (Haendel, Verdi, Mozart, ...), une œuvre connue (Le lac des cygnes, La Truite, ...), un point comme la polyphonie ou le contrepoint. Et à chaque fois en une ou deux pages, pas plus : pour permettre de comprendre sans lasser. Un sacré travail de vulgarisation !



En effet, j'ai dit que le plan était clair : l'expression et le style aussi. Pour moi qui ne suis pas un spécialiste de ce genre musical et n'ai jamais étudié le solfège ou autre chose de ce genre, la lecture en a été simple et très accessible. Pas besoin de s'y connaitre. Et on apprend beaucoup.



D'ailleurs ce côté accessible est renforcé par la présence d'un CD proposant quelques grands classiques (de musique classique, je sais, c'est maladroit, mais c'est ainsi). : on y retrouve le célèbre Carnaval des animaux et la non moins célèbre Carmen, mais aussi l'Orfeo ou les Quatre saisons.



Porte d'entrée idéale pour découvrir la musique classique quand on n'est pas un spécialiste, mais aussi moyen de parfaire sa connaissance d'ensemble de ce genre de musique, Une petite histoire de la musique classique est un bon choix.



Je remercie vivement les éditions First et Babelio pour cette opération Masse critique.

Bien que je ne sois pas passionnée par la musique classique, j'ai beaucoup aimé cet ouvrage. Une très belle présentation, de sublimes illustrations mais aussi une lecture accessible et familiale qui permet de découvrir ou de redécouvrir l'histoire de la musique classique du Moyen âge à nos jours avec la présentation de nombreux compositeurs suivi de leur œuvre la plus célèbre.

Le lac de cygnes, sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski, est sans doute aujourd’hui encore le ballet le plus représenté en France avec des tournées souvent européennes de grandes compagnies.



Cependant, pour bien profiter de ce magnifique spectacle, dans la précision des danseurs et de l’orchestre, il est nécessaire de connaître en amont l’histoire, sans quoi l’enchaînement des actes serait à mon sens difficile à suivre.



C’est ainsi que nous avons écouté Le lac des cygnes raconté par Elodie Fondacci, sur des extraits de la musique de Piotr Tchaïkovski, à partir du CD accompagnant ce livre illustré par Régis Lejonc, avant d’aller voir le ballet.



Je conseille totalement ce support pour la découverte de cette œuvre pour plusieurs raisons :

- L’histoire d’Odette, de Siegfried, d’Odile et du sorcier Von Rothbart, est abordée de manière très claire, ni trop longue, ni trop courte, parfaitement adaptée pour des enfants,

- L’écoute du récit permet une immersion complète, d’autant plus avec les extraits de la musique du ballet,

- Les dessins sont colorés et permettent de situer le château de Siegfried, celui d’Odette et le lac des cygnes.



Cet album m’a également permis de découvrir la collection « des histoires en musique » racontée par Elodie Fondacci qu’on peut écouter sur le site de radioclassique, une bonne entrée en matière pour la musique classique. A conseiller !

J'avais découvert Elodie Fondacci avec un livre CD sur le lac des cygnes, puis j'ai poursuivi avec ses histoires en musique sur radio classique. Ses qualités de conteuse et ses choix dans les récits proposés dans ces autres supports m'ont donné envie de découvrir la collection des Histoires farfelues d'orthographe aux éditions Robert, qui peuvent en plus être écoutées sur Ma fabrique à histoires de Lunii.



Il y a actuellement quatre ouvrages parus, deux pour les CP/CE, un pour les CE/CM et un pour les CM. Ma fille étant en CM1, c'est celui-ci que nous avons eu le bonheur de tester, suite à l'envoi par Babelio et les éditions Robert que je remercie.



Le livre comprend cinq histoires illustrant cinq règles d'orthographe : ou/où, a/à, -er/-é, ap-/app-, et sur les déterminants démonstratifs. A chaque fois, la présentation est identique : une histoire entre dix et vingt pages, illustrations comprises, une fiche sur la règle d'orthographe, des exercices d'orthographe, vocabulaire, grammaire, conjugaison pour mémoriser en s'amusant. A la fin, le coin des parents reprend la règle avec ses difficultés, une dictée farfelue et une activité créative par histoire avant de donner les corrigés.



Les contes inventés et les dessins les accompagnant, réalisés par Véronique Deiss, sont une grande force de cet ouvrage : il est drôle, adapté au public visé, notamment pour la lecture du soir. Les exercices sont variés et ludiques, tout comme les activités créatives. J'ai trouvé qu'associer aussi une gestuelle aux règles est une bonne méthode pour mieux retenir. Mon bémol serait peut-être sur les règles choisies, limitant les difficultés posées, mais ceci est vraiment en lien avec le niveau des enfants et cette décomposition est sans doute nécessaire pour consolider les bases. de plus, certains des exercices permettent d'aller plus loin sur la règle proposée. Par exemple, un exercice sur les intrus permet, dans la partie sur les déterminants démonstratifs, de les distinguer avec sept, ses, se. de même, les dictées sont sur la règle abordée, mais comprennent d'autres difficultés notamment en termes de conjugaison avec un mélange de passé, présent et futur.



En conclusion, c'est un très bon ouvrage que je conseille pour ceux qui veulent avoir un complément en orthographe, qui ne soit pas perçu comme ennuyeux par les enfants. Je vérifierai dans les prochains mois si paraît un nouveau tome dans la collection, pour aborder des règles encore plus complexes !

Étant une fervente amatrice de musique, il me tardait de découvrir ce magnifique livre.



À travers l'histoire du temps, nous apprenons l'histoire de la musique dite classique. Nous passons du Moyen-âge à la Renaissance à l'Époque baroque et ainsi de suite. Chaque partie renferme des savoirs. Ne serait-ce qu'au début, j'ai appris beaucoup de choses. Et le meilleur de tout cela, c'est que je n'ai pas eu l'impression de me retrouver devant un texte barbant. Bien au contraire. Grâce à tous les efforts fournis, je me suis surprise à prendre du plaisir à lire des biographies. J'avoue avoir eu un faible pour la musique de la Renaissance ; la musique dans cette partie fait partie de mes coups de cœur de la vie de tous les jours, mais en plus de cela, on peut voir la passion qui a été mise pour nous transmettre les savoirs.

Les couleurs lumineuses utilisées pour illustrer ce livre donnent le tempo. Les illustrations sont certes simples, mais elles sont efficaces. En effet, à travers elles, on vit, on observe et on entre dans l'ambiance que veut nous transmettre ce voyage musical.

Pour profiter au mieux de ce livre, je vous conseille de le lire avec parcimonie. C'est le genre de lecture idéale à mettre sur sa table de nuit et que l'on peut lire dès que l'envie nous prend. Il est vrai que je n'ai absolument pas suivi ce conseil, car j'étais bien trop absorbée par ma lecture. Cela dit, l'ayant prêté à ma famille, la lecture épisodique a eu de l'effet.

Une merveilleuse surprise nous attend également dans le livre ; un CD qui reprend une bonne partie des auteurs cités ou du moins les musiques les plus connues. Pour mon plus grand plaisir, les musiques y fulgurant, sont mes préférées. C'est un excellent choix qui a été fait par First éditions. De cette manière, les plus petits pourront prendre du plaisir en découvrant l'histoire de la musique classique, mais une ambiance spécialement consacrée à celle-ci en devient grandiose.

Pour apprendre les règles d’orthographe, les éditions Le Robert ont eu l’idée de créer les “Histoires farfelues d’orthographe” qui expliquent aux enfants de 9 à 11 ans les usages de l’écrit.



Dans ce volume, cinq histoires illustrées à lire ou à écouter pour apprendre à distinguer ce que l’on dit de la même manière. Ainsi, les jumelles ou et où se distinguent, enfin. Le chevalier A devrait rester dans les mémoires. L’histoire du dragon é ou er est un peu alambiquée, néanmoins les chiens Mordre et Mordu seront convaincants. Avec les verbes en APP, les auteurs ont eu recours à une famille avec ses cinq membres différents. Pour les démonstratifs, les enfants devraient s’en rappeler.



Les histoires sont complétées par un rappel concis et des jeux pour expérimenter la règle. Et, à la fin, sont rassemblés des conseils d’activité, des explications et des jeux que les parents peuvent proposer aux parents, en plus.



La possibilité d’écouter les histoires permet sa répétition pour aider à la mémorisation, en individuel ou en groupe.



Élodie Fondacci, journaliste musicale, se produit sur scène et à la radio en racontant des contes pour enfants. Ses Histoires farfelues de l’orthographe utilisent son talent de conteuse. Illustratrice, Véronique Dreis travaille pour la presse, dans la pub et collabore à des expositions. Elle ajoute une note d’humour dans les illustrations apposées. Actuellement, quatre recueils sont publiés et des coffrets pédagogiques sont utilisables en classe.



En conclusion, l’album éducatif, Histoires farfelues d’orthographe, est une excellente idée pour des familles soucieuses d’aider leurs enfants à apprendre les automatismes de l’orthographe. Il peut aussi aider les enseignants à trouver de nouvelles activités !

Remerciements

à @Babelio_ et sa Masse critique et @Le_Robert_com pour #Histoiresfarfeluesdelorthographe
Lien : https://vagabondageautourdes..

Les jeunes générations connaîtront le conte russe sous la version revisitée de chez Disney, d'autres moins jeunes l'auront découvert sous la version du "Prince Grenouille" des frères Grimm et apprécié sous la plume de Binette Shroeder.



Ce livre CD rend hommage au conte russe d'origine, ceci transcendé au piano par Shani Diluka et au violon par Gabriel le Magadure, avec les extraits mélodiques de Borodine, Tchaïkovsky, Moussorgsky et Rimki-Korsakov.







La voix prêtée par élodie Fondacci et le fond musical sont envoûtants.



C'est juste un plaisir de se laisser bercer par l'histoire.







Si la princesse des frères Grimm perdit sa balle d'or dans un puits et fut contrainte de récompenser la grenouille qui la lui rapporta en devenant son épouse, c'est un prince qui se colla auparavant à la promesse.



L'exigence du père Tsar à trouver une bru d'exception n'aura d'égal que son égo, pourrait-on penser.



Les meilleures belle-filles seront triées sur le volet par des épreuves incongrues, la jeune fille qui ramènera la flèche des trois fils sera couronnée, celle qui coudra la plus belle chemise au Tsar et celle qui lui fera le pain le plus savoureux sera estimée au plus haut.







Nous nous apitoyons sur le sort du plus jeune prince, le pauvre Ivan, celui qui se vit contraint par son père de tenir parole et de prendre épouse la grenouille qui lui rapporta sa flèche.



Pourtant, la grenouille, un peu fée, remporte avec enchantement chaque épreuve et mettra un peu de magie dans la tête et dans les oreilles des jeunes lecteurs.



Le destin de cette grenouille néanmoins est bien plus tragique qu'elle n'y parait ( Finir dans une assiette? Mais non voyons! Une princesse dans la peau d'une grenouille, c'est déja bien assez), sa malédiction fait entrer en scène la célèbre et légendaire sorcière Baba Yaga et un moins connu, le sorcier Katcheï.



Que devra faire Yvan afin de délivrer sa princesse de son sort (entre temps, nous avons eu la chance de découvrir l'animal sous sa véritable apparence. L'amour est dans les yeux de qui sait voir mais il ne faut pas exagérer, n'est-ce pas?)







Le prince sera t-il le plus heureux des hommes ou le plus raillé du royaume?







Les jeunes amateurs de contes enchantés et d'aventures de princesses devraient en prendre leur parti et se montrer combler.



Nous sommes dans la bonne tradition du conte, le récit rythmé par les épreuves et les actions récompensant la générosité du héros le moment venu.



C'est charmant et apaisant.



C'est à découvrir.

Casse Noisette, l'histoire de cette petite fille et de son soldat de bois blessé qui va se transformer en prince charmant."La nuit de Noël, Marie reçoit comme cadeau un drôle de petit soldat de bois. En se disputant avec son frère, le casse-noisette se casse. Son oncle le répare, l’installe dans un petit lit de poupée au pied du sapin, et commence à raconter l'histoire extraordinaire de cet étrange petit bonhomme et du sort que lui a lancé le terrible Roi des Rats pour avoir délivré la princesse Pirlipat.



L'histoire intemporelle adorée des enfants, narrée sous forme de conte musical par la voix envoûtante et pleine d'humour d'Elodie Fondacci, présentatrice de l'émission Des Histoires en musique qu'on peut écouter du lundi au vendredi à 20 heures.



Là encore, mes enfants sont tombés sous le charme de ce livre CD et ont écoutés avec la plus grande attention l'histoire poétique à souhait. L'histoire, un peu plus longue et plus complexe que Pierre et le loup a plus emballé ma romantique de fille que mon bonhomme, mais tous les deux ont apprécié les dessins, extremement bien foutus (ils sont l'oeuvre de l'illustrateur Colonel Moutarde, bien connus des initiés) et l'orchestration dynamique et la beauté de la musique.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Ce livre, sorti en fait l'année dernière, s'inscrit dans une nouvelle collection de contes musicaux (livre + CD) réalisés en partenariat avec Radio Classique. Je vous avais déjà parlé de deux ouvrages de cette collection, Pierre et le Loup et Casse Noisette, il me manquait le troisième album de la collection que l'éditeur m'a très gentiment envoyé.

Comme pour Casse Noisette, l'histoire est racontée par Elodie Fondacci qui anime sur Radio Classique une petite émission génialissime pour les enfants, qui s'appelle "Des histoires en musique". Elle est partie du principe que, au cœur de nombre de ballets et d'opéras célèbres, il y avait bien souvent un conte pour les enfants.

Elle re-raconte l'histoire à sa façon, en y mêlant étroitement la musique d'origine… Et ce sont des petits bijoux d'intelligence et de bonheur à écouter…

J'avoue que je ne connaissais pas trop l'histoire, je l'ai donc découvert avec délice à mes enfants cette jolie histoire narrée par la voix envoûtante, poétique et pleine d'humour d'Elodie Fondacci et sur la musique de Camille Saint-Saens.

Cet album, accompagné d’un CD, offre une histoire fraîche et tendre qui prête à l'émerveillement et à la sérénité. Les superbes illustrations, au graphisme soigné, permettent de suivre aisément le récit et de plonger dans l'univers du conte. La narration limpide, posée et un tantinet espiègle d'Elodie Fondacci est en parfait accord avec la beauté de la musique. De belle qualité, cet ouvrage est un régal pour l’œil et l’oreille. Vingt-trois minutes de pur plaisir, voici donc comme les deux autres ouvrages de la collection, une très belle façon d'initier les enfants au répertoire classique.

Un seul petit bémol, pour les enfants qui ne sont pas encore initiés à la lecture, on ne sait jamais quand tourner la page, car il y a énormément de texte par page. Sans doute un signal sur le CD serait souhaitable pour les prochains livres de cette collection, car on espère ardemment qu'elle soit prorogée, tant mes enfants en sont fous!!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

‘Une petite histoire de la musique classique’ est un titre trop modeste pour un livre très agréable et travaillé sur un si vaste sujet. La ‘musique classique’ ne se limite pas à la période dite classique d’environ la seconde moitié du 18è siècle, cette époque charnière entre anciens et nouveaux régimes en Europe. On y retrouve des géants de la musique occidentale que sont Mozart (1756-1793) et Beethoven (1770-1827). Je dis bien ‘occidentale’ car si on admet qu’il s’agit ici de musique d’élites, particulièrement raffinées, d’autres grandes civilisations ont produit des courants de type ‘classique’ ou traditionnel, disons, exigeant. On pense évidemment à la Turquie des Ottomans, à la Perse, à la Chine ou au Japon. On doit le reconnaître, d’autant plus que notre musique classique a conquis des admirateurs aux quatre coins du monde. On pourrait s’intéresser davantage aux autres continents.

Mais restons, donc, ‘entre soi’ dans la bonne vieille Europe, berceau du christianisme riche et puissant et dont le chant grégorien a fourni des racines à la musique instrumentale d’un lignage que retrace ce texte. Le récit est enthousiaste, la conception et mise en page rappellent les livres pour jeunes et c’est très bien et même très rafraîchissant. Un CD permet d’écouter quelques morceaux, lesquels donnent vie au récit et à l’épopée de cette grande aventure, millénaire ou presque qui nous conduit du Moyen Age à l’époque presque contemporaine. Structuré autour de grandes périodes, que sont le moyen âge, les époque baroque, classique stricte, romantique du 19è siècle et moderne, le livre raconte la vie des grands compositeurs (aucune compositrice) de Claudio Monteverdi (1567-1643) à George Gershwin (1898-1937). Mais l’auteur, Elodie Fondacci, de Radio Classique justement, ne manque de situer les compositeurs et leurs créations dans le contexte politique et culturel de leur temps. C’est très instructif.

Quel parcours ! D’un bas moyen âge où on ne chantait que la gloire de Dieu, on est passé à la musique profane, avec les instruments, les concertos et symphonies par la renaissance, les lumières, le romantisme contemporain des nationalismes, à la musique presque des masses, bourgeoises sinon populaires. Quel avenir pour la musique dite ‘classique’ à l’ère du numérique, du streaming, de l’art expérimental moderne, de la techo, voire au chant hip hop ? La musique, c’est la culture, mêmes les cultures dans toutes leurs diversités. Ce texte nous rappelle que rien n’est figé, même par une forme culturelle qu’on qualifie encore de ‘classique’. Tant mieux !

    Le papa de mon fils fait de la musique. Nous adorons la musique et nous en écoutons au minimum une fois par jour. Déclinée en comptine, en mélodie, à écouter son papa travailler son alto, mon fils découvre, chantonne, apprécie ces moments. Il lui arrive de fredonner des chansons quand il joue. Fierté du papa, mais plaisir de la famille. 

    Alors le titre du livre a été un vrai émerveillement. Entendre la musique des étoiles ! Toute une histoire. 



    Arthur aimait tellement entendre ces mélodies venues de la Voie Lactée. Douces, claires, parfois sonnantes et profondes, elles avaient toute une identité propre. Mais un jour, il ne les entendait plus. La mélodie s'en est allé. Il a vu un médecin pour être sûr que ses oreilles allaient bien. Pas de problème. Arthur en fut triste. Mais un jour, dans la cour de son école, il entend monsieur Octave fredonner la musique de l'Etoile du Berger. Vénus. Quel bonheur pour Arthur, il n'était pas le seul à entendre les étoiles. Alors, chaque jour, il retrouve le vieux monsieur, et ils décident, ensemble, d'écrire la musique des étoiles pour l'entendre à nouveau. Et ils ne seront pas seuls ! 



    L'histoire est certes un peu longue avec des mots parfois difficiles pour un enfant de 4 ans et demi. Mais mon loulou a beaucoup aimé, il est resté attentif aux détails, à l'histoire. En pointant les instruments, il a demandé à son papa de jouer la même musique des étoiles. Il est resté attentif jusqu'au bout. J'aime à présent lui demander ce qu'il a compris des histoires. Pour celle-ci, il m'a répondu :

    "Arthur, il est triste, hein maman, parce que les étoiles, elles chantent plus. Alors avec le vieux monsieur, ben, ils ont envie de l'entendre encore, comme la fille. Maman, moi aussi, j'ai envie d'entendre sinon je vais être triste". 

    Pour sûr, le résumé est succin, mais il a compris l'essentiel, une nouvelle fois, il s'est approprié l'histoire. J'ai simplifié certaines phrases pour que cela lui soit accessible, et progressivement, je vais la lire tel quel pour enrichir les sons des mots et le vocabulaire. Mais les dialogues donnaient vraiment vie à chaque illustration et l'écriture est très agréable. 



    Les dessins sont superbes. Le coup de crayon est fin, le mélange des couleurs travaillé et très agréable. Le plus agréable dans l'album, c'est qu'il y a tellement de chose à regarder sur les dessins, que mon fils a eu tout le temps de découvrir, parfois avec le doigt, pendant que je lisais. Il y avait beaucoup de détail. Vraiment un album dont les couleurs sont vraiment un bel atout. 

    Les personnages sont attachants. Je lis toujours les histoires une première fois, mais c'est en lisant l'histoire à mon fils que j'ai compris : Octave, Céleste, les petits détails agréables à découvrir. 

    

En bref : 



Une histoire vraiment douce, agréable, mettant en scène la musique ainsi que les enfants, réunis autour d'un chef d'orchestre dans le même but : jouer la symphonie des étoiles. 
Lien : https://lecturedaydora.blogs..

La petite Marie reçoit comme cadeau de Noël un soldat de bois, Casse-noisette, qui se révèlera plein de surprises. Entre bataille contre l'armée des rats et visite du royaume des Douceurs, Casse-noisette conduit la petite Marie émerveillée dans un monde imaginaire.

La narration d'Elodie Fondacci est encore une fois parfaitement orchestrée avec la musique, comme pour le Carnaval des animaux ou Le lac des cygnes de la même collection.

Quant à la musique de Tchaïkovsky…une pure merveille !

L'histoire de ce Casse-noisette est tout simplement magique et continue à faire rêver les enfants.

Un conte à découvrir ou redécouvrir tout particulièrement pendant la période des fêtes de Noël.

Premier ballet composé par Tchaïkovsky en 1877, le Lac des cygnes n'a pas eu le succès escompté lors de sa première représentation. Aujourd'hui, il n'est plus nécessaire de le présenter, il fait légitiment partie des plus grands ballets de tous les temps !



Ce conte musical est un très bon support de découverte pour les enfants : la diction d'Elodie Fondacci est claire et parfaitement orchestrée à la sublime musique de Tchaïkovsky. La mise en images de Régis-Lejonc est assez dépouillée, sans fioritures, mais exprime bien les différents passages du texte. Quant à l'écriture, concise et poétique, c'est un petit bijou, ciselé, et offrant aux enfants un large champ lexical.



En bref, à mon avis, c'est là un excellent livre-CD pour découvrir et faire aimer la musique de Tchaïkovsky et le Lac des cygnes.

J’ai reçu ce livre gratuitement dans le cadre de la masse critique jeunesse organisée par Babelio.

J’étais contente de recevoir ce livre car j’ai pu le lire avec ma fille de 7 ans, elle a été ravie de partager cette lecture avec moi !

On retrouve dans ce livre 5 histoires qui vont pouvoir servir de moyen mnémotechnique pour certaines règles d’orthographe.

Ces histoires sont plaisantes à lire et rigolotes pour les enfants. Ma fille qui adore les histoires s’en souvient assez facilement et nous y avons fait plusieurs fois référence depuis notre lecture. A la fin de chaque histoire on nous rappelle la règle d’orthographe concernée par cette histoire puis s’en suit quelques exercices de compréhension et d’orthographe en lien avec la règle abordée. J’ai trouvé cette partie intéressante pour réinvestir l’histoire, ma fille les a fait à l’oral avec plaisir, en repensant souvent à l’histoire en question.

Dans l’ensemble on est donc sur une chouette lecture, appréciée des enfants !

En revanche je voulais récupérer les histoires enregistrées mais cela m’a été impossible. Je trouve que c’est dommage car la récupération de ces histoires en audio est mise en avant sur la couverture et ce n’est pas au point.


Lien : https://www.instagram.com/p/..

Un joli conte russe composé de château, de magie, d'animaux, de danger et d'amour.

La narration audio est douce est agréable, agrémentée d'airs de grands compositeurs russes en fond sonore. On ne voit pas les 40 minutes passer.

Les illustrations, quant à elles, sont colorées et raffinées.

Ce conte musical fera la joie de vos enfants : il est drôle, les illustrations du livre sont pétillantes de vie, la narration est parfaite… Mes enfants ne s'en lassent pas ! C'est un support de grande qualité pour découvrir le Carnaval des animaux de Saint-Saëns.

Le conte est ravissant, la voix est magnifique, et la musique de Saint-Saëns fort bien servie.