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Critiques de Elodie Soury-Lavergne (6)
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Les Cadavres en fleurs

Du déjanté comme j’aime ! Un mélange de ‘Mon chien stupide’ de Fanté, de la nouvelle ‘La sirène baiseuse de Venice’ de Bukowski. On peut y ajouter, Vian, Duras, Gary, et encore d’autres, ainsi que des références à Gainsbourg et Verlaine.

Des personnages atypiques entourent Fulbert (rentier, solitaire, asocial), obsédé par la mort et les fleurs, d’où le titre si bien choisi.

Un premier roman pour un style à l'humour noir prometteur.

J’ai adooooooooooorééééééé.

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Les aventures de Jeanne et Mimolette : Le f..

Jeanne, dix ans, est désolée de devoir quitter Paris pour Lille, mais sa cousine Zély sera dans la même école.

Elle a un sympathique petit-frère : Charles-Antoine.

A l'arrivée, CA découvre une mare dans laquelle il y a des bestioles. Très vite il va adopter une minuscule grenouille et l'apprivoiser. (Mon frère et moi faisions de même).



Les parents ont préparé une chambre de rêve pour leur fille, il y a même une petite machine à coudre pour elle qui adore la couture à laquelle sa grand-mère l'a initiée. Mamie IPad est passionnée d'internet; elle est toute petite: 1, 48.

Jeanne aperçoit deux petits points verts...

A l'école, on la prévient qu'il ne faut pas aller aux toilettes car elles sont hantées: on y voit deux yeux verts qui ne peuvent être humains. Sont-ce les mêmes yeux que Jeanne voit de temps en temps à une fenêtre d'un vieux bâtiment.

Jeanne, sa cousine et des amis veulent enquêter. mais pas de fantôme dans les toilettes et Jeanne craint qu'il vienne dans sa chambre; du coup, elle passe la nuit sur un matelas de fortune aux pieds du lit de son grand-frère.



Elle découvre Chicon, la jolie petite grenouille que Charlot a apprivoisée, elle sera du voyage quand les enfants iront en vacances à Dieppe chez Mamie IPad qui a elle aussi un animal de compagnie inattendu : une coccinelle nommée Magali. Pour que Chicon ne dévore pas Magali, on l'installe dans la cuisine envahie de mouches: un régal.

Les vacances sont terminées et Mamie mise dans la confidence pour le fantôme décide d'accompagner les enfants à Lille pour le trouver. qu'en sera-il?

A vous de lire cette petite histoire.
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Étoile, le cheval aux yeux de nuit

L’histoire est aussi touchante que les thèmes abordés peuvent être durs. On parle de handicap chez une jeune fille de 12 ans qui avait encore toute la vie devant elle, de différences, de moqueries par d’autres camarades, mais aussi d’acceptation de soi et d’épanouissement. J’ai beaucoup aimé le point de vue quasiment omniscient. On suit plusieurs personnages à la suite selon ce que l’auteure veut nous faire savoir, on connait les pensées de chacun des protagonistes et on n’est pas forcément cantonné à l’esprit de Livia.



Ce livre reprend à la perfection les paroles de Xénophon, célèbre philosophe au Ve siècle qui disait : « Le cheval est un bon maître non seulement pour le corps mais aussi pour l’esprit et le cœur. ».

Étoile va en effet aider Livia et sa famille à sortir de l’enfer post-accident dans lequel Livia se sent coincée, dans un corps qui ne lui répond plus parfaitement avec des parents qui se sentent coupables et la surprotègent en conséquence.



Ce récit est une belle histoire de complicité entre la jeune fille et son cheval. Elle nous permet de nous plonger au cœur d’un centre équestre dirigé par le merveilleux Alain aux qualités humaines irréfutables. J’ai beaucoup aimé l’ensemble des personnages. Ils sont tous vraiment attachants dans leur singularité et évoluent tous à l’allure de Livia et de son cheval. L’équithérapie dans ce roman soigne non seulement Livia, mais aussi sa famille et Alain, le directeur du centre équestre !

J’ai été très touchée par la rencontre entre Livia et Étoile qui se fait progressivement, mais qui est vraiment très belle. Ces deux-là ont eu beaucoup de chance de se trouver ! Étoile est vraiment très attachant, on a bien envie, nous aussi, d’aller le voir chaque jour pour le sortir un peu de la monotonie de son box, tout cela ponctué de carottes et de bonbons bien sûr !



Le roman est marqué de quelques rebondissements et d’une très belle fin qui saura ravir petits et grands.



Il s’agit là d’une histoire enchanteresse qui m’a vraiment donné envie de reprendre l’équitation que j’ai arrêtée il y a déjà quelques années. Tout y est : les descriptions sont très précises, assez pour que l’on sente quasiment l’odeur du foin et des chevaux qui nous emplit les narines lorsqu’on pénètre dans une écurie. Élodie Soury-Lavergne a réussi à me rappeler des souvenirs oubliés depuis longtemps concernant des cours d’équitation, du temps que je passais aux écuries, du contact si singulier, si différent avec chaque cheval, mais aussi et surtout du plaisir que j’éprouvais à m’en occuper.



J’ai beaucoup aimé observer l’évolution de Livia qui éclot et s’épanouit totalement au contact des chevaux. J’ai trouvé le développement de son don vraiment très intéressant, véritable éthologue en herbe !



Ce livre a clairement su réveiller mon vieux rêve d’avoir un cheval de par les émotions décrites et le magnifique contact entre Livia et ses amis équins.



L’écriture est fluide et agréable. Les pages se tournent toutes seules, il n’y a aucune longueur. Les actions et rebondissements s’enchaînent jusqu’à la fin.



En conclusion, Étoile, le cheval aux yeux de nuit est un roman jeunesse qui fera tout pour vous séduire du début à la fin de par la complicité entre les protagonistes, mais aussi de par la reconstruction et l’évolution de l’ensemble des personnages qui aboutit à une très claire renaissance de chacun. Laissez-vous tenter et poussez vous-même les portes de l’écurie pour vous rendre au bout du couloir, là où Étoile vous accueillera avec un joyeux hennissement pour peu que vous ayez dans votre poche quelques bonbons aux fruits des bois… !
Lien : http://mag.monchval.com/crit..
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Les Cadavres en fleurs

Seconde et nouvelle parution de la jeune et féconde association DuB Editions, Les cadavres en fleurs est un court roman très agréable à lire.



Après le premier texte mexicain de Carmen Boullosa publié en septembre 2012, nous avons cette fois à faire à un roman français d’une jeune auteur très prometteuse : Elodie Soury-Lavergne, lauréate du concours du jeune écrivain 2011. Sa soif d’écriture a visiblement payé puisque l’essai est, selon moi, transformé.



Le roman, écrit à la première personne, relate la vie d’un personnage un peu particulier : Fulbert Roty. Avec un nom pareil (élément clé du récit puisque notre ami s’en plaint constamment) vous imaginez bien que le héros est légèrement tourmenté et je dirais même « bizarre » ! Comment ne pas s’interroger sur la provenance et l’attribution d’un tel patronyme, nom musical et loufoque au possible qui choque littéralement l’intéressé, qui espérait beaucoup mieux de la part d’une maman pianiste…



Il est très difficile de résumer le texte et d’en parler, car je pense que l’intrigue n’est pas l’essentiel et revêt finalement assez peu d’importance. Le récit est très aérien et je me suis vraiment laissé entrainer dans sa lecture, seul avec Fulbert, partageant son univers. Je vous invite à faire pareil !



Fulbert est un être qui vit dans sa bulle, replié dans une grande maison de province et sans ami. Il est un peu misogyne, très renfermé sur lui-même et regrette amèrement la disparition prématurée de sa virtuose de mère. Il semble, pour couronner le tout, qu’il déteste particulièrement les « vieilles peaux » et le démontrera tout le long de son histoire avec humour et férocité.

Riche (l’héritage de sa défunte mère est conséquent), il vit reclus et tente, pour la forme, de travailler mais ne parvient pas à s’insérer durablement dans la communauté de son village.

Il rencontre Cindy qu’il épouse (presque contre sa volonté, qui voudrait vivre avec un piaf ?) et se fascine progressivement pour les fleurs qui sont capables de sécher et d’être gardées à vie auprès de soi. Les aventures de Fulbert sont peuplées de personnages hauts en couleurs et de rencontres improbables.



Le ton est très léger, très agréable à lire, les chapitres sont courts et vraiment percutants, je n’ai pas vu le temps passer en me plongeant dans ce livre.

L’ouvrage décrit plus un monde légèrement mystérieux, un univers singulier et très particulier ; en effet le héros fait de drôles de rencontres et on sent que les enjeux se passent à l’intérieur de son crâne : le Stewart cannibale, le chien juif circoncis…



Si je devais conseiller l’auteur pour une transposition sur les écrans et donner des pistes aux futurs lecteurs, je penserais au tandem Caro / Jeunet qui dépeint toujours des univers bien particuliers et personnels sortis de leurs imaginations : Amélie poulain, Mics Macs à tire la rigot ou encore mieux : Délicatessen.

Vous l’aurez compris, aucun livre ne ressemble à celui-ci et je ne peux que vous encourager à entrer dans le monde, à la fois merveilleux et terrifiant, de Monsieur Roty.




Lien : http://dubeditions.com
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Les Cadavres en fleurs

Un premier roman assez décalé. Des personnages loufoques, qu'il s'agisse de Fulbert, le personnage principal, de Rabbin, son chien juif circoncis, du piaf qui lui sert de compagne... C'est aussi une jolie réflexion sur la mort, la vieillesse, la solitude et le deuil.

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Léo, le chien qui rétrécit

J'ai apprécié ce roman jeunesse. Le personnage principal Raphaël est attachant avec sa détermination à trouver le chien de ses rêves et son amour pour sa grand-mère. L'histoire est pleine de rebondissements avec des "effets spéciaux". L'auteur ose évoquer la mort, les relations conflictuelles enfants-parents.

Un livre que je recommande.
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