Quand on choisit de lire un roman autobiographique, on ne sait jamais vraiment sur quel terrain nous allons nous retrouver. Dans quelle histoire, dans quelle partie de vie intime de l’auteur nous allons pénétrer.
.L’autobiographie c’est chaque fois un tête à tête avec l’auteur. C’est ainsi que je le ressens.
.Décider de publier un roman autobiographique, c’est accepter de livrer à tous une partie de soi, une intimité précieusement gardée, mais qu’il est temps de laisser partir, peut-être parfois pour ôter un poids.
📚 « Tu aurais pu vivre encore un peu » est un roman fort, bouleversant, brut et très rythmé.
Le chronomètre est lancé et chaque jour est compté !
Trois ans c'est tout et rien à la fois...
.Elsa va nous emmener au cœur de la descente aux enfers qu'elle a vécue avec sa famille, lorsque son père sera touché par la maladie.
Une famille forte et soudée, soudainement bousculée.
.Elle nous racontera avec force ces mois difficiles. Des prémisses de la maladie, des doutes, des premiers diagnostics, des premiers traitements, des décisions difficiles, des peurs…
.Car dans la maladie, il y a la souffrance du malade, mais il y aussi la famille.
La famille perdue, démunie, la famille qui a espoir, celle qui doute.
Autour du malade il y a des dommages collatéraux.
.A l’amour d’une fille pour son père se mélange aussi l’incompréhension parfois et la colère.
.C'est un récit bouleversant et passionnant. Les mots sont forts et ont du pouvoir.
Au fil des pages, c'est comme tenir la main d'Elsa et l'accompagner elle, sa mère et sa sœur sur ce chemin chaotique.
.Elsa m’a touchée, par sincérité, et son authenticité dans ses écrits.
C’est un magnifique hommage à son père, une trace aussi qu’elle laisse aussi pour ses enfants, qu’elle a préservé pendant cette période.
.Un témoignage puissant !
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