Je suis rentrée à l’aube. Dans les collines le vent vient me souffler au visage tous les parfums de la nuit. Il ne fait pas encore assez jour pour voir, mais je sais que les pierres qui roulent sous mes pieds et me fuient, sont rondes et jaune clair, si semblables aux pommes de terre qu’il faut les voir rouler et se rendre compte de leur poids pour croire que ce ne sont pas de vraies pommes de terre. On pense beaucoup aux pommes de terre de nos jours, à quoi voulez-vous qu’on pense ? A la dignité de l’homme, comme on disait dans le temps ?