Mako était la fille soumise, donc la préférée. Halimo était la rebelle. Pour preuve, elle s'obstinait à porter des foulards colorés. Pire encore, elle avait adopté les mauvaises habitudes des femmes djiboutiennes et n'hésiter pas à se parfumer et même à montrer ses mollets en s'asseyant.
Djibouti avait empoisonné l'esprit des adultes. La France empoisonnait celui de leurs enfants