Avant nos parents étaient fiers d'être ouvriers, de travailler à l'usine. Quand ils se baladaient en ville le samedi, tout le monde les regardait avec respect. On les respectait parce qu'ils étaient unis, forts, et qu'ils avaient le regard fier de ceux qui travaillent pour faire avancer la communauté. Laquelle pouvait être leur famille, mais aussi la ville tout entière. Parce qu'avec leurs salaires, ils faisaient tourner aussi les magasins et les activités commerciales.
Je crois fermement en dieu et sa délégation sur terre: le haut pontife. Je crois aussi dans l’église de Rome seule dépositaire de la vérité.
Ça ne marche pas?
Pourtant on m’avait dit que les mensonges font pleurer la sainte vierge.
Le Kraken n’existe pas, les monstres marins n’existent pas, pas plus que les sirènes et tout le reste ! Seuls existent notre sens de la culpabilité et notre solitude.
Le monstre, la force ancestrale qui détruira le village, c’est l’avidité de l’homme ! Les temps changent, Monsieur Dougarry, les monstres s’adaptent !
Il leur faudrait un peu de guerre et de famine, comme j'en ai connu en 1945!
Ils arrêteraient de faire les malins!
Au fond, chaque époque a ses monstres à qui on doit sacrifier sa propre innocence contre un peu d’espérance, non ?